lundi 21 mai 2018

Néry - Les amants (1999)

(...) c’est tout ce que je trouve à dire pour ma défonce, mais je viens de faire 26 km à vélo aller/retour du bureau, et je garde mes cartouches pour plus tard, je n’ai qu’une vieille pétoire à un coup, quand je parle il arrive que ma bouche rie sans os, ça peinerait milou, n’en parlons plus.
- T'as raison, on va s'arrêter là, sinon y a des risques majeurs, surtout sans os, ni alcool, ni tabac... mais que reste-t-il, vains dieux ! Moi non, je continue la défonce et ça m'va... mais pas le vélo, ah ça non ! même si j'admire beaucoup les rois de la pédale, d'ailleurs ce soir on va ptêt aller à une soirée contre l'homophobie histoire de se détendre l'anus, mais ça je le dirai pas, ah ça non ! (bis et adlib)
- c'est vrai que c'est dommage qu'on ne puisse plus faire de blagues homophobes sans être pris pour l'Antéchrist, surtout quand c'est pour cacher notre homophobie réelle sous des propos douteux, tout ça à cause de cet enculé de Wittgenstein Weinstein, et du politiquement et sexuellement correct (qui a changé de con, hi hi)
j'ai pas vraiment besoin de me détendre l'anus en ce moment, surtout quand j'ai mangé du cassoulet ça serait pas prudent, en attendant, c'est marrant, je retrouve cette chanson fulgurante de Néry, j'ai toujours pensé qu'il s'agissait d'un couple homo, chépa pourquoi, et on s'en fout d'attraper la vérole, et on s'en fout pourvu qu'on tire un coup.

https://nerypoppins.bandcamp.com/track/les-amants

"La tête dans l’cul ils virent le ciel,
la tête au ciel… ils l’ont dans l’os !"

Sur ce titre, on croirait jurer un précurseur de Babx.

samedi 19 mai 2018

BoJack Horseman - Music from the Netflix Original Series (2014)

BoJack Horseman débute comme une série d'animation gentiment farfelue et un peu débilouse sur les paumés du ShowBizness au large de Hollywood, pour devenir quelque chose d'assez amer et de très réaliste dans sa saison 2, en tout cas de vertigineusement plus profond qu'un pamphlet électrique sur les névroses californiennes.
A moins que je sois tourmenté par des névroses californiennes, et que je prenne mon cas pour une généralité, ce qui expliquerait bien des choses.
En tout cas, si c'était tourné avec des humains, ça serait au moins aussi affreux que The Handmaid's Tale.
Heureusement, tous les personnages sont dessinés, même les chevals, donc on peut croire que c'est même pas vrai.
Mystérieusement, on trouve la bande originale sur archive point org, alors que de mon temps n'y grouillaient que des pochettes de disques à 800 dpi.



A l'image de son générique de début, BoJack Horseman passe le plus clair de son temps à être saisi d'un vertige métaphysique qui le tire en arrière jusqu'au fond de la piscine égotiste.
Souhaitons-lui bonne chance pour remonter, sachant que le Jumping de la Baule s'achève demain soir.

https://archive.org/details/BoJackHorsemanSoundtrack

jeudi 10 mai 2018

Archive - Londinium (1996)


Avant d'obliquer vers les pinkfloyderies les plus éculées,
Archive fut un groupe de trip-hop inspiré.
Mystérieusement dispo sur archive point org,
qui d'habitude n'accueille que des jpegs d'albums
Voici à leur meilleur ce duo de trip-hop
Exploitant les gimmicks des tendances d'alors.


https://archive.org/details/Archive-Londinium1996/Archive-02-AllTime.mp3


dimanche 6 mai 2018

Ben Salisbury & Geoff Barrow - Annihilation Soundtrack (2017)

Après Ex_Machina, Alex Garland se voit confier un budget plus conséquent pour tourner Annihilation, d'après un livre qu'il avait l'air pas mal, qu'il avait reçu le Nebula. Il claque tout en effets spéciaux pompiers, au détriment du scénario, comme en atteste cette chronique illisible.
Ben Salisbury & Geoff Barrow eux, en braves petits soldats, enrichissent la bande son de crissements novateurs, de stridulations inédites.
Pen perdue, le film est un four virtuel puisqu'il est produit par Netflix et ne sort donc pas en salles, où l'on ne verra dès lors jamais notre voisine renverser de frayeur son coca dans notre seau de popcorn au moment de la séquence de l'Ours Carpenter - John, pas Maritie et Gilbert - ni déplorer une fin un peu mollassonne et franchement Nébuleuse de chez Nébula.
On réécoute la bande-son, qui pourrait convenir à une Annihilation réussie tout autant que celle dont ilaosé avait prédit qu'elle serait ratée, sur leurs conseils on regarde le Stalker de Tarkovski, effectivement, c'est mieux avec moins de sous, plus métaphysique, plus étrange, plus poétique, et la vie continue.