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lundi 3 avril 2017

Nino Ferrer - Ma vie pour rien (1965)



Palme d'or de la chanson dépressive, toutes périodes confondues.
Nominée au festival de la Ritournelle Nihiliste au festival du Burn-out de Villeneuve-la Vieille, et coiffée au poteau par l'intégrale de Gérard Manchié.
C'est trop la chance à pas d'bol.
Mes parents m'ont offert le disque de Nino quand j'avais 5 ans, je ne m'en suis toujours pas remis.
Aux dernières nouvelles, lui non plus.


En 1965, Nino Ferrer invente le 45 Tours à guillotine.
Le principe est simple : tu mets ta queue dans le trou central,
et tu refermes violemment le mange-disques.
Des heures de rire aux urgences en perspective.


dimanche 8 février 2015

Daniel Lanois – Flesh and Machine (2014)

Je n'avais plus pris de nouvelles de Daniel Lanois depuis son premier album solo, Acadie, en 1989, qui me plaisait bien, mais je l'ai beaucoup écouté dans une mauvaise période de ma vie où j'étais très souvent pris de boisson, alors que lui n'était cajun.
Donc j'avais pas trop envie que ça me remonte par la tuyauterie, une fois que j'eus cessé de rendre à Jacob Delafon ce qui lui appartenait.
Et puis j'avais lu une critique comme quoi il n'était pas terrible, son dernier album, à Lanois.
Pourtant, sa carrière de producteur me laisse pontoise. Et j'ai quelque part dans mon disque dur trois side projects de lui à écouter.

Celui-ci célèbre la fusion de l'homme (en tout cas sa chair) et de la machine.
Je dis fusion, mais je pourrais aussi bien évoquer les mots-clés suivants :
combat, dialogue interreligieux, théorie du bordel ambient, Radiohead bourré sous acide, absence totale de vieilles chanson cajun.
Comme disaient les frères Kouachi, je vous laisse juges.

http://exystence.net/blog/2014/10/26/daniel-lanois-flesh-and-machine-2014/

mardi 1 avril 2014

[Repost] Lutin Bleu - Leur Bonheur est total (2002)


A l'occasion de la renégociation du régime d'assurance chômage, en particulier les annexes 8 et 10, il faut prendre le temps de réécouter "Ernest Antoine"(et Ségolène !!!).

A l'occasion de la nomination de Manuel Valls au poste de premier Sinistre, il faut prendre le temps de réécouter "T'sais quoi".

Honteusement méconnus, ces trois schtroumpfs ont enregistré quelques albums inspirés, dans la tradition du rock bruyant et rigolo.

Celui-ci, à l'époque je l'ai commandé chez eux, à Grenoble, et j'ai attendu trois semaines avant de recevoir une galette enveloppée dans du papier kraft taché de gras, comme si son contenu était plus que douteux, alors qu'au final c'était une bonne surprise, dans la lignée d'Odeurs pour les meilleurs titres et des Fatals Picards pour les moins bons.

Comme le groupe s'est auto-dissous après le relatif insuccès de leur épuisante formule albums autoproduits / tournées dans les MJC, et que les disques ne sont plus en vente nulle part, je m'autorise le postage de leur album studio le plus réussi sur le plan musical et textuel.

Ce qui les a tués, c'est peut-être la tentation rock fm, qui avait déjà bien amoché Raoul Petite (dont nous reparlerons) et d'autres...

Par exemple, ça pour moi c'était moins probant, bien qu'énergique.
Ils ont dû se dire que ça ouvrirait les portes vers le grand public.
Et ils ont plié les gols juste après.

Je ne vise pas à l'encyclopédisme du rock parodique, mais je pense qu'avec celui-ci, on commence à avoir fait le tour.

dimanche 19 janvier 2014

Road to Red II : Steven Wilson remixe King Crimson (2013)

Où l'on retrouve notre discret héros du rock progressiste au son social démo crade, celui-là même dont on pouvait dire récemment dans ces colonnes, Maurice, et je me chitte, que non content d'incarner aujourd'hui quasiment à lui tout seul le meilleur espoir des fanas du rock progressiste dans ce qu'il avait de meilleur en sortant des disques assez inspirés depuis qu'il était descendu de son arbre à porcs épiques, monsieur Wilson s'était piqué de remixer ses glorieux aînés, et non des moindres.

Gageons que les japonais vont encore s'en faire péter la rondelle en tirage limité. C'est pas tous les jours qu'on a la chance de réhabiliter un tel Fukushima sonore.

"Produced & mixed from the original multi-track tapes by Steven Wilson & Robert Fripp ", le mix de Red amène-t-il vraiment quelque chose ?
La question n'est-elle pas occultée par l'émergence d'un tel objet en tant qu'évènement, participant de cette la « disparition du réel », auquel se substitue une série de simulacres qui ne cessent de s'auto-engendrer, comme l'énonça Baudrillard ?

http://www73.zippyshare.com/v/93281497/file.html

jeudi 23 mai 2013

L'auto-fictif

Ca faisait des siècles que je n'étais pas allé voir le blog d'Eric Chevillard.

C’est incontestable, on a parfois besoin d’autrui. Je n’aurais jamais réussi à m’ennuyer comme ça tout seul.

Je suis évidemment favorable au don d’organes et tout à fait disposé, quand je mourrai, à recevoir d’autrui un cœur battant et un cerveau bien irrigué.

Tandis qu’une méchante petite pluie grise déprime notre printemps, une formidable tornade dévaste l’Oklahoma. Que peut décidément le cinéma français contre les blockbusters américains ?

La brute sanguinaire n’attend qu’une chose pour assouvir ses pulsions sadiques : que tu te moques de sa religion d’amour.

Au terme de ses jours, quelqu’un lui demanda ce qu’il changerait à sa vie si c’était à refaire. – Peu de choses, répondit le vieil écrivain, mais j’éviterais cette fâcheuse répétition du mot tabouret à la page 3 de mon premier livre qui m’a complètement pourri l’existence.

Voilà, c'est peu et c'est déjà beaucoup pour aujourd'hui.

mercredi 29 août 2012

Heilman 3/6

En décembre 1977, j'ai eu quinze ans.
Et le numéro de Métal hurlant qui est paru à Noël, maman !
et l'épisode de Heilman qui était dedans !
Les pages ont bien failli rester collées, comme le disait un jeune lecteur sur le blog de Jerry Frissen aujourd'hui disparu.









mercredi 15 août 2012

Heilman 1/6

C'est Jerry Frissen qui en parlait sur son blog (aujourd'hui disparu, ILS y ont veillé...) en disant qu'aujourd'hui on ne pourrait plus éditer une chose pareille.
Pour les branleurs que nous étions en 77, c'était incroyable de lire ça en écoutant les Sex Pistols, le Monde Se Chargeait de Sens !