Le problème avec les grandes catastrophes — financières, nucléaires, sanitaires — c’est qu’il vaut mieux les avoir vues venir de loin. C’est-à-dire avoir pris le risque de gueuler « connards » quand tout allait bien, ou plutôt quand tout semblait aller bien — alors que le désastre grossissait dans l’ombre. L’armement, et le réarmement permanent de la finance, donc des crises financières, y compris après celle de 2007 : connards. La destruction de l’école, de l’université et de la recherche (notamment sur les coronavirus, quelle ironie) : connards. La démolition de l’hôpital public : ah oui, là, sacrés connards. Le surgissement des flacons de gel désinfectant dans les bureaux de vote quand même les personnels soignants en manquent : hors catégorie.
https://blog.mondediplo.net/les-connards-qui-nous-gouvernent
Rien que pour cet article d'un philosophe journaliste gaucho (pas l'insecticide, l'autre) qui a un blog sur le monde diplo, je suis content d'être retourné faire un tour sur ce forum de sociopathes dont je m'étais auto-banni un mois avant le confinement parce que je m'y sentais un peu asphyxié par macronnerie.
Je partage la conclusion mais que c’est chiant à lire. Ces gens sont d’un sérieux papal – et ressemblent donc fort à ceux qu’ils descendent dans leur vision du monde et des rapports humains.
RépondreSupprimerOui. C'est l'école du Diplo. Ils sont incapables de s'exprimer autrement qu'à travers le filtre de leurs préférences et habitudes acquises au cours de décennies d'entrainement, et il faut que ça se voie.
RépondreSupprimerMais on fait tout ça avec nos propres idiosaincrazyes.
L'autre problème de son texte, c'est qu'il accuse un peu quand même le gouvernement de 2017 de n'avoir su se prémunir contre la résurgence d'un virus digne du XIIIeme siècle (en terme de férocité et de contagiosité) à travers une faille temporelle, alors que Rick et Morty avaient prévenu, quand même.
Et certains épidémiologistes aussi.
C'est pour ça que cette juste colère emporte le morceau.