jeudi 25 août 2022

American Horror Story Unofficial Soundtrack saisons 1-6 (2016)

la disneyification des séries d'épouvante :
ça fait trop peur.

J'en ai rêvé, quelqu'un d'au moins aussi malade que moi l'a concrétisé : 
la collecte des musiques "utilisées" ("Unofficial Soundtrack", par opposition au "Score" ou au "Cast" qui désigneraient des musiques écrites spécifiquement) dans les saisons 3 à 6 de American Horror Story, l'inoxydable anthologie d'horreur télévisée,  sont rudement bath, et nous rappellent les grandes heures de la musique populaire américaine (Dr. John, Maria Callas, Frederic Chopin). 
Rappelons que les saisons 1 à 3 de cette série anthologique, qui agrégaient les grands thèmes de l'imaginaire d'épouvante de façon aussi maligne qu'une tumeur éponyme étaient rudement regardables, alors que Outer Range, qui fait sa maline en touillant western et physique quantique, ne vaut pas un coup de cidre.

https://download-soundtracks.com/television-soundtracks/american-horror-story-3-6-unofficial-soundtrack/

et les saisons 1-2, maintenant que je suis chaud dans ma quête auto-addictive :

https://download-soundtracks.com/television-soundtracks/american-horror-story-unofficial-soundtrack/

Foin de mes précédentes tentatives de leur arriver à la cheville :

https://jesuisunetombe.blogspot.com/2014/01/american-horror-story-season-2-asylum.html

https://jesuisunetombe.blogspot.com/2020/03/american-horror-story-confinature-2020.html

https://jesuisunetombe.blogspot.com/2015/03/repost-american-horror-story-unofficial.html

https://jesuisunetombe.blogspot.com/2014/03/american-horror-story-saison-3-coven.html

PrésidentMacron® avait mis son beau costume
pour nous annoncer la nouvelle
dans la saison 2 de French Banquier Horror Story

Mais au fait, quelles saisons regarder en priorité, maintenant que PrésidentMacron® sonnne « la fin de l’abondance », « des évidences » et « de l’insouciance », pour ne pas dire " la fin des vacances " ? toutes conditions psychologiquement optimales pour entrer sous le porche de American Horror Story, qui ne parle de rien d'autre que de l'empire américain succombant au spectacle de son effondrement ? hein ? hein ? Je sais pas, j'ai pas le temps de les remater, mais j'ai classé pour vous les 10 meilleures pages de classement des meilleures saisons de American Horror Story.

https://www.ecranlarge.com/series/dossier/1031999-american-horror-story-on-a-classe-toutes-les-saisons-de-la-pire-a-la-meilleure

https://www.urban-fusions.fr/american-horror-story-9-saisons-de-la-pire-a-la-meilleure/

https://www.dexerto.fr/films-series/les-9-saisons-damerican-horror-story-classees-du-pire-au-meilleur-1282409/

https://www.allocine.fr/diaporamas/series/diaporama-18678868/

https://vl-media.fr/american-horror-story-le-classement-evidemment-objectif-des-9-saisons/

https://www.konbini.com/biiinge/on-a-classe-neuf-saisons-american-horror-story/

Attention : n'oubliez pas que selon le proverbe africain bien connu, "celui qui avale une noix de coco fait confiance à son anus", et qui regarde American Horror Story s'expose à des milieux de nuit difficiles. C'est assez lourd à digérer, dans l'ensemble. Si vous m'envoyez vos propres scores, je mettrai les résultats dans un tableur, et on verra ce qu'on verra, ou alors sinon, l'Histoire jugera. Mais pour l'instant, elle est occupée ailleurs.

samedi 13 août 2022

Steve Tibbetts - Hellbound Train : An Anthology (2022)

Ce matin, j'ai fait ma rentrée des classes au bureau, avec mon nouveau cartable en bandoulière. J'y suis même allé à vélo, une heure à descendre la Sèvre nantaise à la fraîche, ça se refuse pas. Après déjeuner, où j'ai pris une bonne soupe phở parce que ça requinque par ces chaleurs, j'ai été visité par une splendide anthologie d'un guitariste manifestement en roue libre et hors catégorie (mais qui reprend quand même un titre de Led Zeppelin, niché au creux de l'écrin secret de son abondante discographie) dont la pochette me semblait tendance.



Comme il est dit dans la notice d'emploi, "avec ses mélodies et textures liquides, ses motifs et pulsations hypnotiques subtilement influencés par la musique de nombreuses cultures, c'est une introduction idéale à une œuvre unique. À différentes époques, Tibbetts peut sembler plus proche du minimalisme, du rock alternatif ou de la musique ambiante, mais sa signature artistique est inimitable". Il semble relativement connu des amateurs de musiques transgenres, et pas du tout en tant qu'olibrius qui se permet de fricoter avec des bibis fricotins tibétains du fait qu'il s'appelle Tibbetts, et pourtant ça fricote assez dur. 

L'affiche du flim est de James Jean
et elle est à son image : 
une métaphore de la quête paroxystique
perpétuelle de l'espèce humaine
(qui durera nonobstant moins longtemps que les impôts)

Après ça, pour découvrir à qui j'avais affaire, alors que sa musique me révélait déjà amplement tout ce que j'avais à savoir de lui, je me suis baladé dans le multivers (un peu comme dans le film Everything Everywhere tout en même temps, regardé hier soir en v.o.s.t.v.o. malgré la chaleur et le risque avéré d'embolie cérébrale chez la personne âgée cyberdépendante) et j'ai finalement atterri sur une magnifique base de données en forme d'article Pitchfork vantant les charmes du catalogue ECM.
https://pitchfork.com/thepitch/12-must-hear-albums-from-ecm-the-influential-jazz-and-classical-label-finally-on-streaming-services/
Comme il est dit en début d'article : espace, ombre, atmosphère. Décriées jadis, des qualités recherchées aujourd'hui, autant en musique qu'au fond de mon puisard à sec, qui ne me permet plus de faire pousser mes salades, et encore moins de les vendre au marché depuis début juin.
Bon, c'est pas tout ça, mais j'en ai pour quelques jours à écouter tout ça, et il me faut encore remonter la Sèvre à vélo avant le crépuscule.

jeudi 11 août 2022

[Repost] Imago - derrière le rideau (1978)

mer. 18 mars 2009
Je n'ai pas beaucoup écouté ce troisième album du groupe à l'époque de sa sortie, j'étais passé aux Sex Pistols et à Thiéfaine. Un lecteur du blog me l'a posté, alors je partage. De l'écouter aujourd'hui, on sent l'annonce du faire-part imminent (et poli) de la faillite des utopies 70. Idéal pour se tirer une balle en murmurant "Monde de merde", comme Georges Abitbol dans Le grand détournement. Tiens, faudra que je poste du Bénin (Môrice), j'avais rippé mes vyniles achetés dans l'Ariège par correspondance.
 (lien megaupload périmé de chez périmé)

[EDIT 06/07/2022]

Découvert sur un serveur russe une version à 320 kbps pas meilleure que celle à 160 dénichée jadis. La routine. Forte suspicion de repompage d'après source youtube tronçonnée par les bouchers de  Lyssytchansk. Apopo, 800 pieds. Réécoute quasi-reigieuse, qui ne changera rien au passé, qui n'a pas d'amis quand il vient lécher les statues. La routine. Remise en ligne, ajout des pochettes dans l'article, et retour à la base. Roger. Apopo, 800 pieds. 










Les autres albums d'Imago, disponibles derrière le rideau et sous le manteau :




françois béranger au milieu de sa campagne de promotion de ses petits camarades, 
qui devaient faire sa première partie à l'époque, 
je n'ai pas tout les détails et j'ai volé cette photo sur le fessebouque du groupe
qui reprend du service, mais chut, on en reparlera)

 

jeudi 4 août 2022

Daniel Goossens - Introuvables mais retrouvés (1977/2022)

Une compilation faite à la main d'histoires courtes de Daniel Goossens, parues essentiellement dans 40 ans de Fluide Glacial. Certaines ont été reprises, postérieurement à ma sélection, dans Ga, et dans Adieu Mélancolie. Je n'ai pas le courage d'enlever celles parues à l'époque en albums ("le messie est revenu", "l'esprit le corps et la graine"...) (car en vérité, comme je le lis dans le nouveau Métal Hurlant n°3,  les geeks qui achetaient les revues de BD dans les années 70 les conservaient, et du coup n'achetaient pas les albums, et je ne les ai pas pour comparer) ni de vérifier dans les bibliographies qui font autorité (le p.l.g.p.p.u.r. de 1986 que je n'ai pas encore retrouvé au garage, la monographie de frémion, la phénoménale bibliographie de bdoubliées), c'est déjà bien assez de boulot que de les rassembler avec un semblant d'ordre chronologique.

Je voulais pas faire de couverture pourrie avec photoche,
mais mon éditeur m'a forcé ! 


un lien intéressant :


Le mode d'emploi idéal de votre lecture de l'été !
N'oublie pas tes 18 piles 1.5v pour alimenter ta tablette sur la plage !

le lien vers le fichier :

Après avoir relu tout cela, m'apercevoir que Goossens décrit la laideur, la médiocrité, les processus psychologiques de compensation du moi déficient, la sexualité comme une névrose sans remède, et que c'est pour ça que je l'aime. C'est un peu triste.