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jeudi 23 février 2023

Les Deschiens - C'est rare de réussir aussi bien les enterrements (2000)

Bon, c'est décidé, je passe à la fibre. 
Pas pour télécharger plus vite, ça n'aurait pas d'intérêt, mais pour pouvoir postuler aux joies du télétravail, et comme au bureau je manipule des flux vidéos en temps réel, pour l'instant ma connection maison Adsl 2 mégas n'y suffisait pas. 
Tandis que je guette à la fenêtre les gais migrants (en CDD) sous-traitants de Sosh et donc d'Orange, je découvre par hasard ce clip des Deschiens :

 

Il est référencé selon une nomenclature émoustillante : 
" Serie Moderne 1 - 22/37 - 4K UHD." 
Hein ? 
De la 4K UHD ? 
Apopo ? 
Alors que la production télé des années 90 découvrait péniblement le 720 p ? 
Nan mais allo, quoi ?
Souvenons - nous, c'était hier :
1944 : René Barthélemy met au point une haute définition de la télévision à 819 lignes. Pendant les années d'occupation, Barthélemy a atteint 1 015 et même 1 042 lignes. Mais trahi par Robert Lehaineux, son voisin de palier radio-amateur que les expériences de René perturbaient dans son écoute des calembours de Pierre Dac sur Radio-Londresil est dénoncé à la Wehrmacht, et torturé par les Boches jusqu'à ce qu'il accepte d'inventer plutôt le SECAM, qui nuira au rayonnement audiovisuel de la France de nombreuses décennies après la défaite des forces de l'Axe.

Pendant que René Barthélémy inventait le SECAM à la Kommandantur, 
Robert Lehaineux s'est bien occupé de sa femme.
A l'époque, les présentateurs télé ne faisaient pas encore d'ombre au prestige
des radio-amateurs, surtout ceux qui écoutaient Pierre Dac au mépris du couvre-feu.

ens en Dolby Digital 5.1 : aucun intérêt, ça ne peut être que du suréchantillonage. Les VHS fatiguées des fans de la première heure, avec les scratches et les drops, c'est encore ce qu'on trouvait de mieux sur le marché jusqu'à tantôt. A condition de retrouver le lecteur VHS, la dernière fois il était au fond du garage. 
Enfin, on va pas cracher sur l'initiative innovante d'un p'tit gars qui n'en veut
Quelqu'un qui prend comme avatar la trogne de Bruno Lochet, (c'est peut-être même lui en vrai, bien malin qui serait malin et demi pour le savoir) et qui diffuse des brouettes d'inédits du regretté groupe d'humoristes ne peut être fondamentalement mauvais. Sauf si c'est encore ChatGPT qui s'est travesti en humain pour voir ce que ça fait d'être gentil et de se moquer des pauvres en 4K UHD.

Des wagons entiers d'inédits en 4K UHD, y'a qu'à se baisser pour en ramasser,
d'ailleurs dépéchez-vous, car ils seront prochainement remastérisés en UWFUHD
(UltraWide Full Ultra Haute Définition) dès que la techno sera disponible.

Car je sens bien que quand j'aurai visionné, téléchargé, et réencodé en 720p (qui suffit largement à mes besoins) les 400 heures d'inédits, je pourrai enfin répondre à cette question, posée avec insistance sur le wiki, après avoir agité la France entière : 
les Deschiens se moquaient-ils des pauvres ?
Et puis, c'est facile, de se moquer des pauvres. 
Comme le chantait Plume Latraverse il y a fort longtemps dans une très lointaine galaxie,
"Les pauvres ont pas d'argent
Les pauvres sont malades tout l'temps
(..) Y sentent la pauvreté
C'en est une vraie calamité
... mais y z'ont tous la télévision en couleur"

©Midjourney
(cette image a nécessité 89 heures et 28 minutes de réflexion à l'I.A, mais le résultat est là.)

Voici ce que Midjourneyl'avatar de ChatGPT qui permet de créer des images à partir de descriptions textuelles, m'a proposé comme blague sur les pauvres, me soulageant du besoin compulsif de les réaliser moi-même, (et les mecs de Hara-Kiri morts depuis 30 ans ont du souci à se faire, car le robot maléfique va tous les mettre en chômage post-mortem, et leurs concessions funéraires ne seront pas renouvelées) tandis que la science informatique avance à pas de géants dans le virtuel, en même temps que la pollution, la barbarie et la ménopause font leur petit bonhomme de chemin dans la Réalité Réelle Ratée (RRR). 
J’ignore qui arrivera le premier fin 2023. Pas moi, en tout cas, je suis toujours sur béquilles. Mais depuis deux jours, grâce aux miracles de la kinésithérapie, je suis passé à une seule. Quand je subis des violences conjugales, je peux désormais rendre les coups. D’une main. Tu me diras qu’avant, je pouvais utiliser les béquilles comme arme, mais alors je me cassu la figure. On n'a rien sans rien.

vendredi 30 novembre 2018

Bob Dylan - Most of the Time (1989)

Un coming out un peu opportuniste,
dans le San Francisco interlope
des années 60.
Bob Dylan était réputé pour des prestations scéniques aussi navrantes que Charlélie Couture, ce qui n'était pas peu dire, pour ceux d'entre vous qui étaient à mes côtés à la MJC de Castelnau-le-Lez en aout 1975 1982. Avec une voix de crapaud (de plus en plus) écrasé (qui) voudrait qu'on s'apitoie, comme le notait fort justement Charlélie sur  "Dans la lavande et les couleuvres de Montpellier" tube de l'été de son premier album autoproduit et vendu à 17 exemplaires à la sortie du marché d'Aniane (34), titre que j'ai sans doute inséré de force dans une de ces compilations dont j'ai le secret mais c'est un peu compliqué de retrouver sur laquelle, parce que je n'ai pas été très rationnel dans l'édition des métadonnées. J'ai déniché une version en concert de Most of the Time particulièrement médiocre, c'est dommage, voici une excellente chanson sur l'attachement au sens bouddhique du terme. J'ai aussi trouvé par erreur une cover qui donne envie de se mettre au youkoulélé, et si j'avais une souris comme ça au grenier, y'a longtemps que le chat aurait pris un coup de fusil.

Most of the time est issu de l'album "Oh Mercy", très bien produit malgré son mixage à Lanois (Daniel) avec en particulier des couches et des couches de réverb sur des cathédrales de guitares cristallines, et une ligne de basse fretless tellement belle qu'on pourrait manger par terre.



Au niveau de la compréhension globale du sens de la chanson, qui m'a faite pleurer dès la 34ème écoute c'est à dire dès que j'ai compris ce qu'il marmonnait, le site idéal pour décoder les lyrics du poète enfiévré mais digne dans l'épreuve, c'est là :
parce que si vous allez vous achalander ici :
vous aurez une traduction automatique tout à fait tronquée et erronée.
Comment on peut se planter comme ça ? c'est quand même gênant, ces gens qui ne comprennent rien aux paroles d'une chanson et qui la traduisent quand même. Est-ce que je ne vérifie pas scrupuleusement mes sources quand j'écris défèque niouzes ?
Comme le dit le tôlier du premier site, "la phrase titre est répétée trois fois par couplet avec un sens différent, "most of the time" pouvant ainsi dire très souvent, mais aussi  pas toujours. Ces répétitions des paroles mais aussi du riff à la basse donne à cette chanson majeure de l'album  une atmosphère unique, insistante. Comme dans "Don't Think Twice, It's Alright", les affirmations répétées laissent penser que ces paroles ne sont pas à prendre au pied de la lettre. "
C'est joliment dit.
Alors que le second déduit de sa trad auto :"Ou comment faire comprendre à la personne aimée que... on l'a oubliée ? On voit qu'une fois attachée à une personne, Bob Dylan ne peut plus s'en défaire de si vite..." 
Bon, on va pas passer le réveillon là-dessus mais quand même, je suis raisonnablement consterné par cet amateurisme.
Sinon, j'ai voulu réécouter l'album, pas moyen de trouver une copie décente à la médiathèque, sabre de bois. J'ai trouvé une version que je croyais être en FLAC, mais pensez-vous, ça a été remasterisé en SACD-R, format que j'ai cru pouvoir décoder en téléchargeant un soft nommé Audirvana Plus mais il ne faisait que lecteur, pas question de convertir les fichiers en AIFF pour pouvoir les graver sur un CD-Audio et le glisser dans mon autoradio; l'évolution des formats audio est redevenue une tour de Babybel dès que j'ai eu le dos tourné, j'ai 17 logiciels de conversion de fichiers et jamais celui qu'y faut, et je me tape des tutos sur comment convertir le Super Audio CD sur PC (ISO SACD et DSD) et j'en ressors sali parce que j'ai un Mac et que je cherche How to Convert ISO to FLAC et pour l'instant j't'en fais une belle, de flaque. Bref, on en apprend tous les jours.  Et finalement je crois que je me suis rendu compte que le bon vieux XLD parvenait à extraire les fichiers audio du ISO, et je m'en suis tenu là, comme most of the time.

lundi 23 novembre 2015

La chanson porte-bonheur

On l'a connu (surtout moi) mieux inspiré, mais j'ignorais qu'il avait aussi ch** des trucs comme ça.



Au pire, une curiosité, au mieux une sacrée trouvaille.

En investiguant Youtube en caméra cachée à bord d'une ambulance banalisée, j'ai trouvé une nouvelle version des illusions perdues d'avant-hier enregistrée avec Steve Roach qui me sied bien, malgré des arrangements un peu sirupeux à l'orgue Hammond



(la version érotico-nostalgique "De ta lune, qui se souvient ? " n'a pas sa place ici, con se le diz)

Et j'ignorais que ma femme et son amant avaient enregistré "Frantz"



Après, on va encore me stigmatiser en faisant semblant de s'étonner que les méchants dans mon genre aient l'accent allemand dans les films de James Bond

je suis content d'avoir déniché l'hommage funèbre de François Morel
et celui de Jean-Pierre Porno

il m'en faut pour une fois peu pour être neuneu
c'est assez rare pour être signalé

ainsi que le testament spirituel de Guy
qu'il m'a vendu sur son lit de mort :

Mon Dieu, protège-moi du beau
Quand il n'est que masque du diable
Eclaire-moi de ton flambeau
Insaisissable
O Jehovah

Mon Dieu garde-moi des gentils
Ceux qui ne sont que tout sourire
Leurs dents montrent leu appétit
Qui nous déchire
O Jéhovah

Mon Dieu, mon Dieu, 
Ne l'oublie pas
Ce caillou vieux
Que tu sauvas (bis)

Mon Dieu confonds les religions
Bureaucraties de ta croyance
Qui ensanglantent nos régions
De leurs vengeances
O Jéhovah

Mon Dieu garde-moi de ces fous 
Qui t'invoquent en simulacre
Qui font de toi le dieu des loups
Et des massacres
O Jéhovah

Rappel de l'épisode précédent :

http://jesuisunetombe.blogspot.fr/2015/11/guy-beart-je-suis-vivant-et-vous-etes.html

jeudi 6 novembre 2014

Leon Redbone - Live Olympia (1992)

Je m'en souviens comme si c'était hier : Leon est arrivé sur scène tout de blanc vêtu, un Martini long drink à la main; il l'a posé nonchalamment sur son ampli, nous a regardés droit les yeux à travers ses verres fumés, et nous a dit :
"Relax ! Ca va bien se passer !"
C'était le 26 Octobre 1992, j'avais trois semaines d'abstinence au compteur, et ça m'a pas donné soif.
En première partie, on avait eu droit aux Pires, un groupe de Bretons qui jouaient de la fausse musique des Balkans comme si c'était de la vraie. Je n'avais pas revu le saxophoniste depuis le lycée, nous avions un ami commun qui allait se laisser mourir sur un banc du bois de Vincennes deux ans plus tard, un soir de Noël, mais c'est une autre histoire.

http://www.mediafire.com/download/p30ckz012kzlcti/LR_LO.zip