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lundi 23 mars 2020

Yves Montand - Chansons Populaires De France (1955)

La parodie est un genre difficile.
N'est pas Ramon Pipin qui veut.
Ramon Pipin qui avouait d'ailleurs volontiers, dans Rock et Folk n°458 de juillet 1974, qu'il s'appelait en fait Ramène Dupain, un nom qui fait rêver en ces temps incertains où le vigile de Super U m'a repéré, malgré mon masque de Zorro, et me refuse l'accès au rayon boulangerie du supermarché plus d'une fois par jour, alors que ça me fait quand même une sortie qui brise un peu le train-train de ces journées de plomb passées à clavarder avec des pixels qui simulent avec moi une amitié de circonstance pour ne pas que je me livre à un acte de désespoir.
La parodie n'est souvent drôle que si l'on connait l'original. Alors que l'oeuvre drôle est drôle en soi, ex nihilo, sans nul besoin de verser tribut aux gardiens du temple de La Culture.
Jusqu'ici, la traçabilité du "Confinés, confinés" du billet précédent n'était probablement accessible qu'aux personnes âgées cyberdépendantes, qui seules avaient pu avoir vent du collectif zebdoïte à l'origine du "Motivés" d'origine, nous confirmait hier un jeune lecteur des Deux Sèvres.
C'est pas faux, mais c'est pas le pire : le "Motivés" d'origine renvoyait en fait au Chant des Partisans, une chanson populaire que même les moins de 99 ans ont eu du mal à reconnaitre lors du blind-test musical effectué en double aveugle (le blackout est à 21 heures pour économiser le fioul du groupe électrogène) à l'EHPAD où je réside depuis peu, mes enfants en ayant eu marre de mes jérémiades autoapitoyantes sur l'état des soignants, qui finit fatalement par rejaillir sur celui des soignés, et vice-versa.

Concernant ce fameux Chant des Partisans, quoi de mieux que la version interprétée par Yves Montand dans le magnifique recueil de Chansons Populaires De France qui a bercé mon enfance derrière la gendarmerie de Perros-Guirec, tout en instillant dans mes veines et par les oreilles une terreur qui confine (lol) au sacré  ? Chants de soldats mourant au combat, complaintes de prolétaires d'époques reculées, brâmes d'amours déconfites, certaines de ces chansons m'emplissent encore d'une tristesse indicible, plus de cinquante ans après. Allons, camarades. Quand le futur devient illisible,  et que même le passé devient de la science fiction, il faut resserrer les rangs (et les fesses) autour du patrimoine, c'est pourquoi Je suis une tombe contribue à sa façon à l'effort de guerre. Repos.


L'acquisition possible d'une maxidose :
non mais ça c'est la pochette de la réédition de 76
alors que l'album de 56 porte un bandeau latéral noir,
c'est vraiment n'importe quoi ce blog
Je pensais y entendre "Le galérien", atroce rengaine sur un drame du déterminisme social en forme de prophétie auto-réalisatrice que n'aurait pas reniée Bourdieu, mais la nostalgie m'égare et je mélange tout, elle a été publiée sur un autre album, "Je Soussigné Yves Montand", introuvable chez les Russkoffs, et pourtant à l'époque mon père militait au PC, et mes parents, peu au courant des risques induits de psychose maniaco-dépressive, avaient aussi laissé trainer cet album près de l'électrophone, et évidemment, va trouver du lithium dans le Perros-Guirec des années 60, en termes d'anti-dépresseurs on avait droit au cidre brut et c'était tout. 
Il faudra que je lance un appel à contributions auprès des bloguistes spécialisés en Arkhameries sonores. 
J'en connais un paquet qui sont encore ouverts.

samedi 1 décembre 2018

Deux doigts dans la reprise (2)

Comme un golden boy affamé sur le marché boursier, l'Art emprunte constamment pour faire fructifier son capital, et pour honorer ses dettes envers sa propre Histoire. Les artistes se prêtent et s'échangent formes, fonds, petits secrets de fabrication, clés de douze, débouche-lavabos et jusqu'à leurs femmes, avec la plus voluptueuse complaisance et sans avoir toujours l'élégance de citer leurs sources ou de rendre les femmes après usage. Il y a donc les reprises avouées et les reprises cachées. Les hommages et les emprunts. Les rapines subtiles, et celles qui le sont moins.

Au fait, j'ai oublié de te le dire, j'ai emprunté ta gratte, ta femme et ta maison,
mais tu toucheras 0.05% sur ma prochaine chanson. Merci qui ?

Ainsi de Bob Dylan, si vous voulez mon avis un fieffé détrousseur de cadavres devant l'Eternel, et encore j'ai mis 50 ans à m'en rendre compte, il fallait que j'intègre le réflexe Wiki.
Je n'ai jamais pu enquiller Dylan avant mes 40 ans, c'est à dire avant d'entraver assez d'angliche pour pouvoir capter la luxuriance de son petit Bazaar de l'épouvante poétique.
Les poètes tchattent la langue des Dieux, c'est entendu, mais souvent il faut être à moitié défoncé ou brindezingue soi-même pour s'en apercevoir, en état normal de réalité réelle ratée on se fait juste chier en les trouvant verbeux & bavards.
And last but not least, french people are blah-blah-blah.





Et quand Bob Dylan se penche sur la dépouille encore fumante vapotante de Bing Crosby pour lui dérober la mélodie de Where the Blue of the Night (Meets the Gold of the Day) et en tirer When the Deal Goes Down sur l'album Modern Times en 2006, personne n'y trouve rien à redire, à part de vagues critiques outrée qui hurlent à la tchoure sur d'obscurs blogs que personne ne consulte, et la veuve du petit fils du crooner défunt qui s'asseoit sur ses droits de reproduction pour tous pays y compris l'URSS, on peut alors parler d'un recyclage réussi... nonobsting les éloges, l’album suscite un débat sur son utilisation non créditée de chœurs et d’arrangements de chansons plus anciennes, ainsi que de nombreuses lignes tirées de l’œuvre du poète Henry Timrod du XIXe siècle. Sa veuve est impuissante à empêcher le copier/coller, elle est dans une urne depuis 1912, et le ministère du Download l'a dans le baba. dans les couloirs de la SACEM les cadres dirigeants rasent les murs, peu fiers de l'embrouille à Minnie...
A l'écoute, la chanson de Bing Crosby a été habilement remaquillée à la truelle, ses canaux jadis limpides comblés par des gravats et ses ponts outrageusement rhabillés d'accords en G7sus4 réclamant une dextérité annulaire inusitée à la main gauche, mais l'important n'est-il pas que la chanson soit bonne, surtout si tous les ayants-droits sont morts ?





Enlève tes lunettes Scarlet, on t'a reconnue.

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Stephane San Pellegrino, en digne disciple de l'indigne maitre (il faut aussi se souvenir qu'il fut longtemps membre du gang des Voleurs de Poules et bon sang ne saurait mentir) appliquera la même technique de maquillage criminel sans but lucratif dite Creative Commons Everybody (à la Ouane Eugaine) en s'inspirant plus que très fortement d'un vieux standard folk qui donne souvent l'impression d'avoir été emprunté à un ancien film des frères Couenne avec des bagnards cloonés à rayures.



Pour corser le tout, la chanson originale s'appelle "Dont' let your deal go down", coïncidence plus que troublante avec le "When the Deal Goes Down" de Dylan, y aurait-il une malédiction attachée à cette foutue expression idiomatique que les Ricains emploient à toutes les sauces BBQ ?



Graeme Allright prétend que non, pas du tout, qu'il n'a eu aucun problème en convertissant "Dont' let your deal go down" en "Ne laisse pas passer ta chance", mais cet homme qui a fait plus de cures de désintox que tout Joe Cocker réuni, tout en affichant plus de 90 printemps au compteur est-il encore crédible ?



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Enhardi par ces exemples,
Warsen tentera d'adapter
"You Will Miss Me When I Burn" 
des Soulsavers
(featuring Mark Lanigan),
mais comme le roi Dagobert,
il met sa culotte à l'envers,
et c'est l'échec.



P.S. un jeune lecteur me signale en régie que cet article est piteusement resucé et recraché d'un autre article, plus ancien parce que rédigé plus jeune, mieux argumenté et construit que celui-ci.
Je ne sais pas quoi dire, je suis un peu gêné, alors je me tais, ça nous fera des vacances.

mardi 27 novembre 2018

Eric Le Lann et Paul Lay - Thanks a Million (2018)

Je viens d'être classé par un récent sondage de robots spammeurs dans le peloton de tête des Français qui bougent
(encore),
(les doigts),
(sur leur clavier),
ce qui fait de moi un sérieux outsider de l'immobilisme hexagonal sur lequel il faudra compter quand l'heure sera venue de filer les clés du camion aux gilets jaunes, bonnets rouges et autres ceintures marron.
Tout ça parce que je viens de lire un article dans le Monde sur un trompettiste de jazz français qui rend hommage à Louis Armstrong, Armstrong qui a bercé mon enfance trop près du mur en allant sur la Lune en jouant de la trompette tout en gagnant le Tour de France au nom de la discrimination positive, mais c'était avant l'ère #Metoo, et rien que de revoir la pochette sanguinolente de The Good Book me fait venir les larmes aux yeux, et ça ne peut pas venir juste de la police de caractères gothique, c'était vraiment un négro très spiritual.
A l'écoute, ce blanc-bac d'Eric Le Lann a un phrasé fruité et long en bouche, surtout si on compare sa version de Saint James Infirmary à celle de Mark Lanegan dans la bande-son de American Gods.





Comme je suis un peu mécréant en matière de djazz et que je me complais aisément dans cette médiocrité crasse, contrairement à d'autres domaines de ma vie dans lesquels je me vautre douloureusement dans la fange de l'ignorance, je repense au seul trompettiste français que je connaisse (à part mon frère qui est batteur et Guillaume Perret qui joue du saxo), Erik Truffaz, qui me semble avoir un phrasé moins sec, moins incisif, en tout cas quand il joue avec Manu Delago, mais que c'est au moins aussi splendide et bouleversifiant, en tout cas quand je l'écoute ça me fait des zigouigouis à l'âme comme quand j'écoutais la voix d'Armstrong quand j'étais petit, et qu'en plus je me disais qu'on pouvait le manger tellement il était en chocolat parce que je n'avais jamais vu de Noir à Perros-Guirec et même aujourd'hui il n'y en a pas beaucoup.



Sinon, hier après-midi, sur le mur de l’espace convivialité - coin café de la grande entreprise d’audiovisuel public dans laquelle je travaille toute la semaine, était affichée cette blague digne de Natacha Polony :

- NOTRE MONDE D’ AUJOURD'HUI -


Il a neigé toute la nuit.

Voilà ma matinée !
08:00 : je fais un bonhomme de neige. 
08:10 : une féministe passe et me demande pourquoi je n’ai pas fait une bonne femme de neige ! ? 
08:15 : alors je fais aussi une bonne femme de neige. 
08:17 : la nounou des voisins râle parce qu’elle trouve la poitrine de la bonne femme de neige trop voluptueuse. 
08:20 : le couple d’homos du quartier grommelle que ça aurait pu être deux bonshommes de neige !? 
08:25 : les végétariens du N°12 rouspètent à cause de la carotte qui sert de nez au bonhomme. 
Les légumes sont de la nourriture et ne doivent pas servir à ça ! 
08:28 : on me traite de raciste car le couple est blanc. 
08:31 : les musulmans de l’autre coté de la rue veulent que je mette un foulard à ma bonne femme de neige ! ?? 
08:40 : quelqu’un appelle la police qui vient voir ce qui se passe !
08:42 : on me dit qu’il faut que j’enlève le manche à balai que tient le bonhomme de neige, car il pourrait être utilisé comme une arme mortelle ! ?? 
Les choses empirent quand je marmonne :
« Ouais; surtout si vous l’avez dans le …. !! » 
08:45 : l’équipe de TV locale s’amène. Ils me demandent si je connais la différence entre un bonhomme de neige et une bonne femme de neige ! 
Je réponds: « oui; les boules ! » 
On me traite de sexiste ! 
08:52 : mon téléphone portable est saisi, contrôlé et je suis embarqué au commissariat ! 
09:00: Je passe au journal TV ; on me suspecte d’être un terroriste profitant du mauvais temps pour troubler l’ordre public ! 
09:10 : on me demande si j’ai des complices ! 
09:29 : un groupe djihadiste inconnu revendique l’action. 


Morale : il n’y a pas de morale à cette histoire   

C’est juste la France de Bofs dans laquelle nous vivons aujourd’hui ! 

Je suppose que cette blague est déjà sur vos murs facebook depuis quelques jours, mais vous savez, vivant à la campagne, je ne reçois ni facebook ni twitter, ni aucun réseau social de mes fesses hormis les blogs de mon cru - il faut savoir faire des sacrifices pour préserver sa qualité de vie.
Dont acte.

lundi 19 novembre 2018

Deux doigts dans la reprise (1)

Je viens de percucapter que A crédit et en stéréo d'Eddy Mitchell était une adaptation plutôt enthousiaste (à défaut d'être réussie, en tout cas aux yeux des Fils à Pénible dans mon genre, mais on les emmerde) de No particular place to go de Chuck Berry.
Ça m'est venu en le sifflotant dans la cuisine, tout en donnant de petits coups de latte à divers objets qui trainaient par terre, pour leur rappeler qu'ils n'avaient rien à faire là.
A première vue, No particular place to go raconte l'équipée automobile de Chuck Berry quand il était jeune, il emmène sa copine en balade dans son véhicule à combustible fossile, ils n'ont nulle part où aller en particulier, il aimerait bien l'embrasser et plus si affinités, mais ils ne parviennent ni l'un ni l'autre à défaire leurs ceintures de sécurité, alors ils ne font rien du tout et finissent par rentrer à la maison avec une monstrueuse érection frustration, flon flon, qu'ils vont sans doute éteindre en se goinfrant de Royal Bacon® dans un MacDo, tout du moins s'ils parviennent à débloquer leurs ceintures de sécurité, la chanson ne le dit pas, ce n'est pas son boulot.
J'ai toujours décodé un sous-texte racial dans cette entêtante ritournelle, pour moi la copine de Chuck est blanche, c'est pour ça que leurs ceintures (les convenances de l'époque, dont la non-mixité) restent coincées, et qu'ils n'ont pas d'endroit où aller, et qu'ils ne parviennent à rien faire ensemble, à l'instar du jeune Alexandre dans le complexe de Portnoy de Philip Roth, et puisqu'on ne vivra jamais tous les deux, puisqu'on est fous, puisqu'on est seuls, puisqu'ils sont si nombreux et que même la morale parle pour eux, alors à quoi bon se raser ?
La chanson date de 1964.
En 2017, soit 53 ans plus tard, Jordan Peele réalise une variante en pdf filmé sur le même thème, version quand même assez éloignée de l'original sur cette question toujours sensible aux USA sous Trump 1er, question qu'on ne peut laisser en pâture aux mains des fous de la gâchette qui s'invitent de plus en plus régulièrement dans le débat auquel ils n'apportent pas de nouvel argument rhétorique sinon un gros tas de cadavres encore tièdes, et quand tu es un cadavre, il importe finalement peu que tu sois Noir ou Blanc, Ouais Ouais Ouais Maintenant.
L'adaptation d'Eddy Mitchell, quant à elle, escamote subtilement la question raciale, pour se concentrer sur une critique radicale du capitalisme financier. Eddy venait de lire La société du spectacle de Guy Debord et voulait se payer le rêve américain, en épinglant ses pires travers. A l'époque où sort le quarante-cinq trous A crédit et en stéréo on pensait que le consumérisme ne s'en relèverait pas, mais finalement sa capacité à récupérer sa critique fonde son aptitude à la survie, et je crois bien que tant que l'homme blanc n'aura pas pollué la dernière rivière et abattu le dernier arbre, il n'acceptera pas l'idée que l'argent ne se mange pas, il est un peu idiot, à crédit et en stéréo.

No particular place to go 

A crédit et en stéréo

mardi 26 janvier 2016

Voix off tombale

Au bureau, je reçois une proposition de voix off.



Soit je vois le mal partout, soit cette jeune personne met autre chose que sa voix en avant.
C'est la contamination.
Ou alors, elle a un torticolis.


"Ce n'est plus la salle du trône.
C'est déjà notre tombe, la votre et la mienne.
A quoi bon se proclamer roi une fois que votre royaume est anéanti ?
Je ne vous donnerai pas la pierre magique, et vous mourrez ici."

Qui l'a mise au courant ?

samedi 21 novembre 2015

Nerval et Lautréamont sont sur le porte-avions Charles-de-Gaulle pour porter la Maure en Orient

1_Nerval sous Tranxène



Before us great Death stands
Our fate held close within his quiet hands.
When with proud joy we lift Life’s red wine
To drink deep of the mystic shining cup
And ecstasy through all our being leaps—
Death bows his head and weeps.

https://linearbells.bandcamp.com

P'tain j'ai grillé NovaExpress sur ce coup-là...
Comment y va pleurer sa reum avec Mireille Pamieux...
c'est la fête du slip !






2_Lautréamont sous Benzédrine




On peut penser tout le Mal qu'on veut de l'étrange fonds de commerce d'Hubert-Félix, mais voilà quand même une chanson qu'elle était présuppositoire ! Et finalement moins mortifère que l'intégrale de Gérard Manchié.

3_ En cas de menace imminente d'attaque terroriste sur Bruxelles, pour éviter le burn-out, allez aux champignons ! 


La Trompette des Maures (appelée aussi trompette de la mort) est la cousine noire de la girolle.
Ce champignon est injustement appelé "la trompette de la mort" à cause de sa silhouette, qui évoque vaguement le djihadiste à cagoule au citadin paranoïde.
Ne vous y fiez pas ! La Trompette des Maures est délicieuse.
Cette espèce, très répandue, pousse par petits groupes autoproclamés essentiellement dans les forêts de feuillus (hêtres, chênes, châtaigniers, bataclans) ou parfois sous les forêts de conifères, appréciant les sols lourds et très humides (argileux, par exemple). Elle apparaît en automne (d'août à novembre, tous les vendredis 13), et peut être très abondante après de fortes pluies ou avant les élections.
Ce champignon est parfois difficile à distinguer du sol à cause de sa couleur sombre, de sa petite taille et parce qu'il est souvent recouvert de feuilles mortes. Il ne branle rien toute la journée en touchant ses Assedic d'Intermittent du Spectacle, spectacle qui est loin d'être permanent, mais quand ça y va, hardi petit.
Une fois débusqué, si il se met à crier « Houellebecq Akbar » en brandissant une Kalash, éloignez-vous d’un pas mesuré, pour bien lui montrer que la Mort ne vous effraie guère plus qu’une simple formalité douanière vers un monde peut-être meilleur.

Pour JMS, qui sait pourquoi : pour l'idée, et pour le SAV, aussi.



mercredi 25 février 2015

Graisse : les tas de grasses (pour 100 jours seulement !)

Enfin une bonne nouvelle propre à me sortir du bourbier spirituel post-Charlie :
Mélenchonpoulos vient d'être élu à la tête de la dette grecque.
Il envisage de proposer à Angela Merkel le remboursement de celle-ci en TEF (Tonnes Equivalent Féta), sous réserve d'un rééchelonnement sur 100 millions d'années.


Ouééé !

Blasphémator® est ravi de pouvoir se réjouir de cet heureux évènement, en compagnie de son vieux pote Paul, aka Jean-Marie dépasse les borgnes, aka Zorbec le Grave.


Mélenchon, le vrai, a  lui aussi retrouvé la foi.

vendredi 14 février 2014

La Saint Valentin pour les Nuls



Je vous téléphone encore, ivre mort au matin 
Car aujourd'hui c'est la Saint-Valentin 
Et je me remémore notre nuit très bien 
Comme un crabe déjà mort 
Tu t'ouvrais entre mes mains... 

Dans le temps, quand le disque est sorti (il y a quoi ? 20 ans) j'en avais déjà vécu pas mal, de ces Saint Valentins de pochetrons déprimés par leur propre incapacité au bonheur. 
La chansonnette à Miossec m'est revenue dans l'ascenseur, ce matin, purée elle revient de loin. 
Heureusement que tout change tout le temps. 
A tout prendre, Blue Valentine de Tom Waits, que j'écoutais quand j'étais tétard précoce, même reprise par un Nickcaveux Youtubesque, ça me fait de meilleurs souvenirs en plastoc, puisque sur Internet c'est toujours du simili.