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jeudi 2 février 2023

Dead can dance - Spirit (1993)

Allons bon. 
V'là autre chose.
Ma belle-mère nous a quittés ce matin, après une longue bonne santé (95 ans). 
Elle va pouvoir bientôt danser la gigue gothique sur Dead can Dance
J'ai récemment re-flashé, sans doute en prévision de l'évènement, sur leur éblouissant "Spirit", paru jadis sur Into The LabyrinthEnfin, dans certains pays, parce que dans d'autres c'était une piste en bonus sur "A Passage in Time" deux ans plus tôt. 
https://en.wikipedia.org/wiki/A_Passage_in_Time_(Dead_Can_Dance_album)
-heuuuu... attends un peu, je veux bien croire que y'a pas d'heure pour geeker, et puis ça détend l'atmosphère, mais tu crois pas qu'on s'en fout un peu, alors que mamie est fraichement mourue, et son corps encore tiède ?
Anyway, la chanson est inusable, et pourtant très peu usée.
A ma belle-mère, elle va comme un gant de toilette mortuaire.

I thought I'd found a reason to live
Just like before when I was a child
Only to find dreams made of sand
Would just fall apart and slip through my hands
But the spirit of life keeps us strong
And the spirit of life is the will to carry on
Adversity what have I done to you
To cause this reclusive silence
That has come between me and you?

Aah, (et même aargh !), punaise, Dead Can Dance... toute ma jeunesse ;-))))
Well, say therefore... 
(ben dis donc, en anglais), 
faut croire que rouvrir le caveau me rend bavard. 
Je déborde de liens hypertexte, pas de larmes. 
A quoi bon ? elle a bien vécu, elle fut une meilleure grand-mère pour mes enfants que mon père ne le sera jamais même en se faisant opérer des amis d'Al, 
C'est d'autant plus facile à dire que je n'étais pas à ses côtés. 
Elle vivait à 650 km d'ici. 
Son décès était attendu, mais pas programmé. 
Adieu, mamie.
Je me rends à ta sépulture en sautillant à cloche-pied, puisque je me suis cassé l'autre le 31 décembre dernier, sur le port de Pornic, frétillant de joie mais un peu jauni à l'idée d'entrer dans la soixantaine, tonton tontaine. 
A mon retour, j'irai écouter sur mes béquilles les nouveaux Dead Can Dance, puisque ils font rien qu'à copier sur moi, ils se quittent, ils se reforment, se dissolvent à nouveau puis se réagrègent... prétextant tout comme moi des raisons obscures, qui font ricaner même les auto-addictologues les plus endurcis.

https://www.verdammnis.com/news/dead-can-dance-decoche-une-nouvelle-fleche

https://en.wikipedia.org/wiki/Into_the_Labyrinth_(Dead_Can_Dance_album)

https://pitchfork.com/reviews/albums/16906-anastasis/

(sur lequel ils reprennent peut-être Béranger : Anastasis, l'ennui m'anesthésis...)

jeudi 2 avril 2020

Frère Emmanuel - Communication de crise (2020)

Le facteur qui était parti en RTT avec mon Télérama
m'a ramené le dernier Pilote pour se faire pardonner.
A la rédaction, ils accusent le coup,
mais savent rester sobres.
C'est pas comme moi.
Mes chers compatriotes, 
je ne m'y connais pas très bien en BD, mais j'ai cru comprendre que nous venions de perdre René Uderzo, le génial créateur de Spirou. 
Je voudrais m'associer à la douleur de la famille, surtout s'il n'est pas mort du Vous-savez-quoi-19, c'est une belle preuve d'originalité par les temps qui courent. 
Je ne m’y connais pas très bien en pandémie non plus, mais je vous assure que le gouvernement travaille. Bien sûr, l’aveu sincère de notre ignorance collective devant la crise sanitaire en cours réchaufferait le coeur de certains d’entre vous; depuis le scandale des 80 millions de doses de vaccin commandés par madame Bachelot lors du dernier épisode H1N1, c'était sans doute une belle connerie d'avoir voulu rogner sur la prévention, et de soumettre quelque chose d’aussi sérieux que la Santé Publique aux mécanismes darwiniens du capitalisme financier; on s'est bien plantés, c'est vrai, voilà, c'est dit, au nom du gouvernement je vous en demande humblement pardon, et je vous prie de croire qu'on cherche très activement à réparer cette erreur et à sauver ce qui peut l'être.

Qui veut monter avec moi les Ponia Not Dead ?
Même implicite, je n'ignore pas que ce mea culpa, mes chers compatriotes, serait apprécié par la Nation. Du fait de l’absence de ce récit refondateur, la version occulte "On nous cache des trucs" est peut-être plus facile à entendre, et je sais que vous n'y êtes pas insensibles.
Mais vous savez ce que c'est, on a sa petite fierté quand on est au sommet de l'Etat, surtout quand on y est arrivé tout seul, et puis je ne voudrais pas déclencher une panique générale parmi les couches de la population déjà fragilisées par notre politique sociale.
Au contraire je tiens aujourd'hui à vous rassurer, pour l'instant les réserves de nourriture sont encore conséquentes, malgré votre pillage des supermarchés, à preuve cette image issue de nos stocks de viande, dont je vous jure qu'elle n'a pas été retouchée par Photoshop.


Et je vous donne rendez-vous dès le printemps pour un bon barbecue, j'adore parler la bouche pleine au téléphone.

Je vends du rêve, je sais.
PornoHub Premium m'a proposé un pont d'or
pour me racheter cette image.
Ils peuvent se branler.

Au secours. J'ai été mordu par un Ramon Pipin, et ça s'est infecté.
Je vais devoir précipiter l'entrée en phase 4, en déclenchant le confinement sans Internet.
Où est cette putain de prise RJ 45 ?



samedi 16 juillet 2016

The Dwarf & other garden nabbotts (2016)


The Dwarf in the Naze Castle from john warsen on Vimeo.

Ca fait un moment que j'avais pas fait de vidéo à la con.
Pour les références, voyez avec les collègues de mon post précédent.

vendredi 15 juillet 2016

Julian Lage : Ryland (2016)

Je suis en train de réaliser une parodie débile du générique du Maitre du Haut Château à partir d'images de drones en Syrie, tout en détapissant partout, même dans les toilettes.


"Man In the High Castle" Main Title from Elastic on Vimeo.

Non, attendez, ne riez pas, c'est pas la parodie, ça, c'est l'original.
La série est un peu molle du genou.
Black et mortifère.
Après tout, elle décrit un passé dans lequel les Nazis et les Japonais ont gagné la 2ème guerre mondiale.
A priori y’avait pas d'quoi
En signe de joie
Se passer les paupières à la crème de chester
Avec une tringle à rideau d'fer.
Il y a quand même plein de petites bonnes choses dans l’adaptation du roman de Dick.
Le côté sépia et dépressif de la dystopie.
Le manque d’espérance global.
L’impossibilité pour les personnages d’incarner la noblesse des idéaux qu’ils proclament, qu’ils soient nazis, japonais ou résistants.
Le mensonge et la trahison à tous les étages.
La fadeur globale de l’univers proposé, dont toute joie a été gommée.
Un peu comme si nous vivions dans un pays gouverné par François Hollande, qu’il y avait des attentats terroristes le 14 juillet, qu’un despote syrien avait choisi de vitrifier son pays (dans le roman de Dick, il me semble que c’est l’Afrique qui a été vitrifiée, réglant radickallemand le problème des migrants) et qu’un supermarché transnational produisait une série de SF pour nous montrer à quoi on avait échappé.
Mais ça, c’était avant.
Avant que je découvre, grâce à Télérama (Heil Télérama !) Julian Lage et son Ryland.
Le trait d’union entre le Jeff Beck période Wired (1975) et Bill Frisell et John Scofield.


Comment veux-tu que l'espoir capitule
Et qu'on retourne après ça
Jeter en pâture aux chacals
Et aux requins
Ce pur élan de vie
Ce cri de rage

Hein ? Franch’ment.
Bon, allez, c’est pas tout ça.
Rarement météo des plages fut plus complaisante avec les petits travaux d’intérieur.
Même si aujourd’hui il fait scandaleusement beau.
Faut que j’me recolle à la décolleuse.

samedi 12 décembre 2015

Buenas Noches Jo ! (Fais-moi une place dans ton linceul, je suis en Trans Mmmusicales 2015...)



Et voilà.
Tout ça, c'est de ma votre faute.
Avec mes vos conneries, je suis en train de louper l'horaire de diffusion de la programmation méga-concoctée avant-hier et pas de main morte, je peux vous l'assurer, et d'ailleurs veuillez excuser mon écriture saccadée, qui devait  précautionneusement miraculeusement couillincider avec l'ouverture du Festival des Trans Musicales Rennes 2015®.
Qui a lieu en ce moment même, et où donc ?
Ben à Rennes, si vous étiez un peu moins borgnés plus attentifs vous auriez déduit vous-même la prémisse du fait désincarcéré de la phrase précédente, de même nature ontologiquement votre que quand il pleut, ben les rues elles sont mouillées.
Rirabbin qui tirera le dernier, comme disent les Palestiniens de Jérusalem-Est.
D'ailleurs, par un fait étrange que je ne m'explique point encore et sur lequel j'ai dépêche les plus fins limiers du Landerneau de la correction orthographique ottomatik, lorsque cette blague m'est venue sous mes doigts gourds de frappe hier ô soir, Jérusalem s'est transformé sous mes yeux en "J'ruisselle salement", ce qui est un peu troublant comme trou noir, parce que je n'ai pas installé de correcteur orthographique sur ma mitraillette à mots.

J'aime bien les homos Trans.
Le festival est un radar à trouvailles, programmant contre vents et marées (à Perros Guirec mais aussi, faut-il le rappeler, à Rennes, dans le 35, où ils sont souvent contraires autant qu'elles restent basses), des groupes d'avant-garde, arty, noisy, trashy ou flashy, qui font ensuite carrière, ou pas, mais les concerts s'envolent et les compiles restent, et je me régale ensuite à me délecter de redécouvrir tous ces nouveaux talents du rire peer-to-peer que je ne suis pas allé voir en concert parce que j'étais sans doute en transs d'écrire des articles alakon sur mon blog minable, que je suis un putain d'évitant sociable, talents dont les chansons de saillies égayeront nonobstant mes mornes séances de repassage quand ma femme, excédée par mon incessant verbiage, mon parler haut et mes actes bas, m'enfermera avec une pile de linge sale dans la buanderie avec son fer à friser et trois litres d'eau déminéralisée à faire glisser dans le jerricane bêtement.

D'ailleurs, je vous prie de m'excuser, c'est déjà l'heure.

Pas grave : vous trouverez ci-dessous des concerts et des vidéos comme s'il pleuvait de l'eau écarlate.
Edit :
Comme au Bataclan le 13/11/2015.
L'injonction permanente à la joie est ce que notre société produit de plus troublant, à l'exception de tout le reste.



http://lestrans.com

http://culturebox.francetvinfo.fr/festivals/trans-musicales-de-rennes/trans-musicales-2014-huit-groupes-a-ne-pas-louper-206834

mardi 17 novembre 2015

Joy (& the way to lose it totally...) - Lucinda Williams

Enfin une femme qui a les couilles de se les faire sauter d'envoyer un message fort aux djihadistes, au gouvernement, et au mec qui fait la météo sur France 2.

Avant, elle sortait avec Nicoshark.
Et puis un jour, elle s'est aperçue 
que French people are blah-blah-blah.


For everyone who's had their joy stolen......
Finalement une chanson de saison, même si j'avais programmé l'article il y a 8 jours - entendue dans la bande originale de Crazy Heart, remarquable film sur la rédemption d'un chanteur de country alcoolo joué par Jeff Bridges.
Car la complaisance vis-à-vis de sa maladie, c'est bien joli, et elle contient sans doute sa propre récompense, mais quand même, un jour on se rend compte que savoir sans faire équivaut à ne pas savoir.
C’est bien embêtant, mais à part avaler ces amères lapalissades, pas moyen de sortir du Landerneau de l’addiction.

On peut aussi les mettre en chansons :
comme on dit au Bataclan, la musique adoucit les meurtres.

& the lyrics
http://www.azlyrics.com/lyrics/lucindawilliams/joy.html

La peste soit du démon d'Internet, je viens de débusquer une version alternative dont j'ignore si elle est plusse pareille que l'original, mais fichtrement stéréoïsée.



Effectivement, l'originale est un peu moins pareille




mercredi 18 février 2015

Easy Star All-Stars – Dub Side of the Moon [Anniversary Edition] (2014)

J'en ai déjà parlé ici, mais il me faut repasser dessus avec le tracteur, puisque sort aujourd'hui une nouvelle édition Kollector.
Ach !

Tout d'abord, n'en déplaise aux conspirationnistes les plus éclairés, les Nazis ne sont pas embusqués sur la Face Cachée de la Lune.
Ils sont bien en vue à Dresde, et ils viennent de se tirer une balle dans le slip sans prendre le temps de fermer la porte des toilettes de Facebook, ce qui me réconcilierait presque avec cet instrument du Démon de promotion de la Face Casher de l'Islam, mais pas que, et si c'est une Ruse du Malin, bravo Monsieur, c'est assez finement joué, mais n'oubliez pas qu'à Malin, Malin et demi.
Pis d'abord, je l'fais mieux que Lutz Bachmann.

Sur la Face Cachée de la Lune, que ça reste entre nous, y'a que des Rastas, qui jouent des vieux Pink Floyd à donf, et c'est la meilleure nouvelle de la journée.




http://exystence.net/blog/2015/01/18/easy-star-all-stars-dub-side-of-the-moon-anniversary-edition-2014/


Lutz Bachmann : "Ich bin ein Charlot."
Tant mieux.
Tu le sens, mon gros point de Godwin ?


vendredi 13 décembre 2013

Russian Circles - Memorial (2013)

Fini de rire.
Mieux que des vacances à la neige : coincé sous une avalanche sonique avec une jambe pétée.
Comme le rappelait Tom Waits sur Heartattack and Vine, "better off in Iowa against your scrambled eggs / than crawling down the Cahuenga on a broken pair of legs"
Bref, c'est au moins leur cinquième album studio, et c'est toujours des torrents d'arpèges saturés ponctués de moissonneuses-batteuses acharnées à nitrater toutes les esgourdes à portée de rayonnement.
Pyrotechnique mais sans concessions.




http://uploaded.net/file/xhb4b5kn