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samedi 24 novembre 2018

Radiohead - The Numbers (2016)

J'avoue vous avoir très mal vendu l'album précédent, je ne suis pas parvenu à expliquer pourquoi Lucinda Williams était une chanteuse essentielle à la scène actuelle, qui se limite pour moi aux bords de mon écran 27 pouces, mais ça pourrait changer car j'ai vu que Steven Wilson passait dans le coin en janvier prochain.
Lucinda Williams qui fréquenta pendant son enfance les écrivains amis de son père, notamment Flannery O'Connor chez laquelle elle courait après les paons lorsqu'elle avait cinq ans, ce qui en dit long sur la genèse de son album-phare « Des roues de voiture sur une route gravillonnée », ce qui en dit long sur le potentiel d'impuissance de la langue française à traduire les envolées lyriques de l’anglais américain.


Comme promis, Lucinda singe Jamie Lee.
Ou alors, c'est l'inverse.
Lucinda qui pouvait imiter Jamie Lee Curtis dans n'importe quel film de Jean Charpentier.
Lucinda dont les paroles de la chanson "We've Come Too Far to Turn Around" furent tellement massacrées à la traduction que même les baltringues et les frustrés qui prétendent (en parlant des traductions mais en pensant aux femmes qu'ils n'ont pu avoir) que quand elles sont belles elles ne sont pas fidèles, n'ont rien pu faire.
Lucinda dont l'oncle incarné et réincarné Wikipedia Williams, colporte à qui veut bien l'entendre la rumeur selon laquelle Bob Dylan fut une de ses influences majeures.


Bob Dylan dont j'avais bien envie de rediffuser aujourd'hui When the Deal Goes Down, parce que la chanson m'émeut et que le billet est bien torché, mais pourquoi donc prendre le risque de reposter un article qui a déjà été reposté ? ça s'appelle du recyclage, et c'est puni par la Loi, mais surtout ça ressemblerait aux Shadoks dans leurs pires errements :
" Le Marin Shadok avait observé que l'eau, à l'avant des bateaux, avait souvent tendance à se transformer subitement en icebergs, en cailloux, en baleines ou même en rien du tout. Mais il avait remarqué aussi qu'à l'arrière des bateaux, il y avait toujours de l'eau qui ne servait à rien. Et pour continuer d'avancer, il ordonna que l'on récupère cette eau-là pour la mettre à l'avant. De sorte que, pendant que les Shadoks d'en haut ramaient l'eau, ceux d'en bas la récupéraient pour que ceux d'en haut la re-rament. C'était un système de navigation ingénieux mais épuisant et on pouvait se demander si les valeureux marins pourraient aller comme ça jusqu'à l'autre bout du cosmos… "

Merci Télédrama, ô journal des sémillants seniors toujours plein de ressources inusitées...
Pour éviter ce sort funeste je me suis laissé happer/engloutir par la fenêtre de suggestion Youtube qui me propose un clip de Radiohead filmé par Paul Thomas Anderson, excusez-du pneu, et pourtant "Je n’ai pas pour habitude / de mater des clips youtube / et quand on m’en envoie / je n’les regarde pas"
Georges Brassens, « la mauvaise réputation adresse ip » et donc voici sans plus tarder cette vidéo bouleversante et très intelligemment filmée de Radiohead, qui j’espère, te plaira, et te rappellera les plaisirs que nous prenions à jouer de la guitare ensemble au cours de soirées trop courtes et trop rares, Radiohead dont je n'attendais plus rien depuis OK Computer dont "Karma Police" pourrait servir d'hymne aux gilets jaunes, mais là on est plutôt dans la protest-song acoustique, bien que cette chanson résonne comme son nom de Venise dans Calcutta désert et puisse être l'objet de mille exégèses, d'ailleurs entre nous ça ne m'étonnerait pas d'apprendre que Lucinda Williams est la belle-mère par alliance de Thom Yorke, Thom Yorke qui se sent peut-être aussi seul que le fantôme de Dave Bowman dans la station Mir en déroute, mais je n'irai pas par là, je descends ici pour attraper ma correspondance, que j'aurais tendance à négliger ces derniers temps.




vendredi 23 novembre 2018

Charles Lloyd & The Marvels + Lucinda Williams - Vanished Gardens (2018)

Entendu sur le disque :
"Même si tu voulais pleurer, tu pourrais pas".
C'est pourtant pas faute d'essayer !
Mais l'émotion c'est comme la bandaison papa ça n'se commande pas  (Brassens, "Fernande").
Flûte à six Schtroumpfs, je ne voulais pas écrire un nouvel article ici, j'étais parti à en rédiger un sur mon autre blurg.
Mais j'ai commencé à écouter Vanished Gardens, le disque.
Faut jamais faire ça, quand on a un blog musical. Vaut mieux se crever les tympans et tout rédiger au pif, à partir de chroniques de Télérama et des Inrocks rédigées en langue des signes, découpées dans le journal des sourds et des malembouchés par un malcomprenant aux doigts gourds et recopiées en braille par un aveugle parkinsonien, et enquiller les uploads dans la colonne de droite, enlève pas tes lunettes et goûte comme ça sent bon, t'occupe pas des signaux et remets du charbon, c'est autant de temps de gagné pour faire autre chose.
La première fois que j'ai entendu Lucinda Williams, c'était sur la bande-son de Crazy Heart, un film de coboyes qui m'a beaucoup touché dans lequel ce vieux filou de Jeff Bridges incarne un chanteur de country de troisième zone complètement au bout du rouleau, genre Tom Waits s'il n'avait pas rencontré Kathleen Brennan en '78.
Plus tard, le réalisateur de Crazy Heart tournera Hostiles, un western avec de vrais Indiens mais la bande originale sera signée Max Richter, qui est à Tom Waits ce que Eric Zemmour est au Dalaï-lama : pas grand chose.



En tout cas, Lucinda Williams chantait avec une belle énergie dans la bande-son de Crazy Heart :
"Tu m'as pris ma joie / et je ne te veux plus / tu n'avais pas le droit / de me prendre ma joie / et je veux la récupérer" sur une rythmique hard-blues pas piquée des canetons, mais il faut bien deux ou trois potes guitaristes manchots pour faire sonner ça comme il faut.
Et je m'étais dit que parmi toute la bande de radasses qui font des reprises de Tom Waits au lieu de finir le repassage et de préparer le dîner pendant que je redonne un zeste de cohérence au chaos culturel ambiant, c'était bien la seule qui jouissait d'une légitimité naturelle à reprendre le vieux Tom, avec une voix et un tempérament ça comme.
Le vieux Tom qu'on se tape pendant tout un segment du dernier Netflix des frères Coen, et que par moments on dirait du Lucky Luke, et à d'autres moments c'est juste un brouillon. Un peu comme sur mon blog, quoi. Je dois avoir un frère qui sommeille en moi, s'il se réveille j'espère qu'il ne voudra pas se digivolver en fille comme les soeurs Wachowsky, sinon ça va devenir compliqué.
Et v'là-t'y pas que je la retrouve ici, Lucinda Williams, à fricoter avec un saxophoniste de 80 balais qui a l'air d'avoir fait plein de choses géniales dans sa vie, et puis comme par hasard, parmi tout ce que la ville produit de sportif et de sain qui vient taper le carton, y'a ce vieux briscard de Bill Frisell... le guitariste qui mène tellement de projets en parallèle qu'il croit que sa femme est une face B... (rires enregistrés plutot faiblards)
...passé l'intro au saxo de We've Come Too Far to Turn Around, on sent poindre à partir de zéro minute cinquante cinq secondes dans l'arrière-gorge de Lucinda Williams une de ces putains de protest-songs dont les Zaméricains ont le secret

Nous avons regardé dans les yeux du mal
Nous avons dansé lentement avec le diable
Nous nous sommes assis à sa table
Et partagé avec lui au festin
Nous avons avalé le liquide de ses mensonges
Toléré celui que nous méprisons
Été égaré par son déguisement
Trompé par ses croyances

(je vous laisse imaginer comment ça finit)



le lien vers l'album et tout ce qu'on peut dire d'intelligent dessus

il est en écoute ici


samedi 13 mai 2017

[Exhumation] Steve Earle – I’ll Never Get Out Of This World Alive (2011)


7/04/2014

Voici ma nouvelle idole des vieux.
Repéré sur la B.O.de Trous détectives, évidemment.
Et puis en trois clicks, bon sang mais c'est bien sûr !
C'est lui qui jouait Harley Wyatt dans Treme !
Et Walon dans The Wire ! Vu la vie agitée qui fut la sienne, c'est des rôles de re-composition.
"Je ne sortirai pas de ce monde vivant" : avec un titre comme ça, il ne pouvait que finir sur ma tombe, celui-là. Très bon album d'americana, parmi une discographie déjà bien encombrée de pépites que je n'ai pas écoutées, des fois la vie est trop courte pour tout télécharger.
On attend avec impatience l'album suivant : "Snif, je me manque déjà".
En plus il a été produit par T-Bone Burnett, alors takavouar.


https://steveearle.bandcamp.com/album/ill-never-get-out-of-this-world-alive

 [Edit du 13/05/2017] 

Les liens Soundcloud étaient mourus, et personne ne me disait rien.
Et comme j'ai l'air parti à redécouvrir des musiques sympa en regardant des séries télé, allons-y :
2 titres enchainés pour le prix de O !






lundi 16 janvier 2017

The Handsome Family - Unseen (2016)

Souvenez-vous du générique de True Détective saison 1 : 
C'était eux.



Et souvenez-vous de ce mémorable billet à la gloire de Singing Bones, leur album de 2003 :



Ce post a comptabilisé 2675 vues selon le Ministère du Blasphème et du Download.
Qui s'est déplacé en personne jusqu'à mon humble chaumine (avec des chiens et des riotguns, même qu'ils ont fait peur au chat) pour me faire retirer les fichiers.
Du jamais vu.

Hé ben la Handsome Family, hé ben ils ont fait un nouveau disque.
Le problème, c'est que c'est toujours un peu le même.
Pas le mème du chien avec un chapeau dans l'incendie en flammes®, le même disque.

Il a beau s'appeler Unseen, il est aussi vénéneux et lymphatique que les précédents.
C'est l'éternel problème, avec les artisses : quand ils semblent éprouver la joie de taper toujours sur le même clou, on leur reproche de radoter. 
Et quand ils changent d'inspiration, on ne s'y reconnait plus; sauf ceux qui ont fait du changement permanent une marque de fabrique, comme Bowie ou Bashoungue.



http://exystence.net/blog/2017/01/14/the-handsome-family-unseen-limited-edition-2016/#more-94009

http://www.handsomefamily.com/unseenlyrics.html






lundi 20 juin 2016

Leon Redbone - If We Never Meet Again This Side Of Heaven (1977)

J'comprends pas. On est le 20 juin, et il pleut pire qu'au Hellfest.
Dieu serait-il pleurnichard ?
Ca me donne envie d'écouter un vieux disque, tiens.
Maria, branchez donc l'électrophone.



Soon we'll come to the end of life's journey
And perhaps we'll never meet anymore
'Til we gather in heaven's bright city…
Far away on that beautiful shore

If we never meet again this side of heaven
As we struggle through this world and its strife
There's another meeting place somewhere in heaven
By the side of river of life

Where the roses bloom forever
And where separation comes no more
If we never meet again this side of heaven
I will meet you on that beautiful shore

O they say we shall meet by the river
Where no storm clouds ever darken the sky
And they say we'll be happy in heaven
In that wonderful sweet by and by

If we never meet again this side of heaven
As we struggle through this world and its strife
There's another meeting place somewhere in heaven
By the side of river of life

Where the roses bloom forever
And where separation comes no more
If we never meet again this side of heaven
I will meet you on that beautiful shore

J'adore toutes ces vieilles chansons du folklore américain reprises par Leon Redbone.
Celle-là en particulier, parce qu'elle est très coeur d'artichaut, avec les choeurs qui font Ououououou, et qu'elle s'inscrit au coeur de la tradition "demain ça sera vachement mieux"... ce qui est insupportablement faux si je me sors pas les doigts du cul dès aujourd'hui, puisqu'aujourd'hui c'est le hier de demain.
Bref.
En voulant écouter If We Never Meet Again sur Youtube, j'ai trouvé le mot d'adieu de Leon posé sous la commode :

"Well folks, after many enjoyable decades of creating wonderful music, television commercials, talk show appearances and much more, the time has come for the Ole Redbone to officially retire from both public appearances and recording. Health has been a matter of concern for some time now &  It has become too challenging to continue the full range of professional activities. From this day onward the Legacy of Leon Redbone will continue on in the hearts and minds of the people of this world, and I am sure the Redbone will be dearly missed by all. On a more happy note, a NEW double album of previously unreleased Leon Redbone music will be released in the near future currently titled "A Long Way Home", a collection of solo performances, both live and studio, dating from 1972 onward.  Their will also be a Leon Redbone Documentary titled "Please Don't Talk About Me When I'm Gone: The Search for Leon Redbone" which is currently in the works.The night is for sleeping, the day is for resting."

Ah, le putain de batard qui se débine pour raisons de santé.
Un gros feignant, ouais, comme tous les artistes.
J'espère qu'en arrivant au Paradis, Lemmy Kilminster va lui mettre un bon coup de basse dans la tronche avant de l'amener voir les 72 putes vierges tellement belles que si la Beauté se mangeait en salade, on mourrait étouffé rien qu'à les regarder.


Leon Redbone tente de passer incognito en se déguisant en José Bové, 
auprès d'un individu non identifié qui essaie de se faire passer pour Joe Strummer, 
mais franchement, on nous la fait pas, à nous.

samedi 12 avril 2014

Hellwood - Chainsaw of Life (2006)

Séki Hellwood ?

Ben c'est l'union temporaire de Johnny Dowd et de Jim White, le temps d'un album.

Oui mais séki Johnny Dowd

Et séki Jim White ?

A part moi et le tenancier du Club des Mangeurs de disques, y'a pas grand monde que les réponses intéressent.

Si vous voulez mon avis, on serait encore en plein dark americana que ça ne m'étonnerait guère.

Ne manquent que Mathew Mac Cochonnou et Woody Harrelson aux choeurs masculins.

De toute façon, si vous n'avez jamais pris la tronçonneuse de la vie dans la face, ce disque n'est pas pour vous.
Nananère.


http://www.mediafire.com/download/ll5p2ulp3e5qpe8/HW_COL.zip

mercredi 9 avril 2014

Micah P. Hinson – And The Nothing (2014)

La voix est brisée, très proche de celle de Johnny Dowd, alors qu'il a vingt ans de moins que son non-illustre ainé, que nous saluerons demain.
C'est normal, il a eu un très grave accident de voiture en Espagne, et il a été obligé de réaliser cet album sans les mains, je l'ai lu dans Gala.
Moi aussi, j'ai eu un très grave accident de voiture en Espagne, mais j'ai pas fait d'album après, et heureusement, il n'aurait pas été aussi réussi que celui-là.


A noter que Micah P. Hinson, bien qu'il soit un outlaw de l'americana, n'a absolument pas participé du tout à la bande son de True Detective.

Ca tombe bien, il faut que je m'entraine à ne plus en parler.

J'aurais bien attaqué un nouveau running gag avec The Red Road, mais c'est nettement moins abouti dans le genre Big Bazar Psychopathologique.
Et je viens d'aller voir Nebraska, un film américain qui est l'antithèse de toutes ces séries anxiogènes, et c'est pas plus mal, ça serait même moins pire.
J'en ai, de la chance.

mardi 8 avril 2014

The Handsome Family - Singing Bones (2003)

Encore une trouvaille tombée du camion plein à ras bords de la sélection musicale concoctée par T-Bone Burnett pour la série True Detective : The Handsome Family signe la musique du générique.
Dans les milieux autorisés, on murmure que c'est  soit de l'alternative country, soit du dark americana.
Le chanteur a été étiqueté bipolaire par la psychiatrie, il était donc prédestiné à se retrouver piraté sur les blogs musicaux de ceux qui alternent entre des états larvés de sociopathie audiophile et des stases mélancoliques de sociophilie audiopathe.
C'est plein d'une langueur vénéneuse, nourrie d'influences western et de colchiques mexicains.
Surtout quand on pratique le binge-listening à partir de leurs 10 albums studio, après avoir tâté du binge-drinking et du binge-watching.





Dimanche dernier, en allant ramasser des respountchous,
 je les ai croisés dans le petit bois derrière chez moi.
Je leur ai dit tout le bien que je pensais de leur roborative production.
Du coup ils nous ont invité à l'apéro bipolaire : Caouettes et Seroplex®.

dimanche 6 avril 2014

John Mellencamp, T-Bone Burnett, Stephen King – Ghost Brothers of Darkland County (2013)

Quand j'étais petit, j'écoutais avec ferveur le disque 25 cm du Livre de la Jungle raconté par Serge Reggiani. 
Dans la cire vierge de mon cerveau d'enfant, la mise en ondes flamboyante creusait ses sillons tonitruants. 
La jungle était beaucoup plus inquiétante et les animaux beaucoup moins nunuches que dans la version Disney.
Il n'y avait pas toutes ces merveilleuses chansons à la con style "il en faut peu pour être heureux", ode typiquement anglo-saxon à une frugalité qu'ils sont bien infoutus de pratiquer.
Et puis quand on est petit, on n'a pas l'imaginaire saturé par tous les livres et les films qu'on découvrira plus tard.
A partir d'une histoire interprétée par des récitants convaincus et de quelques bruitages idoines, on part en live comme qui rigole.
Ô temps bénis du Disque d'Aventure, quand reviendrez-vous ?
Sans doute jamais.
Il faudrait d'abord vider le disque mou du cortex pour se remettre dans l'état d'innocence et d'attention pure qui furent les miens lors de l'écoute religieuse de cette dramatique télé sans images.

Je crois que c'est au même genre d'expérience version adulte que nous convie le trio John Mellencamp, T-Bone Burnett, Stephen King.
A eux trois, ils nous content une petite histoire d'horreur sous la forme d'une comédie musicale qui se laisse écouter.
Ca ne veut pas dire que ça soit aussi chouette que le T-Bone Burnett d'hier ou que le Steve Earle de demain.

John Mellencamp est un rockeur émérite dont j'ignore tout.
T-Bone Burnett n'a jamais récolté la gloire méritée comme artiste de variété et idole des jeunes, mais comme illustrateur sonore de True Detective, il s'y entend.
Stephen King n'a pas écrit que des conneries, il en a aussi filmé.
Mais son "Echiquier du Mal", sous le pseudonyme de Dan Simmons, force l'admiration des Ennemis de la Joie.
Bien sûr, je plaisante et je désinforme : tout le monde sait que c'est Dan Simmons qui a écrit des romans de gare sous le pseudonyme de Stephen King.

Surprise : sur le disque, il y a plein d'invités, comme Elvis Costello, Marc Ribot, Taj Mahal, Kris Kristofferson, Sheryl Crow.




http://exystence.net/blog/2013/06/04/john-mellencamp-t-bone-burnett-stephen-king-ghost-brothers-of-darkland-county-2013/

samedi 5 avril 2014

The True False Identity - T-Bone Burnett (2006)




Et voilà.
Dès que  T-Bone Burnett  met une contrebasse et une guitare un peu débraillée à la Marc Ribot dans son Americano, pardon, cana, ça se met à ressembler à du Tom Waits période Rain Dogs.
Et qui s'en plaindrait ?
Son beaucoup plus sale que dans l'anthologie d'hier, thématique du Mal assez omniprésente dans les urines des lyrics, bref une vraie trouvaille.
Quand c'est trop, c'est Tropico.
Ca se laisse écouter avec beaucoup de plaisir, et en relisant le Louisiana Breakdown de Lucius Shepard qui vient de mourir d'autre chose, c'est encore mieux.

J'ai cherché à savoir si la chanson qui ouvre l'album avait quelque chose à voir avec le film Zombieland dans lequel joue Woody Harrelson qui joue aussi dans Trou détective dont la musique est signée  T-Bone Burnett, mais ce n'était que suppositoire, pardon sition, de geek enfiévré par les vapeurs du bayou.

http://uploaded.net/file/6xgysw5e

vendredi 4 avril 2014

Twenty Twenty - The Essential T-Bone Burnett (2006)

Son nom, au croisement de la cote de boeuf XXL et de l'auteur de polars, est déjà un chef d'oeuvre qui m'avait caressé l'oreille par le passé, mais son oeuvre m'était inconnue.

Comme il signe la B.O. de True Detective, la série qui fait des trous dans les détectives, je tends l'oreille sur Internet. 
Et j'apprends qu'il a aussi signé celle de O' Brother.

Ca veut dire qu'il sait bien choisir les morceaux qu'il écoute et qu'il met dans les oreilles des autres.

Est-ce que comme Trent Reznor, bien qu'officiant dans un tout autre périmètre musical, ce garçon ne réussirait-il pas mieux pour les autres que pour lui ?

En tout cas, rien qu'avec ces deux références, Total Respect.

D'autant plus qu'il a la tête de Peter Sellers dans The Party.

Ca vient peut-être des lunettes, mais quand même.

Et je découvre que musicien unanimement reconnu par ses pairs, il n'a jamais réussi à percer commercialement.

Voilà de quoi susciter ma sympathie, voire mon identification, moi qui ne suis que maudit, et encore, que par ma femme.

Allez, on écoute Twenty Twenty - The Essential T Bone Burnett, en 2 volumes.

Bon, à priori, c'est de l'Americana, ce genre musical auquel je n'ai jamais rien compris avant de taper le mot dans Wikipedia.

C'est un peu foutraque, son entrepôt : il y a de la variété américaine, mais aussi du rock, des échos de Roy Orbison, du folk déglingué, des guitares slides, et même un tango.

Il a produit Elvis Costello, ça ne m'étonne pas, même si je n'ai pas le temps ce soir de me pencher sur les paroles, je sens une proximité dans le songuewritingue, congue.

Je ne sais pas si l'anthologie suit un parcours diachronique, mais plus j'avance, plus je trouve ça sympa.

J'en ai trouvé un autre qui me plait encore plus mieux, et que je posterai demain.

CD 1

CD 2

jeudi 12 décembre 2013

Sucreries (2)

La country comme je l'aime quand je sillonne les immensités herbues du Wyoming et du Montana au volant de mon 4x4 de location au cours de vacances résolument anti-écologiques (Le Teaser de l'été 2013, prochainement sur cet écran ! )

http://plixid.com/2013/07/23/william-clark-green-rose-queen-2013-mp3/