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dimanche 16 avril 2023

mardi 31 décembre 2019

Talvin Singh & Rakesh Chaurasia - Vira (2001)

Pour ceux qui confondent encore Ganesh et Cthulhu (Cétéhachuellehachu, le cauchemar des correcteurs), c'est quand même pas très compliqué de les distinguer à l'oeil nu :
Ganesh est un dieu du panthéon hindou à tête d'éléphant, dieu de la sagesse et bon vivant


alors que Cthulhu est une monstrueuse entité cosmique céphalopode inventée par Amazon pour nous faire acheter des déguisements à la con avant de nous livrer à de hideuses orgies païennes


Quant à Talvin Singh, il m'a longtemps fait croire qu'il adorait Cthulhu, dieu de la morbidité moderne puisqu'il naquit en 1926 sous la plume de Lovecraft, et qu'à cette époque Talvin se présenta à moi sous la forme d'un disque inoubliable mais bourré d'électronique,
alors qu'en fait, deux ans plus tard il se prosternait devant Ganesh, âgé de plusieurs millénaires, et revenait aux sources de la musique traditionnelle.

"Souvent hindou varie,
bien fol qui sale s'y fie"

Eric Rohmer d'Hélasse,
Comédons et problèmes


https://www.mediafire.com/file/29spnl371ai0lj2/Vira.zip/file

pour ceux qui préfèrent revenir aux sources d'un Cthulhu Gravlax :
https://cryochamber.bandcamp.com/album/cthulhu

[Edit] 
Je n'ai pas trouvé la place dans l'article pour dire tout le bien que je pense de la musique de Talvin Singh et Rakesh Chaurasia, loin du son "aigu et monotone des pipeaux" qui hantait Lovecraft, qui abhorrait la musique, entre autres choses.
Tant pis, j'y reviendrai plus tard.

mardi 31 janvier 2017

[Repost] Philip Glass : Koyaanisqatsi soundtrack (1998 recording)



18/08/2009

J'ai revu Bronco Apache hier soir, mais Brute l'Encastré en guerrier indompté qui se met à cultiver du maïs pour échapper au génocide, ça vaut pas un coup de cidre.
Heureusement que selon les prophéties Hopis énoncées dans Koyaanisqatsi, et récemment réactualisées dans Home, homme blanc bientôt dégager de la biosphère comme pet sur toile cirée.
Hugh !

https://www.koyaanisqatsi.com/films/koyaanisqatsi.php

https://www.senscritique.com/film/Koyaanisqatsi/498132


31/01/2017

Avec la grippe, on revient aux films contemplatifs, qui ne nécessitent pas forcément de cerveau pour le visionnage.
Quand je pense qu'il y a des gens qui n'ont pas encore vu Koyaanisqatsi quand il est sorti il y a 30 ans... il faut qu'ils se dépêchent.
The End is near.



Je découvre que des malades l'ont diffusé à l'envers :
ça donne ISTAQSINAAYOK (ce qui en Hopi désigne sans doute la pire offense qu'on puisse faire à son ennemi)




Ce qui pose cette intéressante question :
If I watch this will I unwatch the original version ?


Bon en tout cas la musique est bonne là :

https://www.mediafire.com/?v2u31agv9r5bh72

Je jure que j'ignorais totalement que c'était le 80ème anniversaire de Philip Glass aujourd'hui.
C'est un heureux hasard.

samedi 16 juillet 2016

The Dwarf & other garden nabbotts (2016)


The Dwarf in the Naze Castle from john warsen on Vimeo.

Ca fait un moment que j'avais pas fait de vidéo à la con.
Pour les références, voyez avec les collègues de mon post précédent.

mercredi 3 février 2016

Ronu Majumdar Bansuri - Hollow Bamboo (2000)

L'autre nuit j'ai révé d'un disque de Ry Cooder qui n'existe pas, et qui était bien sympa.
Alors au réveil, j'ai cherché... c'était peut-être bien celui-là.
Qui me donne envie d'aller jouer du pipeau à six schtroumps sous des cieux plus cléments.


http://www.mediafire.com/download/xj3oez6dmhqbh7c/RMB_HB.zip

jeudi 15 mars 2012

Dans les Bardos, sans Brigitte...

Voyage avec Blueberry :

Quand Collin et Mauduit deviennent des personnages de Blueberry, la mythique BD de Jean Giraud, alias Moebius. 

 C'est une chouette idée que de tenter de pénétrer dans les albums de Blueberry pour essayer d'y prévenir ce pauvre Lieutenant Myrtille qu'il est désormais orphelin de père.
Il avait déjà perdu sa mère spirituelle Jean-Michel Charlier en 1989, d'ailleurs assez peu féminine au vu de sa production, et ne s'en était jamais vraiment remis sur le plan scénaristique, errant depuis lors dans des états proches de l'Ohio, dans l'attente d'une hypothétique et énième rédemption, depuis son renvoi de l'armée à la suite du complot pré-conspirationniste qui court de Chihuahua Pearl à Angel Face, pour moi le plus bel arc de la série même s'il manque singulièrement de flèches, qui n'arriveront que plus tard, bien que certaines se soient plantées plus tôt dans nos héros, mais chaque chose en son temps.

De plus, le procédé Collin-Mauduit® lorgne ostensiblement vers les très riches heures de la Production Radiophonique Farfelue & De Qualité, évoquant aux plus dinosauriens de nos auditeurs, au rang desquels j'ai le regret impavide de me compter, les aventures d'Adolf, le petit peintre viennois...
... avec lesquelles il tente de renouer, et y parvient parfois.
En fait assez peu, dans l'ensemble, mais si je disais cela, je leur ferais le procès inconscient de n'être pas capable de regagner mon Enfance à pied d'oreilles radiophoniquement aimantées vers des cieux plus cléments, idéalisés dans un âge d'or révolu où les aventures du Lieutenant Blueberry représentaient ma nourriture spirituelle favorite et unique, autour de l'arc "La mine de l'allemand perdu / Le spectre aux balles d'or".
Et ça, moi vivant, jamais.
Laissons les procès d'intention aux Inquisiteurs Espagnols, eux qui ne se gènent guère pour surgir providentiellement au coeur des sketches du Monty Python Flying Circus quand ils ne savent pas comment finir .
Mais pas de ça chez moi, dans mon Sublimatorium®.

Comme la radio est un média chaud, et l'on ne saurait honnêtement lui reprocher de ne produire que des sons, elle laisse l'auditeur sécréter ses propres images, dans ce siècle qui en surconsomme jusqu'à vomir, et là bon ben moi  tout de suite j'imaginais des choses un peu plus dramatiques et velues, à la Cronenberg ou Philip Dick : le cowboy inoxydable se rend compte que son univers se décompose lentement tandis que son démiurge fraîchement décédé s'éloigne dans les Bardos... c'est l'occasion salutaire mais toujours remise à demain d'une saine prise de conscience de sa mortalité, à l'instar de la décrépitude qui s'abat sur les personnages littéraires quand plus personne ne les lit…
mais ce n'est pas trop le ton de l'émission, et puis dans un format de 2 minutes, même l'immense John Warsen, du temps où il se murgeait à la 3D, ne saurait synthétiser ses obsessions mortifères au point de les rendre sensibles en 120 secondes krono, faut pas rêver.

Et puis de toute façon, il y a longtemps que Moebius avait contaminé Giraud, des pages entières de Blueberry basculent dans un univers plus proche de Castaneda que de John Ford, sans atteindre aux outrances de l'accident industriel cinématographique (je dis ça rapport aux investissement non rentabilisés, puisque ce fut le plus gros bide Gaumont de l'an 2002) qu'en avait tiré Jan Kounen, lui aussi grand amateur de psychotropes.

C'est ben ça le problème avec les tord-boyaux de la tête, c'est qu'après on n'est plus étanche, et si on est créateur de mondes, ben ça diffuse à travers les strates de l'imaginaire personnel, jusqu'au jour où on se retrouve l'otage de Palmer Eldritch.
Et il est alors bien tard pour chercher la marche arrière, qui n'est d'ailleurs pas fournie, même en option, dans ce type de véhicule.

Les Hollandais, non contents de cultiver des fromages sans trous et sans goût, et de professer autant que de pratiquer un libertarisme douteux depuis 5 décennies, se sont lancés dans la production à grand échelle d'Herbe Transgénique il y a déjà un moment, produisant une plante à la teneur inédite en THC, et quand tu tires trois taffes de skunk et qu'ensuite tu passes 4 ans à regarder tes pompes, merci bien, j'ai autre chose à faire de ma vie, si elle est d'accord.

Déjà que  j'arrive même pas à trouver une plage horaire psychologiquement idoine pour fumer celle que j'ai achetée le mois dernier, tellement que mon cerveau est le hall de gare de trains d'idées que je ne voyais plus guère s'arrêter devant chez moi avant ma cure de Fringanor®, bref et pour conclure, tant pis-tant mieux, ces 2 minutes de déconnade bouche-trou avant le journal de 8 heures de France Inter m'arrachent un pauvre sourire à l'heure où je dépose mon fils au lycée, et lui aussi.

Et j'allais oublier de faire le joint avec une aventure littéraire nettement plus ambitieuse et carrément  jubilatoire, sur le même thème de la littérature contaminée par le réel et vice-versa, dans ce roman de Jjasper Fforde, qui gagne au passage le jambonneau offert au lauréat du concours du patronyme ressemblant à s'y méprendre aux mots de passe générés aléatoirement par les petits frères et soeurs du défunt Megaupload au moment de télécharger les fichiers convoités, ouvrage si réussi que je n'ai pas lu les autres de peur d'être déçu, un peu comme les Japonais qui se font hara-kiri quand ils pensent qu'ils sont au top et que maintenant, ça ne peut que redescendre.



Ah ça, pour fumer des clopos en salle de rédaction
à l'heure où nous mettons sous stress, 
alors que frémissent les rotatives et que nous n'avons plus rien à nous mettre,
hormis une robe de chanvre en pilou cotonneux,
à la faveur de ces insomnies où d'autres en profiteraient 
pour rompre le pacte de Varsovit 
et tenter d'envahir la Pologne de leurs femme,
si elle ne dormait du sommeil du travailleur social épuisé, 
ah ça, on est .

Merci à Plouf pour le titre et à Wikipedia pour les infos pertinentes, surtout depuis que je sais ce que je cherche.
J'ignorais la teneur réelle du projet bloqué par les héritiers de Charlier "Bloub 1900", où la teneur en peyotl semblait définitivement l'emporter sur les cruchons de Jack Daniels, et finalement il vaut peut-être mieux qu'il reste dans les limbes, comme le Dune de Jodorowski.

mercredi 7 mars 2012

Tortue molle - John Warsen, vers 1986





J'étais amoureux d'une danseuse contemporaine qui m'avait initié à Carla Bley.
Moi je l'aurais bien initiée à autre chose, sans avoir les moyens de mes ambitions.
Je m'attachais - m'entichais vraiment de n'importe qui, à l'époque.
Pas comme maintenant.
J'avais voulu faire une vidéo pour elle, sur une chorégraphie qu'elle avait pondu exprès.
48 heures avant le tournage, un pote d'un autre pote a eu l'idée lumineuse de nous faire avaler une pleine cocotte minute d'infusion de boutons de pavot, soi-disant qu'on allait tripper grave.
Ah ça, pour tripper, on a trippé : pas d'hallu ni d'extase, mais impossible de dormir ou d'avaler quoi que ce soit, même liquide, sans le rendre immédiatement sur ses chaussures pendant les 3 jours suivants, où ma température intérieure rejoignait l'extérieure, autour des 38°.
On a eu de la chance de pas mourir de déshydratation.
Et mon petit tournage-hommage ne s'en est jamais remis, du coup j'ai noyé les fragments de Djetie avec d'autres, une nuit de tête à tête avec une régie d'effets spéciaux et une bouteille de Jack Daniels.
Va savoir ce qu'est devenu R*, ce fils de mineurs carcassonnais que la perspective de l'ascenseur social à base d'études de sociologie et d'huile de cannabis a rendu à moitié fou, la dernière fois que je l'ai vu son foie semblait au bord de l'explosion.
Olive et Joce, ça va, depuis mon accident chimique j'ai repris contact, ils ont l'air bien, merci.
Et Baratoux ? pas de nouvelles pour l'instant, il finira peut-être par se manifester.
Ca m'a un peu guéri de l'art vidéo, finalement.


mercredi 29 février 2012

Tommy

Je ne vous ferai pas l'insulte de vous rappeler qui était ce Tommy, qui à l'estomac frappa les ados pompidoliens.
Mais à l'écoute des instrumentaux du CD 2, moi je dis que pour faire du neuf avec du vieux, quand même, ils sont forts ces japonais.
Et pendant que j'y suis à vous tenir la jambe, je trouve la bande-son moins kitch que le film.
Empreinte d'une certaine pureté, même.
Rappelons aussi que Keith Moon, selon les dires non avérés de mon ancien rédacteur en chef quand je bossais à Culture Rock sur M6, a eu la mort la plus con du rock'n'roll par overdose de cachets pour arrêter de boire.
Paix à son âme.



jeudi 23 février 2012

le club des incorrigibles optimistes

- extraits de correspondance privée, du désert -

Q :
Ah oui, merde, j'suis con (ou pas bien réveillé, quoique depuis un moment déjà), je
voulais te parler d'un bouquin, à moi offert par ma femme et mes gosses pour mon récent
annive, un vrai joyau je dois dire et j'suis sincère, je sais pas si tu trouves le temps
de lire parfois, mais là, juré, ça vaut grave le pène (pas la peine, Marine)

ça s'appelle "le club des incorrigibles optimistes" de jean-michel guenassia, c'est dans
le livre de poche N°32130, et si ça m'a fait penser à toit ^, c'est qu'à la page 563,
j'ai fait une vieille tache de gras, d'une forme africaine, car je venais de lire (tout
en dégustant un avocat sauce cocktail à ma cantine du coin de la rue, d'où l'attache) :

"...Le Club était le dernier endroit où un secret était gardé. Ce que l'un savait, les
autres l'apprenaient. Les confidences chuchotées à l'oreille, à ne révéler sous aucun
prétexte, étaient transmises avec la promesse de les conserver à jamais : "Tu me connais.
Je suis une tombe." Elles étaient dévoilées sous la même condition et ils juraient tous
qu'ils ne la répéteraient à personne. "Ou alors, on ne peut plus avoir confiance en un
ami."..."


C'est pas tous les jours qu'on peut lire "je suis une tombe" suivi de cyprès par
"répéteraient à personne", moi j'dis.
Ce sidi (qui bat l'beur et l'argent du zebda), j'avais bien compris par ton blogue que
t'étais à la semaine des As ce week-end, que j't'enviais, mais on peut pas tout fer, car
sache aussi que je suis prési du plus minable club de basket en france dans le monde (le
Sporting Club de G*, si si)
j'espère que t'as su goûter la victoire de greg beugnot et de steed tchicamboud, dit
l'escroc, car ça, c'est "des hommes selon mon coeur de patate "

R :
Ooh, bien vu l'aveugle, mais c'est que je vais en faire un article, de ta success story :
ne sommes-nous pas tous des incorrigibles optimistes juifs allemands, avec néanmoins quelque chose de T'es né si accroché au bout de la chaussure ?
moi je fais des efforts pour m'aigrir, mais franchement en ce moment y'a pas moyen.
Bref, ce week-end, j'étais en goguette du côté de Roanne avec des journalistes sportifs, comme on peut le subodorer dans mes gazettes regazéifiées avec leur propre gaz, et l'un deux, vieux briscard cahin-quincagénaire qui était partisan mais revenu réglisse de tout mais pas à pied car décimé par la polio, il naviguait à roulettes dans sa cabine à Paulo, et quand je lui sortais son fauteuil du coffre de la voiture je le lui glissais près de la portière passager en lui disant d'un air zobséqu(i)eux "...si Monsieur le Baron veut se donner la peine", et ça le faisait marrer, bref, je sais que c'est mal de se vanter de ses bonnes actions qui se doivent d'être accomplies en toute discrétion sinon ça compte pour du beurre sur le plan karmique, mais que veux-tu internet nous contraint aussi parfois et plus souvent qu'à mon tour à dévisager l'intimité psychologique d'endives indues aux dents longues et aux barbes naissantes sous le hâle bleuissant des écrans plasma et en tout cas au milieu d'une conversation où l'on échangeait moult secrets d'alcôves sur la vie des basketteurs professionnels, partie fine entre ramis dans lequel je n'ai guère de cartes à jouer dans mon havresac ni dans ma manche,car au risque exquis de te décevoir, je n'entrave que pouique à toutes ces agitations : j'ai déjà trop peu de temps pour faire du sport (dans ma jeunesse j'étais champion de Kart de Phrance en Masturbation Sur Terre Battue à Roland Gars Rose, discipline qui pène à recevoir l'avale de la Fédé car ils ont le tuyau d'échappement au ras du gazon)
...mais alors en regarder à la téloche, ça me dépasse complètement.
Ca m'indiffère à un point que j'en viendrais presque à regretter de ne plus avoir la N.
Donc au milieu de cette randonnée automobile riche en confidences sur la vie des stars déchues du basket professionnel, monsieur le Baron nous balance "oui mais moi tu sais je dirai rien, je suis une tombe, et est-ce que tu en connais beaucoup des gens qui puissent ainsi affirmer leur mutisme avec autant de panache", et alors les z'autres convives, que j'avais déjà largement péniblés avec mes délires blogguesques auto-promotionnels, ils ont bien ri sous cape, et heureusement le 7ème de cavalerie qui passait par là  est arrivé juste avant Zorro et a dispersé la foule des mécontents.
Bonne journée, mon choupinet.
Tu me donnes du coeur à l'ouvrage.

Tiens, dis donc, pour un échange à 6 du mat', je nous trouve assez frais, je ferai un petit article là-dessus dès que j'aurai une main libre.
Cessons donc cette complicité fratrigène, dé-Guenons ensemble avec René, et qu'on en finisse !

Deux des protes à Gonistes de cette ténébreuse affaire
interpellés à leur sortie de chez Castel, 25 ans après l'effet !
Mais que fait la poulice ?

dimanche 19 février 2012

débriefing sur le vif & nettoyage à sec

- extraits de mails -

Yo ** !

** m'a écrit ce matin qu'il était vachement content pour nous trois que tu sois d'accord pour diffuser DD et Mirlaine sur mon blurg, et d'autres choses plus intimes que je révèlerai plus tard au Grand Pubik pour préserver notre intimité trifonique et pour pas lasser mon supposé auditoire.
Sinon, suite à notre conversation téléfonik, moi aussi avant j'avais des rêgles douloureuses et de la difficulté à convertir des mp3, mais depuis que je suis saoul Seroplex® et que j'utilise All to mp3
ma vie a vraiment changé, mes chemises sont plus blanches et mon hygiène osso-buccodentaire est maintenant irréprochable, tu peux me fouiller je suis clean.

Avec toutes ces émotions, j'ai oublié de te re-re-re-demander si tu n'avais pas une copie du morceau "*" et s'il était mettable en ligne, à l'instar de certaines morues dont je tairai les noms par respect de leur vie privée.

J'ai aussi retrouvé deux inédits à toi dont j'ai paumé les noms quand tu me les avais envoyés, je les mettrais bien dans le paket kdo sur mon Gueblo, je te les bennerai de la mézon cet aprème pour que tu me donnes ton aval et ta bénédiélectrocution ourbite et hors bite, car le percredi après-midi le père Warson il a poney avec sa fifille et si jeune mabuse c'est pas tous les mercredis dimanche mais ce mois-ci ça tombe aujourd'hui...
Yahoo !
bien que cet aprème, il faudra peut-être passer les poneys au micro-ondes pour leur décongeler les rognons...
A ce titre, connais tu l'excellent article de fond publié jadis et naguère sur la question du poney sur la somptueuse désencyclopédie qui ne recule vraiment devant aucune facilité pour faire rire ses lecteurs ?
Bref, Jabrèje pour ne pas rater la pub, Bonne journée ensoleillée à l'écoute de nos matinales ! 

Non coché


R : (aussi inattendue qu'un mail qui n'attend pas de réponse de par son ton péremptoire qui assène des vérités bien mal acquises, celle-ci provient du comparse à qui le précédent envoi n'était pas adressé, lui qui n'avait envie de rien eu droit à c'qu'il n'attendait pas comme le chantait HFT dans "les filles de la Rochelle ont attrapé le scorbut")

Oui, bin ouais, moi c'est tôt le matin que je démoule, c'est comme ça et pi c'est tout.

Surtout ce matin, où pour la tant et tantième fois, mon pote, que dis-je mon frangin
**, çui avec qui j'ai fait pis que pendre mes abattis à l'horizon chimérique de la
création sonore et pétomaniaque, Dédé donc (ma fille ** me l'a dit hier encore, bin
tout le monde sait que c'est toi, Mireille, papa ! j'sais pas vous mais moi ça fait drôle
de se faire traiter de tafiole par sa propre fille aînée, heureusement j'en ai deux
autres, de filles, qui sont beaucoup plus respectueuses de leur père avéré, merci à
*** d'avoir insisté), Dédé donc a encore oublié ma date d'anniversaire (alors
que moi pas), car ses théières, si, si, mais j'm'en fous, je l'aime tellement et son
insouciance mathématique qui était une des clés de notre création commune si je ne
m'abuse.

Le 7 Février 1959, donc, je suis naqui, c'était, cette année-là, le dernier jour de
l'année du Chien, et ceci explique ma fidélité qu'elle est si absolue car je suis Braque,
c'est un fait vérifié lors d'une expérience transsubstantielle il y a quelques mois, je
vous raconterai ça ou pas.

Ce qui fait qu'hier, j'ai juste atteint la Mayenne, un peu comme d'hab' pour ce qui est
de tous les nombreux exams passés dans le passé, et donc, faudra sans doute me supporter
encore cinquante-trois autres ans, pour ceux qui seront encore las, ça nous amène en 2065
et j'ai même pas peur.

Hier soir j'ai relu, John/*/Warsen ou quel que soit le patronyme
qui t'inflige, ta confession du début de l'année, celle où tu racontes si caninement tes
errances et ta sortie du labyrinthe de tes angoisses existentielles.
Comme je ramène toujours tout à moi après avoir testé son universalité, ça m'a fait
penser à ça (c'est p285 de "Pardonne l'espoir", je sais que c'est salaud comme accroche
publicitaire et comme invite à lire tout ce qui précède, mais tout se mérite, mon cher
cousin Nobody, tout se mérite dans ce monde haut) :

"...David se perdit dans tous ses méandres et navigua dans ce magma sans
trouver de longtemps l'haleine. Il plongeait, remontait avec la température,
grelottait et suait encore.
Des siècles durant.
Un jour, une idée naquit, lumineuse comme un phare, solide comme un
radeau auquel s'accrocher pour parer la noyade.
Survivre.
Il n'y avait pas d'autre bon sens à son histoire plus forte que lui-même. Il
était comme ses pères, un survivant, un témoin.
Oui, mais Edgar avait sauté avant son atterrissage.
Devait-il lui aussi desserrer ses doigts et se laisser couler ?
Fameuse question qui le tint en sueur un autre très long mauvais temps.
Jusqu'à ce qu'il distingue sa différence et que l'idée d'abandonner la vie
s'éloigne de lui, tel un sens interdit..."

Il y a tant d'histoires enchevêtrées dans nos destins parallèles que nul n'est besoin à
mon sens de se poser plus de questions. Comme je te l'ai dit téléphoniquement dimanche,
tu m'as fait comprendre une chose essentielle, que d'ailleurs on n'avait jamais été
capable de se dire, * et oim, Dédé et Mireille, dans un sens c'est passé (le rêve de
gloire ou de fortune ou de je ne sais quoi qui leur collait aux tubes, celui-là s'était
teint), mais dans le bon (sens), ça vit, la preuve, toi, et c'est dégueulasse et pas
propre de rester assis dessus, voire même ça pue du cul.

Donc, bien sûr vas-y cours et nous venge, et du même coup, si tu as le courage de te
plonger dans le Degré Chien, fais y pareil puisque c'est autre chose.

Je vous embrasse chaleureusement si vous le permettez, je vais m'occuper, moi aussi, de
mes poules et du feu, je me sens libéré d'un petit pois.

Mon Nom Est Personne.

dimanche 12 février 2012

Un dimanche sous la neige - John Warsen, 2012


A force de déterrer toutes ces archives vidéo issues d'un autre âge, on pourrait me meuh prendre pour un passéiste engoncé dans l'informe pardessus de la nauséabonde nostalgie, ce qui ne serait pas très hygiénique.
Il fallait réagir.
5 heures de tournage le ouïkende dernier,
1 heure de rushes,
2 grosses journées de montage
grappillées au Pan qui Tasse.

C'est le métier qui rentre.

Le tout pour un budget légèrement inférieur à celui de Van Gogh sous Séroplex®.

Edit du 18/02/12 : j'ai ré-uploadé le clip en HD.

mardi 17 janvier 2012

Michel Benita & Manu Codjia -Ramblin' (2008)

 J'aime bien ce que fait Michel Benita en electro-jazz (Drastic, Ethics)



Mais là, il me coupe la chique en faisant un pas de côté vers le folk atmosphérique.
Cette année, j'achète des disques, vous faites ce que vous voulez :

 on peut l'écouter ici,

et l'acheter .

Nous vivons une époque moderne.

Sont-y pas beaux ?
On s'en fout, du moment qu'y jouent bien.


samedi 12 septembre 2009

Hariprasad Chaurasia - Rag Lalit (1988)


http://en.wikipedia.org/wiki/Hariprasad_Chaurasia



quel souffle !
j'ai fumé pendant 25 ans, passque la cigarette elle fait rien qu'à crééer le manque qu'elle prétend combler, et je vois bien que c'est ça qui m'empèche de jouer de la flûte comme lui...

partie 1

partie 2

vendredi 28 août 2009

Jon Hassell : Power Spot (1986)


j'ai découvert ici celui-là que j'ignorais
(on peu pa tou savouar lol)
et qui est très bien pour ceux qui se pètent le jon.

01. power spot 7:07
02. passage d.e. 5:25
03. solaire 6:49
04. miracle steps 4:21
05. wing melodies 7:33
06. the elephant and the orchid 11:08
07. air 5:20

http://www.megaupload.com/?d=PQFSSEJ0

samedi 7 mars 2009

talvin singh - ok (1999)


"En mêlant l'électronique et les musiques traditionnelles, ce citoyen New Age donne une âme à la techno"

Virtuose, wonderboy, petit génie: les qualificatifs pleuvent à l'évocation du nom de Talvin Singh. Ce DJ de 28 ans, coqueluche des stars (il a remixé Neneh Cherry, Björk et Madonna), joue dans les stades, en première partie de Garbage ou de Massive Attack. Cordes + jungle + world: il n'est pas le premier cuistot à touiller un tel mélange. Mais à l'exercice il s'avère un chef, aussi habile dans la maîtrise de l'électronique que dans l'art sacré des tablas.

La veille, ce jeune homme pressé a assuré la dernière de ses soirées à The End, une boîte techno de l'East End londonien, et, le jour même, bouclé un tournage dans lequel il campait son propre rôle. Il travaille à un nouvel album avec des musiciens indiens, des violonistes moscovites et des poètes de la spoken word génération. Il gère aussi une boutique de mode (qui expose ses prototypes de chaussures) et s'occupe d'une galerie de jeunes artistes asiatiques. Car, comme si cela ne suffisait pas, il se dit passionné par les couleurs et s'est mis à peindre.

Nourri à Police, à The Jam et à la techno-pop, ce gosse émerveillé se dit anglais avant tout. Rien ne le hérisse plus que d'être étiqueté Asian. Citoyen d'une ancienne capitale impériale qui, au bout d'un demi-siècle, a baissé la garde pour accepter les cultures de la planète, il se trouve d'ailleurs plus d'affinités avec les West Indies et le dub des Jamaïquains qu'avec la banghra, la techno-pop indo-pakistanaise.

Sur OK, son dernier album (Island), Talvin livre un émouvant hommage à son père, expulsé d'Ouganda par Idi Amin Dada (Moonbasstic), et plonge dans ses racines. «Chaque hiver, je retourne en Inde pour une période de trois mois, à Bombay essentiellement, ville plus folle que New York. J'étudie les tablas avec mon maître. Mais j'ai aussi mes planques en dehors de la ville. Ou bien je prends un de ces trains interminables et je rêve en regardant par la fenêtre.»

Océan de sons, où chaque vague apporte une ambiance unique, OK est une réminiscence de mondes imaginaires et de civilisations englouties. Sur un des titres, Eclipse, Singh restitue même les cris des singes paniqués par une éclipse solaire en Inde. Et donne une âme à la techno. «Quand on me demande si je suis spirituel, je réponds non. Car la spiritualité, c'est la connaissance. Or moi, je suis constamment en apprentissage. L'illumination, ça n'a pas à voir avec le fait d'avoir vu la Lumière. C'est un processus. Pas un but ni un résultat.»

Catalyseur sophistiqué, Talvin Singh met à contribution des chanteurs et percussionnistes indiens (le maître de sarangi Ustad Sultan Khan) et des musiciens occidentaux (l'Américain Bill Laswell, à la basse, ou le chanteur Cleveland Watkiss). Il mêle classique et techno sérielle, folk traditionnel et jazz cool. Epiques et fluides, ses compositions annoncent, dit-on, la musique du XXIe siècle. Du New Age dans le meilleur sens du terme.

source : l'Express


Moâ je dis que c'est parfois bruyant, confus, inspiré, et beau. Comme la vie, quoi.