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jeudi 24 juin 2021

Caza - 30x30 (1979)

extrait de « Mes moires, un pont sur les étoiles » par Jean-Pierre Dionnet :

"Le Club du Livre d'Anticipation a fait connaître aux lecteurs français les plus grands noms de la science-fiction classique, d’Asimov à van Vogt, de Philip José Farmer à Edmond Hamilton et de Philip K. Dick à Catherine L. Moore. Les couvertures étaient souvent illustrées par Druillet, Mœbius ou Philippe Caza, un auteur que l’on retrouvera dans les pages de Métal hurlant. Caza était renommé pour ses illustrations et Mœbius était impressionné par son dessin. Quand il débarquait dans les bureaux de Métal hurlant, on sentait qu’on avait affaire à quelqu’un qui vivait au grand air. Il m’avait épaté avec Sanguine, une histoire muette que nous avons publiée dans le n° 12. Ce n’était pas évident de passer derrière Arzach pour se lancer dans un récit sans texte, mais il s’en était tiré avec brio." 




Reproduit ici à un format trop petit pour pouvoir prétendre au rang de la contrefaçon, le "Caza" paru dans la collection 30x30 aux Humanoides Associés est un recueil de ses illustrations pour des romans de SF dans les années 70. Certes, Caza débutait (moins de 10 ans de carrière) et a fait beaucoup mieux depuis. Mais pour les gens qui découvrirent cet illustrateur à la fin des années 70, le choc visuel demeure.

https://www.mediafire.com/file/z61yhcn2aiefexq/CAZA-1979.cbr/file




image fournie par ma belle-soeur,
qui a trouvé le produit dans un brico de Bruxelles.

[EDIT]

info de dernière minute :

Caza vend lui même une version fac-similé électronique de l'album sur son site, pour une somme très modeste

http://www.bdebookcaza.com/caza-30x30/

vendredi 10 janvier 2020

James Jean, la fureur de peindre

En cherchant une image un peu fofolle pour faire une carte de voeux décalée qui ferait suffoquer ma mère si elle avait Internet dans son urne funéraire, feuilletant d'un index squameux un vieux Heavy metal tout moisi bien qu'il soit numérique, je retombe sur les lapinous de James Jean, lapinous qui m'émeuvent au-delà du dicible en cette période de diète post-réveillon où j'applique un régime visuel hyper-strict à base de méduses et de poulpes à la provençale façon Lovecraft.


Certes, mon rédactionnel n'est pas à la hauteur de son illustration, et n'y sera jamais, même avec un petit escabeau, soyons lucide un instant, avant de reprendre notre radotant babil sur Matzneff et Lovecraft : le réseau secret (préface de Neal Stephenson et Thierry Ardisson)
Mais ça fait quand même du bien de voir un peu de Beauté ici-bas.

J'ai mis ma coquille anti-Matzneff

Mon chien a chopé la myxomatose, et moi j'ai attrapé une Illustratore.
Nous vl'a beaux pour vous souhaiter la bonne année.
Mais on va appeler le vétérinaire.

L'Amoco Cadix a des yeux de velours

Détartrage gratuit

- Si je trouve la sortie de ce champ de pavots, promis, j'arrête l'exta.
- Pourquoi, y t'en reste ?

Silence ça coupe

Non, je n'ai pas vu Sancho passer.

Zut, j'ai glissé dans mes Barrilla au parmesan

Voilà c'que j'en fais, moi, des pédophiles.

Finalement, il me restait assez de Barrilla pour adopter un pauvre

Voilà, tout ça c'est parmi ses travaux les plus récents.
Sur son site.
Ca me fait beaucoup penser à Mucha, mais ça vient sans doute de la palette chromatique sélective.
Et aussi du fait que j'essaye de faire croire que j'ai de la culture.
Ah tiens non je viens de regarder son wiki : "James Jean s'inspire grandement des acteurs de l'Art Nouveau puisqu'on y retrouve des influences de MuchaPaul Ranson ou William Morris. À noter également la prégnance importante d'Hokusai dans son œuvre." Rôôhh ils ont pompé sur moi avant que j'aie fini d'écrire cet article, ils sont vraiment forts chez wikipedia.

C'est pas du tout ce que vous croyez, en fait j'attends mon train depuis avant la grève d'avant la guerre

Moi aussi, même si j'ai l'air encore plus tartignolle que ma belle-soeur

Moi je me taperais bien une petite bibine
La contemplation de la Beauté ne serait-elle pas le Véritable Escabeau nous permettant de nous élever au-dessus de notre condition de pêcheurs, à condition de ne pas se prendre les pieds dedans, ni d'essayer de monter la marche de trop, et encore moins de proposer à la Beauté de boire un dernier verre en la raccompagnant chez elle après l'avoir décrochée du mur ? à ce moment-là il sera bien tard pour s'apercevoir que ce n'était pas une super-bonne idée.
Evidemment ce billet est un hommage au blog de Li-An qui reste l'Encyclopedia Galactica de l'illustrateur Inconnu.
Avant de vous quitter, je vous rappelle le dicton du jour : « Happiness only real when shared » - Christopher McCandless comme je le lis au frontispice d'un blog littéraire hyper-secret, avant de me renseigner à l'accueil et de comprendre que c'est ce qu'écrit le pauvre garçon de Into the Wild peu avant de mourir.
Ooh mais alors c'est parfaitement raccord avec la tonalité douce-amère de mon blog, qui ressemble de plus en plus à un vieux numéro de Métal Hurlant, qui fond dans la bouche, pas dans la main !

dimanche 3 juin 2012