lundi 30 avril 2012

Georges Cloné - Raoul Petite (2008)


Dans le paysage peu encombré du rock parodique du début des années 80, Raoul Petite fut une excellente surprise, surtout en concert.
Mais plusieurs tendances s'affrontaient au sein du groupe : il y avait des zappatistes, des gotlibiens, mais aussi des RockFMeux. Sur scène, les premiers avaient le dessus, mais en studio, cruelos déceptioning, les derniers l'emportaient, et peu de chansons comportaient un thème ou un traitement digne d'être signalés aux zygomatiques, hormis sur le premier album "c'est sur si t'assures c'est pas dur", dont la production platounette ne rendait guère hommage à l'énergie du collectif.
Quinze ans plus tard, je travaillai un moment aux côtés de l'ingénieur du son qui avait produit leur premier album studio, et je compris pourquoi c'était difficile de concilier les antagonismes qui bridaient le rendu global du groupe. Le mec en question c'était pareil, un ramassis de déterminismes mal accordés, certains brillants, d'autres complètement cata.
Par acquit de conscience, je m'enfilai toute la discographie de Raoul, mais peu de pièces emportèrent mon adhésion, excepté deux ou trois morceaux sur "Dans ton kulte", dont cet excellent Georges Cloné, où il y a bien 1 thème, 1 traitement, et 1 résultat.

dimanche 29 avril 2012

Jon Hassell - Last night the moon came dropping its clothes in the street (2009)

La première fois que j'ai entendu le son, reconnaissable entre tous, de la trompinette ensorcelante de Jon Hassell, c'était en 1981, sur le disque qu'il avait produit avec Brian Eno du temps où ce dernier était occupé à inventer l'ambient musique.
Quelle claque.
Quelle reconnaissance intuitive et musicale (chez l'auditeur éclairé) du potentiel spirituel de l'être humain.
Sans déconner.
De loin en loin, je retombe sur ses disques, que j'achète irrégulièrement, et je ne suis jamais déçu.
Celui-ci est au moins aussi bath que tous les autres.


samedi 28 avril 2012

Les 4 Barbus chantent l'Ouverture du Barbier de Séville (1954)



Il faut se dépêcher de les télécharger, parce que bientôt ils seront offline.
On meurt vraiment quand plus personne ne se souvient de vous.

mardi 24 avril 2012

Si j'avais le temps de lire

Je lirais bien ça :

http://www.le-tigre.net/Envoye-special-dans-mon-ordi,26365.html

Le Tigre, ils se sont ramassés avec la version papier, mais sur le Net ils survivent bien.
L'indépendance d'esprit & la viabilité financière ne sont pas les meilleures copines du monde.