mardi 31 janvier 2017

[Repost] Philip Glass : Koyaanisqatsi soundtrack (1998 recording)



18/08/2009

J'ai revu Bronco Apache hier soir, mais Brute l'Encastré en guerrier indompté qui se met à cultiver du maïs pour échapper au génocide, ça vaut pas un coup de cidre.
Heureusement que selon les prophéties Hopis énoncées dans Koyaanisqatsi, et récemment réactualisées dans Home, homme blanc bientôt dégager de la biosphère comme pet sur toile cirée.
Hugh !

https://www.koyaanisqatsi.com/films/koyaanisqatsi.php

https://www.senscritique.com/film/Koyaanisqatsi/498132


31/01/2017

Avec la grippe, on revient aux films contemplatifs, qui ne nécessitent pas forcément de cerveau pour le visionnage.
Quand je pense qu'il y a des gens qui n'ont pas encore vu Koyaanisqatsi quand il est sorti il y a 30 ans... il faut qu'ils se dépêchent.
The End is near.



Je découvre que des malades l'ont diffusé à l'envers :
ça donne ISTAQSINAAYOK (ce qui en Hopi désigne sans doute la pire offense qu'on puisse faire à son ennemi)




Ce qui pose cette intéressante question :
If I watch this will I unwatch the original version ?


Bon en tout cas la musique est bonne là :

https://www.mediafire.com/?v2u31agv9r5bh72

Je jure que j'ignorais totalement que c'était le 80ème anniversaire de Philip Glass aujourd'hui.
C'est un heureux hasard.

dimanche 29 janvier 2017

Ode au camp des orchestres

Bandcamp is a global community where millions of fans discover new music, and directly connect with and fairly compensate the artists who make it. Our mission is to provide all artists with a sustainable platform to distribute their music, while making it easy for fans to directly support the artists they love.

https://daily.bandcamp.com/2017/01/24/everything-is-terrific-the-bandcamp-2016-year-in-review/

et en prime leurs 100 meilleurs albums de 2016.

https://daily.bandcamp.com/2016/12/09/the-best-albums-of-2016-20-1/

Et en super-mega bonus, Bandcamp me préserve presque efficacement contre la psychopathologie du téléchargement illégal.

vendredi 27 janvier 2017

Emiliana Torrini, The Colorist - The Colorist & Emiliana Torrini (2017)

Je découvre Emilíana Torrini par Kid Koala, qui m'appelle dans ma boite spam pour me prévenir qu'il vient de faire un truc avec elle.
https://kidkoala.bandcamp.com/album/music-to-draw-to-satellite-featuring-emil-ana-torrini


Première écoute : c'est épatant, et rudement relaxant.
KidKoala, jadis Ze King of square turntables, a visiblement trippé sur Steve Roach, ça l'a rendu zinzin, et il enferme Emilíana Torrini dans une cabine téléphonique jusqu'à ce qu'elle ponde des nouvelles chansons sur ses nappes d'ambient.
D'où les grésillements et la voix fortement compressée, la réception est mauvaise.

Il est indiqué en tout petit sur l’ordonnance que « This inaugural volume in the Music To Draw To series is Kid Koala's first non-sample-based record, instead using an array of synthesizers, keys, guitars, strings, turntables, and inventive recording techniques to portray this heartrending musical story about a couple separated by a mission to Mars. The output is over 72 atmospheric minutes of stardust settling like fresh snow over Kid Koala’s trove of turntables and sentiment. »
Ca évoque Lulu Rouge ou Massive Attack période Paradise Circus sous Tranxène 50 mg.

J'en reviens pas de savoir tant de choses d'un simple clic, sans lever mon Q du fauteuil.

Emilíana, fille d'un père italien restaurateur et d'une mère islandaise.

Je vous vois bien me demander sa biographie pipeautée, dans laquelle elle aurait exercé un  premier métier d'Otho-Rhino-Laryngololo sous le nom d'Emilieno Torrino avant de changer de sexe après avoir vu un film des soeurs Wachowski; il n'en est pas question.

Je la conseille comme une Bjork de substitution pour les gens qui ne supportent pas Bjork.

En fait le disque qui m'enthousiasme vraiment, c'est celui-ci :

http://www.lesinrocks.com/musique/critique-album/the-colorist-emiliana-torrini/



J'ai un clip, mais pas de bandcamp.

jeudi 26 janvier 2017

Resolution (2012)



La bonne nouvelle du jour, c'est que j'ai posté un film d'angoisse dont j'ai refait la traduction moi-même (1639 sous-titres, c'était l'horreur mais j'ai appris plein de trucs)
La mauvaise, c'est qu'il va falloir aller le chercher à côté.

Pourquoi ?
Parce que.

mercredi 25 janvier 2017

Murcof x Vanessa Wagner - Statea (2017)


Depuis l'album "Mexico" avec Eric Truffaz en 2008, je n'avais rien ouï du señor Murcof qui me ravisse l'oreille. Ils avaient refait un truc ensemble, Being Human Being (2015), belle pochette de Bilal, album un peu mou du genou, même pour du jazz électro-atmosphérique.

Et Murcof se complaisait dans des albums d'électro glaçante qui ne me faisaient ni chaud ni chaud.

Et puis là, paf ! Je ne sais si c'est parce que j'ai été élargi dans ma perception musicale à force de flirter avec du neo-classical à la Max Roach Richter, à tel point que j'ai cessé d'écouter du doom métal quand je sacrifie des vierges à France Télécom dans le petit bois derrière chez moi dans l'espoir de dégeler ma connexion bas débit, mais la réinterprétation d'oeuvres du répertoire contemporain qui vont de  John Cage, Erik Satie et Arvo Pärt à Morton Feldman et même Aphex Twin me touche plus que je ne saurais l'admettre. 
Heureusement que je t'ai, cher journal, et que je puis tout te dire, toi qui es une tombe.


Ambient and classical music have a lot in common and a vast chasm between them. Both have texture, tone, and tests of patience that promise certain rewards. But the making of each—one usually by means of electronic processing, and the other most often by hand—signals different origins and different priorities. For the cross-genre collaboration Statea, two artists—the Mexican ambient producer Murcof and French classical pianist Vanessa Wagner—focused on matters of contrast and commonality to find a meaningful middle ground.
The duo came together under the aegis of InFiné, a French label with curious ears (the company motto: “easy music for the hard to please”), and settled on a cast of celebrated modern and contemporary composers to both of their liking. The result is a sort of crash-course in 20th-century classical music remade in ways that celebrate the source. John Cage comes first with “In a Landscape,” which starts off as a naturalistic solo piano piece before certain notes begin to echo and stretch in ways that suggest more than just ebony and ivory at play. That would be Murcof, working with electronic effects that gradually become more and more pronounced, until it becomes hard to distinguish what is acoustic and what is electric.
Giving up that ghost comes as welcome relief as Statea stretches out stylistically. In “Variations for the Healing of Arinushka,” beatific piano notes divined by Arvo Pärt are greeted delicately by an electronic throb and even beats by the end. In “Avril 14th,” the tables are turned with a track by electronic antagonist Aphex Twin (from his infamous album Drukqs) turned into something more conservatory-inclined, thanks to Wagner’s tender performance. Points of approach vary, so that György Ligeti gets a treatment as dark, moody noise (“Musica Ricercata No. 2”) and Morton Feldman turns to minimal techno murmured in hushed tones (“Piano Piece 1952”). All the while, Murcof and Wagner rise up and down in terms of prominence with a deft sense of when each is needed—and when both can come together as one.
—Andy Battaglia


lundi 23 janvier 2017

Steve Roach – Fade to Gray (2016)

Cinquante nuances de grave ?

…Moving beyond the drone form, Fade to Gray is a consciousness-activating 74 minute space of slowly churning, shifting harmonic alchemy. Subterranean sonics emerge rich with visual correlations; this could be occurring deep below the earth’s surface, monitored and amplified into a listening space above ground. Steve Roach approached Fade to Gray as if working on a large scale canvas or as a sculptor, shaping an etheric material into a sonic form through the tactile process offered by his analog-hardware based studio.
Beyond the immersive environment experience it also functions on several levels: At low volume and infinite playback, Fade to Gray is highly effective for hypnogogic travel and sleep. At a higher volume, on a sound system that supports the emotional impact of full resolution playback, the sensation of a surreal, symphonic movement magnified and expressing texture, mood, and emotion at a cellular level.
https://steveroach.bandcamp.com/album/fade-to-gray

4 Comments:
Plain Talker
January 22nd, 2017 at 18:45
(smh at that description) I think it’s like a contest with these people at this point. “Oh yeah? You think THAT was a load of pretentious, random words strung together that does nothing at all to describe what the actual music sounds like? Well try THIS on for size, bub!”

ᑕᐧᔐᔫᓂᑯᒑᔥ
January 22nd, 2017 at 22:52
Completely understood the description and it gives me a better idea
of whether the music is another new age happyville vacation or if it
has some deeper creative resonances.
Thanks!

Plain Talker
January 23rd, 2017 at 00:11

Yeah, sure.
Oh, and that opening statement that it “moves beyond the drone form”? Spoiler alert : it doesn’t.
But enjoy your deep creative resonances.

John Warsen
January 23rd, 2017 at 11:09
Don’t you dare waking me up of my hypnogogic travel and sleep at my office desk.

Sérieux.
C'est la percée la plus importante en territoire Somnifère de Steve Roach depuis A deeper silence, qui remonte à 2008.
Je crois que ça enfonce même le Somnium de Robert Rich, pourtant une somme sur la question.

samedi 21 janvier 2017

Andy Stott - Faith in Strangers (2014)



Pivot de l’electro underground anglaise, Andy Stott sort le grand jeu. Critique et écoute.
Tout commence par une pièce de musique contemporaine entre Feldman et Eno, qu’on aurait bien vu en ouverture de Shining et qui pose d’entrée une solennité et un voile sombre à l’affaire. Prodigieux producteur de UK bass pour adultes, Andy Stott n’a pas viré tout-expérimental pour autant, et donne corps par la suite à une créature chromée aux atours charnels et aux humeurs sombres. Bien dosé et ponctué par d’élusifs vocaux féminins, Faith in Strangers offre sa dose de tracks electro charbonneux dans la veine d’un Burial, mais développe davantage l’inclination lyrique du Mancunien. Science & Industry est un courant d’air d’electro post-punk, le morceau-titre une caresse romantique et Violence un tube downtempo lourd mais torride, qu’on attribuerait à un Massive Attack raclant le plancher. Avec ce troisième lp fouillé, Andy Stott s’impose comme l’un des meilleurs artisans d’une dance music plombée mais variée.

Commentaire à la con
c’est bien beau l’electro underground anglaise, mais ce titre, là, « Faith in Strangers », si c’est un ode à la tolérance et une invitation à accueillir des syriens chez soi, merci bien.
J’ai un pote à Vancouver, il en a pris un chez lui, il sait plus comment s’en débarasser. 



Et j’ai un autre pote, Gédéon Groidanmabaignoiretçam’faitchier, y s'appelle, rien que son nom parle pour lui.

vendredi 20 janvier 2017

[Repost] The Folk Years (fin 50's, début 60's)


05/01/2014

C'est lors de ma dernière nuit dans un motel d'Albuquerque sans avoir pu y croiser l'antihéros de Breaking Bad que j'assistai sur une chaine de téléachat à la démonstration pathétique, entre deux séquences vantant les godemichés électroniques par de gloussantes et voluptueuses présentatrices, des vertus curatives de cette anthologie Lifetime compilant les plus grands succès d'une Amérique chantante et disparue (en gros, celle des années 50), disparition dont je venais de faire l'amère expérience en sillonnant l'Ouest en tous sens sans y trouver nulle part l'esprit des pionniers que j'étais pourtant certain d'avoir pris avec moi à l'aller.

Je résolus immédiatement de l'emprunter sur Internet dès mon retour en France, parce que c'était franchement exotique.

Pourtant, je comprenais bien que c'était comme si moi, vieux gars de l'Idaho, je m'étais ému de découvrir, de passage à Paris en zappant sur la French TiVi, une pub moisie pour des vieux disques de Georges Chelon, Serge Lama et Fernandel.

D'ailleurs, à mon retour, les gars du bureau ne se gênaient pas pour me faire remarquer que c'était pas étonnant que je fasse des burn-outs si j'écoutais à donf des vieux hippies morts.

La Malepeste soit de la lucidité quand elle assombrit le plaisir d'exhumer toutes ces ritournelles affriolantes héritées d'un autre âge.




Oyez : 
j'ai fait un peu de ménage, 
y'avait 4 CD ras la gueule, 
je n'ai gardé que le velours de l'oreille.



part 1
part 2
part 3
part 4



19/01/2017

Je remets les fichiers en ligne ça parce que...
Parce que j'ai revu Pulp Fiction.
Parce que je suis allé chez Canut Brains voir Pete Seeger.
Parce que ces compiles n'existent nulle part.
Parce que l'Amérique, patrie des folk singers et des super-héros en slip par dessus leur survêtement a de nouveau besoin d'espoir.
J'vous l'jure, monsieur le Juge.

jeudi 19 janvier 2017

Twin Peaks, le retour (2017)

Je viens d'apprendre une bien triste nouvelle :
Catherine Coulson, qui a incarné la mystérieuse femme à la bûche dans les deux saisons de la série Twin Peaks, est décédée lundi à l'âge de 71 ans des suites d'un cancer.

Actrice de théâtre, Catherine Coulson avait collaboré avec David Lynch dès son premier film The Amputee en 1974 en tant qu'assistante, ainsi qu'en 1977 pour Eraserhead. 
Elle a également été l'assistante de John Cassavetes pour Meurtre d'un Bookmaker Chinois et avait aussi travaillé sur Star Trek 2 : La Colère de Khan en 1982.

Dans Twin Peaks, elle incarnait Margaret Lanterman, plus connue sous le nom de la femme à la bûche, une veuve persuadée que son défunt mari s'était réincarné dans un bout de bois.  Pour Catherine Coulson, son personnage était "la seule personne normale de la série, mais elle avait souffert un traumatisme dans le passé et s'était attachée à ce morceau de pin ponderosa."

"J’ai perdu une amie très chère, a réagi David Lynch dans un communiqué. C’était une femme en or. Toujours là pour ses amis, remplie d’amour pour sa famille et son travail. Elle travaillait sans compter les heures. Elle avait un grand sens de l'humour, adorait rire et faire rire les gens. C'était quelqu'un de très spirituel, qui pratiquait la méditation transcendentale. Elle était la femme à la bûche."

Une saison 3 de Twin Peaks est actuellement en cours de tournage montage dans l'Etat de Washington aux Etats-Unis. Catherine Coulson devait reprendre son rôle de la femme à la bûche. L'actrice avait d'ailleurs conservé son précieux accessoire : "J’ai gardé la bûche dans un cachette sûre et secrète. Au cas où la série reviendrait, j’ai fait très attention à la protéger", avait-elle déclaré dans une interview au site Vulture en octobre 2014.

J'm'ai gourré, j'avais cru pouvoir ironiser à peu de frais sur sa remplaçante au pied levé, qu'on verra dans le reboot de la série mythique cette année :

mais je l'ai confondue avec cette autre actrice de la série :
Wendy Robie, qui incarnait Nadine Hurley.


Je vais aller voir sur internet si elle est morte aussi, pour pouvoir refaire ma blague pourrite, en mieux.
En tout cas, le 2eme tour des élections présidentielles françaises aura lieu le 7 mai, et la série débarque le 21 sur les écrans.
Je vais aller voir sur les sites conspirationnistes ce qu'ils en disent.




mercredi 18 janvier 2017

Santiago 'Bou' Grasso : El Empleo / The Employment (2008)


El Empleo / The Employment from opusBou on Vimeo.

Pas d'album chroniqué aujourd'hui.
Crevé.
Je viens d'écrire un article de fond à côté.
Dont l'idée m'a été suggérée par un troll.
Et puis, ai-je vraiment besoin d'ajouter quoi que ce soit à ma musicothèque aujourd'hui ?
Ah c'est sûr qu'écrire, c'est plus dur que de passer en courant dans les rayons de la Fnac des voleurs (en déplorant l'absence des caissières) et de faire des petits commentaires désabusés sur les 33 tours qui viennent de sortir.
Tout en continuant à exercer mon travail salarié, parce que je dis que j’ai pas de problèmes de tunes,
mais une bonne part de mon activité diurne consiste à courir après, quand même.
C'est pour ça que le court métrage ci-dessus donne à réfléchir.




A part ça, deuxième jour de la vague de froid.
J'ai bardé le poulailler de plaques de polystyrène mais les cocottes font une sacrée tronche. Et pourtant, 2016, Troisième année consécutive de record de chaleur.
Plus que deux jours avant la vague de chaud.


mardi 17 janvier 2017

Johann Johannsson – Arrival (OST) (2016)



J'ai trouvé le film très sympa, malgré quelques naïvetés, des personnages et une fin un peu bâclée  (on est dans le mainstream, quand même) et la musique encore plus.
Pardon, je veux pas dire "encore plus bâclée", je veux dire encore plus sympa.
Je ne connaissais pas ce Jóhann Jóhannsson.
On ne peut tout connaitre.

To compose the music, Jóhannsson worked with several singers and vocal ensembles, including Theatre of Voices, conducted by Paul Hillier, and other artists including Robert Aiki Aubrey Lowe and Hildur Guðnadóttir. The album also includes the track “On the Nature of Daylight” by Max Richter, which is featured at the beginning and end of the movie.

According to Billboard, the Icelandic composer used vocals as an instrument rather than the main focus of a song. “It seemed appropriate to use the voice as a lead instrument in a film that is primarily about language and communication,” Jóhannsson explained. “The singers all sing mostly vowels with no inherent meaning, but it sounds almost like a language that is in a stage of slowly forming.”

http://exystence.net/blog/2016/11/18/johann-johannsson-arrival-2016/

[Edit]

Dans la bande originale d’Arrival, j’entends des échos du Lux Aeterna de Ligeti que Kubrick utilise dans une séquence très déroutante de 2001, l’Odyssée d’mes Spasmes.
Cette musique mystérieuse, oppressante et déstructurée, qui reflétait pour Michel Ciment l'idée de Arthur C. Clarke que toute technologie très en avance sur la nôtre est indiscernable de la magie et possède la même qualité irrationnelle.
On peut dire qu’Arrival s’inscrit dans la même continuité. Il est donc normal que la musique de Jóhann Jóhannsson suive le mouvement, voire le précède, parce que souvent dans un film la perception sonore directe précède la compréhension de ce qui se passe à l’écran et qui doit être analysé par le cerveau.
J’entends aussi On The Nature Of Daylight de Max Richter (sur l'album
The Blue Notebooks) qui n'est pas inclus dans la  B.O. et que j'ai découvert en fréquentant des forums hyper-secrets de partageurs de musiques et de films pas mainstream.
Du coup, je suis content, je n'ai pas l'impression d'être une burne totale en musique contemporaine.
Il m'en faut peu.

lundi 16 janvier 2017

The Handsome Family - Unseen (2016)

Souvenez-vous du générique de True Détective saison 1 : 
C'était eux.



Et souvenez-vous de ce mémorable billet à la gloire de Singing Bones, leur album de 2003 :



Ce post a comptabilisé 2675 vues selon le Ministère du Blasphème et du Download.
Qui s'est déplacé en personne jusqu'à mon humble chaumine (avec des chiens et des riotguns, même qu'ils ont fait peur au chat) pour me faire retirer les fichiers.
Du jamais vu.

Hé ben la Handsome Family, hé ben ils ont fait un nouveau disque.
Le problème, c'est que c'est toujours un peu le même.
Pas le mème du chien avec un chapeau dans l'incendie en flammes®, le même disque.

Il a beau s'appeler Unseen, il est aussi vénéneux et lymphatique que les précédents.
C'est l'éternel problème, avec les artisses : quand ils semblent éprouver la joie de taper toujours sur le même clou, on leur reproche de radoter. 
Et quand ils changent d'inspiration, on ne s'y reconnait plus; sauf ceux qui ont fait du changement permanent une marque de fabrique, comme Bowie ou Bashoungue.



http://exystence.net/blog/2017/01/14/the-handsome-family-unseen-limited-edition-2016/#more-94009

http://www.handsomefamily.com/unseenlyrics.html






dimanche 15 janvier 2017

Genius Party Beyond - “Toujin Kit” by Tatsuyuki Tanaka (2007)


Genius Party Beyond - "Toujin Kit" by Studio 4°C from Oskar E on Vimeo.

Comme une andouille, je l'avais mis en ligne
http://www.mediafire.com/file/su8hh81zgrvmoco/GPB_TK.mkv.zip
avant de le trouver sur Vimeo.

et le travail de Tatsuyuki Tanaka dans les années 2003

http://gallery.digik.net/gallery/474/page/0
















Pas mal, pour une face de citron.

EDIT : 

Tanaka prépare un film…. enfin pour l’instant c’est un trailer
des génériques télé
rhôôô dis donc, il a même un site
et un blog
;-)))
Tout a commencé parce qu’un ami m’avait posté une BD de lui
et voilà, c'est déjà fini.

Ah non, tiens, je viens de trouver un lien vers Cannabis Works 2
http://www.parkablogs.com/content/book-review-cannabis-works-2-tatsuyuki-tanaka

samedi 14 janvier 2017

Benjamin Paulin - Au sud de la banlieue nord (2016)


Punaise, il a bien changé, Benjamin Paulin, depuis la dernière fois que je l'ai croisé (en bas de l'article).
Moi qui voulais passer un week-end peinard, sa chanson me colle le bourdon pire que Gérard-Manset-J'me-lamente-Y'a-plus-d'route.
Ca m'apprendra à me branler sur Internet.

 [Edit]

Ce qui m’avait accroché l’oreille dans son « Déserteur », c’est que c’était l’antithèse absolue de la chanson éponyme de Boris Vian, dans laquelle le narrateur refuse d’aller se battre au nom de principes moraux et humanistes. 
Paulin, lui, campait la veulerie dans toute sa splendeur :
«Je suis un déserteur, la peur est mon moteur, 
Je suis un lâche, et un menteur, un tricheur 
J'aime pas la dignité, vos histoires de code de l'honneur 
J'ai pas d'fierté, j'ai pas cet orgueil de camionneur 
S'il faut se battre pour ses idées, 
Comptez pas sur moi 
Demain j'en aurai p't'être changé, 
Han-han, han-han
(…) Je n'aime pas la bagarre, moi je suis au-dessus de ça, 
J'suis un peu comme l'autre connard de Dalaï Lama… »

On est dans le registre du blasphème, et c’est bon de rire parfois. 
6 ans plus tard, le registre a changé :
«Qu'est ce qui n'a pas marché pour qu'on se retrouve là,
Toi six pieds sous la terre et moi qui l'espère parfois.
Dis-moi,
Combien sont tombés
En prison ou à Saint-Anne
Ont fini dans la com', ont fini dans la cam'.
Au sud de la banlieue Nord,
Oh au sud de la banlieue Nord...
On était bien élevé mais à force de faire semblant,
À force de jouer les fous toi tu l'étais devenu vraiment.
T'étais supposé finir un peu comme tes vieux :
Héros de la classe moyenne dans un bureau poussiéreux.
Tu t'y voyais déjà :
Coincé, cravate, chemise,
Chien obèse, gosses qui te détestent et femme dépressive.
À rêver de jeunettes à
Rêver d'être libre,
Te branlant sur le net jusqu'à ce que mort s'en suive.
Au sud de la banlieue Nord..."

C’est bien troussé.
Sobriété des arrangements, élégance de la voix.
La chanson est un peu courte, on ne saura jamais vraiment si la mort de son ami va favoriser chez le personnage incarné par Benjamin une prise de conscience de la précieuse existence humaine.

vendredi 13 janvier 2017

Alain Voss - Heilman (1978)


Si aucun repreneur ne se manifeste, le site Le Coffre à BD cessera d'exister après le 31 mars 2017.

Ce site recensait et proposait en micro-édition un nombre incroyable de bandes dessinées populaires des années 60 complètement inconnues (et qui pour la plupart auraient sans doute mérité de le rester) mais se doublait d’une épatante base de données sur toutes les BD oubliées de l’Histoire.

Où trouver les infos sur Les Rigolus et les Tristus, série mythique parue dans Pif Gadget, ou sur La chasse à l’Onkrakrikru, dans le journal de Mickey des années 60.
Même Heilman y figure, c’est dire.
Heilman, ça n'a rien à voir.
SS'est rien de le dire.
Alain Voss avait le goût de la provoc.
Avait-il des affinités particulières avec les entités qu'on croise dans le bas-astral ?
J'en sais foutre rien, mais 40 ans après, ce croisement de punk et de new âge reste toujours aussi rafraichissant.




https://www.mediafire.com/?7tpn0d4yj4dj2ld

jeudi 12 janvier 2017

Köhnen Pandi Duo - Darkness Comes In Two's (2017)

Jason Köhnen (The Thing With Five Eyes, ex-The Kilimanjaro Darkjazz Ensemble) and Balazs Pandí (drummer for Merzbow, Keiji Haino, Jamie Saft, Mats Gustafsson a.o). 


Köhnen and Pandí release their first live improv album as the Köhnen Pandí Duo.
Recorded on November the 23rd in Aurora, Budapest, Hungary. 45 minutes of intense dark/ambient/jazz reminiscent of Köhnen's previous improv band The Mount Fuji Doomjazz Corporation.



mardi 10 janvier 2017

Rodolphe Burger & Philippe Poirier - Play Kat Onoma (2015)


En tant que femme, je dois avouer que Rodolphe Burger a longtemps incarné mon idéal masculin.
Dans les années 90, à chaque fois que sortait un disque de Kat Onoma, je passais un quart d’heure à éponger le carrelage de ma cuisine.
Et après, ma tarte aux moules elle était toute cramouillée dans le four.
Passons.
Je lui pardonnais tout.
Qu’il était beau, mon Roro. Magnétique.
En plus, il produisait des albums ténébreux et inspirés, et incarnait une version française du Velvet Underground dont l’original n’aurait pas eu à rougir.
Et puis Kat Onoma s’est dissous, Roro a fait une carrière solo pas inintéressante, ma copine BlasphémaTorah® le croisait parfois dans ce petit bar du XIème arrondissement où il venait se ravitailler en kérozène sans qu’elle en fut pour autant émoustillée, la gourdasse, et j’ai oublié Roro, comprenant que la Beauté ne se mangeait pas en salade, jurant mais un peu tard qu’on ne m’y prendrait plus.
De loin en loin je captais des échos, des rumeurs. J’écoutais un morceau, par çi, par là.
Je fantasmais sur une hypothétique reformation du groupe, un doigt dans le culte.
Las, Guy «Bix» Bickel, leur phénoménal trompettiste, est mort en 2014.
Je tombe sur un projet récent, avec Philippe Poirier, guitariste du groupe.


Pas mal, mais enfin, c’est un peu comme quand King Crimson remixe King Crimson :
à quand des inédits, à quand la re-création ?
Hé bien apparemment, un nouvel album est en route - sortie le 24 Février 2017

Gardons l’espoir.

lundi 9 janvier 2017

Crève, Sharon ! (2016)



Le 18 novembre, Sharon Jones est morte à l’âge de 60 ans, des suites d’un cancer du pancréas. Diva funk et soul, véritable bête de scène, la chanteuse new-yorkaise a connu un parcours pour le moins singulier. Dans les années 1980, elle chante dans les mariages tout en étant gardienne à la prison de Rikers Island ou convoyeuse de fonds. Ce n’est qu’à 40 ans passés que sa carrière démarre véritablement grâce au label Daptone Records, l’un des principaux instigateurs du revival soul dans les années 2000. Viennent ensuite six albums enregistrés avec les fidèles Dap-Kings, le groupe phare du label, qui la conduiront lentement mais sûrement jusqu’à la gloire.

dimanche 8 janvier 2017

Max Cabanes - Dans les villages (1977-2005)


Allons bon.
Je viens d'offrir le Roman de Renart (de Forest et Cabanes) à ma femme, dans la superbe édition 30x40 que lui consacrent les Humanos et qui rend hommage aux travaux des Maitres à un prix sacrifié, et elle ne l'a même pas ouvert, persuadée que c'était un cadeau que je me faisais par son Saint Truchement... et ça me donne juste envie de relire Dans les Villages au même format.
Ca n'existe pas, c'est une édition imaginaire, pourtant le dessin de Cabanes de l'époque, ses hachures entre Gustave Doré et Crumb, c'était quelque chose.

Dans les villages ?
Quoiçé ?

Max Cabanes débute en bande dessinée au début des années 1970 dans Record (1972), Pilote (1972-1973), puis travaille comme illustrateur pour Paris Match et Lui (1974-1975) avant de créer Dans les villages, d'abord dans le fanzine Tousse Bourin (1976) puis dans Fluide glacial (1977) où il crée également diverses histoires courtes (1977-1979).
Il développe dans les Villages un dessin inspiré de l'underground extrêmement vivant.
 (wiki)

Les quatres premiers tomes des Villages racontent, sur un ton à la fois paillard et sarcastique, les tribulations de petites créatures, les Merdouzils, dans un monde peuplé d’animaux fantastiques (dont les fameuses Jôles, êtres caricaturaux tout aussi méchants qu’hilarants), mais aussi d’êtres humains dont il apparaît éventuellement qu’ils appartiennent à notre monde et qu’ils ont accidentellement rejoint l’univers des Villages pour une raison qui reste inexpliquée. Parmi ceux-ci, le Rêveur de Réalité, qui semble tenir la clé de l’existence de ce monde.


http://www.du9.org/chronique/dans-les-villages-t-5-6/


Tome 1

https://www.mediafire.com/?7713ahe0189g237

Tome 2

https://www.mediafire.com/?154czknyppuku53

Tome 3

https://www.mediafire.com/?pm257iyl99498k7

Tome 4

https://www.mediafire.com/?hvm3s2sf9nxn922

Tome 5

https://www.mediafire.com/?n92wwlunl2nwj9w


C'est prodigieusement créatif et science-fictif, même pour l'époque.

Comme je viens de le clamer chez Li-An, au niveau BD de SF, idéologiquement et esthétiquement, on se croirait revenus avant-guerre.
Heureusement qu'il nous reste les nippons pour pleurer, sans oublier Grant Morrison et Warren Ellis.
Et le vieux Serge Clerc quand il était jeune.

samedi 7 janvier 2017

King Crimson remixe King Crimson (2015)


And now for something completely different...


Seven years after the demise of King Crimson after the album ‘Red’ in 1974, Robert Fripp decided it was time to return to the ‘first division’ and put together a quartet of musicians under the guise of Discipline.  Fripp, who had spent many of the interim years in New York, was au fait with the New Wave bands on both sides of the Atlantic and accordingly recruited Americans Adrian Belew (Talking Heads, Frank Zappa, David Bowie) and Tony Levin (Peter Gabriel). Bill Bruford – a link to previous incarnations of King Crimson – completed the quartet, and although the music bore little resemblance to Fripp’s 1970s band, Discipline changed their name to King Crimson as the project gained momentum.
The three resulting albums – 1981’s ‘Discipline’, 1982’s ‘Beat’ and 1984’s ‘Three Of A Perfect Pair’ – have a more updated New Wave sound, partly due to Belew’s distinctive vocals and second guitar. Fripp was also looking to create ‘gamelan’ style of interlocking rhythms – an early influence for the math-rock bands of today? – and his complex arpeggios dovetailed with Belew’s range of angular guitar sounds.
Although ultimately short-lived – the band was dissolved after the 1984 tour by Fripp – this line up remains a popular one among aficionados. It was also the first time in Crimson history that the same band had recorded more than one album. Interestingly, until the very recent inclusion of ‘Indiscipline’ in the setlist, the 1980’s period has been ignored by Robert Fripp and the latest incarnation of King Crimson as they tour today.
Clearly, as with all box sets, this release isn’t aimed at attracting new fans. As the 1980s led us to commercialism and certain prog bands’ biggest selling (and worst) albums, King Crimson avoided falling into that trap. As a result, these three albums sound more current than most of Yes’ or Genesis’ 1980s output. The new mixes are (predictably) sonically stunning, and the plethora of material contained here makes this box a must-have for any fan of 1980s Crimson.
Luckily Robert Fripp owns all the rights to King Crimson’s recordings, a process that was not without a struggle. This of course means he has the freedom to release these large box sets. Somehow, sadly, I doubt we’ll ever see ‘Close To The Edge’ or ‘The Lamb Lies Down On Broadway’ receive the same treatment……

Source : 

King Crimson – On (And Off) The Road (19 disc Deluxe Box Set)

Et maintenant, qu'est-ce qu'on écoute ?
Ben, le Disc 4: Live at Alabamahalle
Recorded September 29 in Munich, the final concert in 1982. 
Remastered and recompiled 2016 by David Singleton and Alex R Mundy with six tracks from new audio sources. (2)


c'est un sacré concert, quand même. Même si j'ai déjà entendu 132 versions live de Indiscipline, ça reste quelque chose.

vendredi 6 janvier 2017

Steven Wilson remixe King Crimson (IV)


Non content de nous avoir un peu saoulé ces derniers jours avec ses différentes incarnations et avatars, Steven Wilson a imperturbablement continué de remixer King Crimson jusqu'à plus soif, comme si le Vieux n'allait pas finir par en claquer, de tous ces tripatouillages.
Je suis pas fana de la période Three of a Perfect Pair (1984), je venais de me faire séparer par ma copine et croupissais à nouveau chez mes parents,  mais y'a quand même cinq morceaux inédits de l’époque sur lesquels il me fallait poser les oreilles, et lesquelles, sinon les miennes.
Et y'a quand même quelques bons morceaux, même si on était descendu de quelques marches par rapport à Discipline, joyau irradiant de mille feux de la Reformation de 1981.
Three of a Perfect Pair, par rapport à Beat, c'est comme Matrix Revolutions par rapport à Matrix Reloaded : on regrette le premier reboot, pourtant médiocre.
C'est parce qu'on n'a pas encore entendu the construKction of light, et c’est un peu normal, il ne paraitra qu’en 2000, et entretemps, THRAK (1995) nous aura laissés espérer mieux, pour mieux nous faire ensuite regretter de ne pas être sourds.

https://www.mediafire.com/?f8mw75e73tl6ngk

Que dire d'autre ? La version de Three of a Perfect Pair exhumée ici fait partie du King Crimson – On (and off) The Road, 19 disc 1980s Box Set Coming 
dont c'est le Disc 6 : Three of a Perfect Pair
Mixed and produced from the original multi-track tapes by Steven Wilson and Robert Fripp (2016). Mastered by Simon Heyworth and Robert Fripp



jeudi 5 janvier 2017

Steven Wilson remixe King Crimson (III)


Non content d'avoir failli être mon Dieu Vivant lors de ses précédentes aventures de ces derniers jours, nonobstant ma prédilection pour les Dieux Morts, Steven Wilson a récemment continué de remixer King Crimson jusqu'à plus soif, comme si le Vieux n'allait pas finir par en claquer, de tous ces tripatouillages.
Je suis pas fana de la période Beat (1982) mais y'a quand même une extended version de Requiem (12'15'') sur laquelle il me fallait poser les oreilles, et lesquelles, sinon les miennes.
Et y'a quand même quelques bons morceaux, même si on était descendu de quelques marches par rapport à Discipline, joyau irradiant de mille feux de la Reformation de 1981.
Beat, par rapport à Discipline, c'est comme Matrix Reloaded par rapport à Matrix : on regrette l'original.
C'est parce qu'on n'a pas encore vu Matrix Revolutions, qui nous fera regretter Reloaded.
Ce sera l'objet du post de demain.
Soyez sages.
Don't do anything I wouldn't.

https://www.mediafire.com/?9x6q9i5wu5t8pur

 Les précédents épisodes sont ici

http://jesuisunetombe.blogspot.fr/2014/12/steven-wilson-remixe-king-crimson-ii.html

et

http://jesuisunetombe.blogspot.fr/2014/01/road-to-red-ii-steven-wilson-remixe.html

Enfin, je crois.
Je ne descends plus à la cave ces temps-ci, avec mon mal de dos.

Que dire d'autre ? La version de Beat exhumée ici fait partie du King Crimson – On (and off) The Road, 19 disc 1980s Box Set Coming dont c'est le Disc 3: Beat
Mixed and produced from the original multi-track tapes by Steven Wilson and Robert Fripp (2016). Mastered by Simon Heyworth and Robert Fripp

Voilà vouala.
Allez en paix.

mercredi 4 janvier 2017

Blackfield V (2016)



Non content d'avoir été le leader de Porcupine Tree, de remixer Yes ou King Crimson, de sortir quelles que soient les conditions météo des tétrachiées d'albums solos bruyants et pompeux, d'avoir commis des galettes de sous-Pink Floyd dans sa jeunesse, d'être le dernier Gardien du Temple du Rock Progressif, Steven Wilson joue aussi dans Blackfield.
La police ferait mieux de se pencher sur son cas, au lieu de rechercher le terroriste stambouliote.



http://www16.zippyshare.com/v/vU7Kae42/file.html

mardi 3 janvier 2017

Steven Wilson - Transience (2016)



Steven Wilson est le dernier jeune dinosaure du rock progressif vieux.

j'ai trouvé son dernier album sur un serveur russe.

http://rusfolder.com/45298336



1003ème post.
Allelouia.








lundi 2 janvier 2017

Steve Roach - Painting In The Dark (2016)



Comme le malheur, un nouveau Steve Roach n'arrive jamais seul...

dimanche 1 janvier 2017

Virta - On the Run (2016)

Un jeune lecteur me signale de l'existence de Virta.
Je lui brûle la politesse, son article ne paraitra que dans le journal de demain.




https://virta.bandcamp.com

Ca déménage sans lumbago.