lundi 30 septembre 2024
Sages Comme Des Sauvages - Cthulhu (2024)
jeudi 3 août 2023
Lovecraft Facts (19) : The Lovecraft Sextet
La pochette est aboutie. La musique, je sais pas. les tentacules, comme le cul, font vendre. https://jesuisunetombe.blogspot.com/2015/11/tends-ta-kuhle-et-prends-la-mienne.html |
Le mode portrait des smartphones équipés d'un appareil photo réduit artificiellement la profondeur de champ et transforme n'importe quel instantané en packshot publicitaire; |
jeudi 18 mai 2023
Lovecraft Facts (18) : Minimal Compact - Peel Session (1985)
comme un air de bon chien-chien andalou qui va donner la papatte à son papa nihiliste stagiaire (on est en 1984, ne l'oublions pas) |
et des nouvelles de Minimal Compact qu'on aurait préféré ne pas avoir :
mardi 8 juin 2021
Lovecraft Facts (17) : Les Quatre Barbus - Le grand Lustucru (1957)
jeudi 27 mai 2021
Lovecraft Facts (16) : Les Hatfield et les McCoy
Le clan Hatfield en 1897. Le photographe ne s'est pas risqué à leur demander de sourire. |
Après plusieurs décennies sans rififi ni victimes, Allen Hatfield, chef de la police locale, fait une descente dans un bordel. Un des clients, énervé, prend le pistolet d'un autre officier de police présent et tire dans le dos d'Hatfield, deux fois. Le chef de police se retourne et tue le client, qui s'avère être un McCoy. La vendetta reprend.
Ils ont peut-être des tronches de cake, mais ils sont capables de chanter (juste) des harmonies à quatre tons différents en simultané. |
dimanche 25 octobre 2020
Lovecraft Facts (14) : Le cas Lovecraft (1998)
Dans le but de réaliser ce qu'ils appellent une biographie psychique de Lovecraft, les auteurs ont indéniablement privilégié certains aspects de sa vie (notamment la période new-yorkaise, révélatrice de ses phobies racistes) au détriment de certains autres, sans doute moins favorables à leur propos. On s'étonne effectivement que les dernières années de la vie de Lovecraft soient ainsi passées sous silence quand on sait, notamment grâce aux travaux de S.T. Joshi, le biographe de Lovecraft, à quel point cette période a été fertile en rencontres, voyages et remises en question de ses dogmes de jeunesse (voir à ce propos: A Dreamer and a Visionary: Lovecraft in his time, S.T. Joshi, Liverpool University Press, 2001).
Le Cas Lovecraft apporte néanmoins un éclairage inédit et passionnant sur les relations de Lovecraft au temps, à la durée et au changement. D'un point de vue technique, ce documentaire constitue enfin une intéressante réussite esthétique, même si on peut sans doute y trouver certaines concessions à des modes graphiques -- voire infographiques -- passagères, notamment une iconographie médicale omniprésente, comme le souligne encore Michel Meurger.
[ liens d'upload périmés et éradiqués par le Ministry of caricatural Downloads & Republican Blasphémy ]
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25 octobre 2020
[Repost]
Alan Moore essayant son costume de barbue pour le cosplay des Utopiales 2020 |
Que Cthulhu me patafiole !
https://www.mediafire.com/file/4iu31njnglzevag/LCLove.mkv/file
Houellebecq Akbar ! comme aurait dit Lovecraft, postulant qualifié plus que tout autre pour rédiger la biographie de Michou dès qu'il sera mouru.
dimanche 12 avril 2020
Lovecraft Facts (13) : L'affaire Charles Dexter Bouygues
(..) Je pense qu'il va y avoir des millions de morts, j'ai mis un lien où la mortalité est révisée à 20%. Je dis à mes proches qu'il n'y aura jamais de déconfinement, et que s'il y en a un ça sera pire. Ou plutôt qu'ils vont nous échanger un déconfinement contre un vaccin avec une puce contrôlable par la 5G. Qu'ils ont en fait fabriqué un virus assez mortel pour imposer une vaccination générale et donc un contrôle total de la population par une arme qui ne nécessite pas d'avoir une armée nombreuse.
mardi 24 mars 2020
Lovecraft Facts (12) : L'abomination thermolactyle
Je me suis juste laissé glisser dans la pente.
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Hier soir, ma soeur m’envoie ça :
J'ai reçu ça aujourd'hui !! Je me demande s'ils vendent des masques thermolactiles ??
mail transféré :
Le 20/03/2020, à 10:24, Damart a écrit :
Si le publicitaire n’a pas été testé positif chez vous, c’est pas grave, j’ai des voisins malades, on se débrouillera.
Ca, ça sera vraiment le dernier recours. La solution finale. |
- mes acouphènes ont quasiment disparu depuis dimanche, alors que j'ai cessé de pratiquer les exercices de sophrologie qui devaient les tenir à distance et dont le thérapeute m'avait bien dit qu'il fallait continuer. Je ne crois pas qu'Yves Montand soit dans le coup, mais je vais aussi ressortir un vieux Guy Béart, pour voir.
vendredi 13 mars 2020
Lovecraft Facts (11) : Gilles25
Les livres de Cthulhu, c'est plus ce que c'était. |
Aujourd'hui, bientôt un siècle après que le calvaire de sa vie terrestre ait pris fin, Lovecraft est revendiqué comme source d'inspiration par tout un tas d'artistes plus ou moins bien intentionnés et inspirés, hier j'ai vu un film soi-disant tiré de La Couleur tombée du Ciel qui tirait sur le rose bonbon - rose bonbon ! en lieu et place du vert-de-gris nauséeux que tout lecteur de Lovecraft a bien sûr visualisé en s'injectant la nouvelle d’origine, allons, vous divaguez.
Bien sûr, j’admets volontiers que mon vert-de-gris nauséeux n’est qu’une déclinaison qui m’est propre de son univers sale, et qu’il y a finalement autant de Lovecrafts que de lecteurs, et que c'est seulement la prétention de savoir qui est Lovecraft, qui peut donner lieu à cette confusion et ces malentendus. Libre à chacun de faire prospérer la franchise comme il le sent. On ne saura jamais qui était vraiment Lovecraft, bien que certains faits puissent être établis et qu'on puisse constater par ailleurs certaines malédictions objectives : ses phobies
Ca, pour murer, dans la fraternité des adorateurs du Calmar géant, on est là.
Mon vert-de-gris kryptonite, c'est même l'essence du totalitarisme : déclarer qu'il y a une réalité Lovecraft, et que tout le monde devrait la percevoir. Au plan imaginal, il y a autant de Lovecrafts que de consciences qui le perçoivent, et au plan ultime, Lovecraft est le seul à savoir qui il était, et il sera toujours le seul, dans les Siècles des siècles.
Et pendant ce temps-là, au final le film ressemble à ce que j’avais perçu/projeté émotionnellement sur l’affiche : moitié Disney, moitié Cronenberg. Et selon Houellebecq, qui commit en début de carrière une petite biographie du Grand Malade de Providence, pour Lovecraft, comme pour tous les racistes, l’horreur absolue, plus encore que les autres races, c’est le métissage.
Et quoi de plus métissé que ce film ?
Si Howard Phillips s’en retourne dans sa tombe, c’est bon signe : c’est qu’il est encore vivant.
_histoires-drôles_n°5545
Envoyé 27 December 2019 - 13h25 :Jour 356 à la station spatiale orbitale. Il y a 7 jours que Gilles25 est né. Comme tous les autres, il a d'abord cru être l'unique Gilles. Quand je lui ai montré les autres, il a prétendu qu'ils étaient ses clones. il y avait Gilles12, encore en vie malgré ses blessures, Gilles 17, le Gilles à lunettes, et le Gilles obèse, le tout premier (à ma connaissance). Gilles25 s'est adressé au Gilles obèse. Sous les couches de graisse, il ne ressemblait plus à un Gilles mais le second lui a tout de même dit : comment sais-tu que tu n'es pas un clone. Alors le premier Gilles (à ma connaissance) l'a regardé et a dit : Quand je mange, je ressens une sensation. Cette sensation, c'est moi qui la ressens et non toi. Je pourrais la décrire alors que toi, tu ne pourrais que faire semblant, de l'extérieur. Voilà pourquoi, tant que je mange, je suis le premier Gilles. [...] Bien sûr, nous ne lui avons pas dit ce que Gilles mangeait ...
Heureusement, il me restait un peu de mortier frais, j'ai tout rebouché.
Salauds de jeunes.
mardi 10 mars 2020
Lovecraft Facts (10) : Mac Quayle - Mr. Robot Vol. 7 Soundtrack (2019)
"Mets ta cagoule" (Un hacker sachant hacker) |
Retournement et non pas "twist", car nous, multiplicité toujours changeante vivant dans les hémisphères cérébelleux fragmentés du malheureux anti-héros de la série, répugnons à user du terme "twist"(1) concernant les contorsions scénaristiques qui nous laissent comme un légume en fin de saison, terme dont nous réservons l'usage à une danse qui fut extrêmement populaire au début des années 1960 et dont nous regrettons qu'elle périclite de façon inversement proportionnelle à la courbe du taux d'abonnement à Netflisque(2), car normalement, quand on retourne un disque, la musique qu'on entend de l'autre côté n'est pas la même que sur la face qu'on vient d'écouter, et pourtant quand on écoute à donf les 6 volumes déjà parus avant çui-là des musiques relativement peu enjouées venant égayer un peu les propos lourds de sens des 3 saisons précédentes de Mr Robot en se bourrant de neuroleptiques, on a l'impression de revenir constamment au point de départ de la proposition musicale électro-cold qui nous est faite, et cette impression se confirmera à la toute fin de la série quand on se prendra le vrai noeud de la poutre issue de l'arbre à intrigues dans l'oeil, et il sera alors bien tard pour venir s'en plaindre.
J'avais fait un peu de rédactionnel ici :
alors je me suis dit qu'il fallait finir dignement, mais c'est dur. Je sens bien que je force. J'espère que je ne vais pas me froisser un muscle de l'esprit, ni commencer à tousser dans mon coude si je fais des emprunts toxiques.
"Les cousines ont été créées pour nous éviter de tripoter nos frères et soeurs" (Blanche Gardin) |
Et pourquoi pas ? Mon grand-père disait lui-même "peut-être que le Parti se trompe, mais moi je me suis pas trompé de parti", peu avant d'être emporté par une stalinite purulente.
"Je préfère rien dire, sinon ça va encore mal finir" (Angela Moss) |
(#instantscomplicesavecdaddy)
Sur le plan formel, la série toute entière baigne dans une ambiance glacée, d'un bleu conspirationniste, une esthétique très inspirée de David Fincher, Rami Malek a les mâchoires soudées et autant de charisme qu'un Commodore 64, et les acteurs principaux se débattent avec un mélange de conflits intimes et de troubles neurologiques assez sévère.
New York est montré comme un monstre froid qu'on ne voit nulle part ailleurs filmé à travers ce prisme autistique, bien que certaines errances nocturnes initialement prévues dans le New Jersey aient été finalement délocalisées dans les Hauts-de-Seine, tant le crédit d'impôt international pour les tournages y est redevenu attractif.
Qu'on soit condamné à errer perplexe pendant des épisodes entiers dans les rues désertes, dans une confusion mentale engendrée par le manque de benzodiazépines avec une langue en carton qui fouaille entre les dents et les maxillaires cherchant à percer les joues depuis l'intérieur, tentant de nous introduire en catimini avec des ruses de geek foireux au coeur d'entreprises qui incarnent le Mal Absolu du Nouvel Ordre Mondial pour y dérégler définitivement la Machine par des actions terroristes dignes de l'ultra-gauche, nous terrant dans des penthouses high-tech désertés par leurs occupants légitimes avec toujours plus de cadavres dessoudés par la Dark Army à dissimuler, sans compter les problèmes d'odeurs, grelottant alternativement d'ennui ou d'effroi devant des choix impossibles à trancher, les tempes sciées par des bruits flippants et lancinants et des grondements inattendus, au fait c'est quoi ces trucs qu'on entend ? ah mais oui, c'est vrai, que je suis con, c'est la musique du film, mais jusqu'au bout on ignore ce que l'on est vraiment en train d'essayer de suivre, de subir ou d'aider à essuyer, puisque quelqu'un a filmé ça il faut bien que quelqu'un le regarde, tant on flirte parfois avec l'expérimental malaisant, et c'est en cela qu'il y a quelque chose de vraiment lovecraftien dans cette série : l'horreur psychologique indicible ressentie dans les derniers épisodes, la chair de poule atrocement lynchienne vécue dans ma chair de téléspectateur pourtant endurci par des films de trouille récompensés au festival de Sundance, mais là j'dois dire que c'est la palme, putain tout ça pour ça ? nan mais attends, j'vais leur écrire, tu vas voir on va pas se laisser faire comme ça...
Si Lovecraft et Poe pouvaient voir ça, ils s'en pinceraient les nichons tellement c'est bon. |
A moins qu'entre-temps on soit allé s'enfiler le contenu de la bouteille de Destop, qu'on conservait pourtant jalousement sous l'évier, pour une future opération anti-obstruction. Désolé les gars, c'est l'heure du cocktail " Au revoir tout le monde", c'était trop hardi et trop ardu pour moi, Rami Malek m'a tuer etc...
Dommage : les abimes d'épouvante enjambés par les protagonistes (et auxquels certains ont l'arrogance de survivre) sont liés à des enjeux géopolitiques mondiaux, pas des petites guéguerres de chasses aux sorcières minables pour savoir qui c'est qui a pété la statuette à Cthulhu, et que quand il va rentrer, vous allez voir, ça va gueuler sec et y'a des têtes qui vont tomber.
Greta Thunberg aurait elle aussi grandement apprécié qu'on regarde la série jusqu'au bout, en tant que citoyen hyper-impliqué dans les convulsions du monde, au lieu de se laisser dépasser par sa froideur apparente et son goût pour la mystification.
Parfois, comme dans la saison 2, il faut 6 épisodes entiers pour qu'on voie la lumière, à savoir qu'on n'était pas du tout en train de regarder ce qu'on croyait voir (il faisait d'ailleurs très sombre) et comme nous, et comme Lovecraft, qui d'après son biographe officiel avait le charisme d’une moule en fin de saison sèche, Elliott est angoissé devant ces enjeux qui le dépassent, et rongé par le sentiment de sa petitesse et de sa finitude extrêmes, et tout comme le président du GRRR (Groupe de Réalité Réelle Ratée) il traverse des épreuves avec un épuisant sens de sa déréliction (sentiment d'abandon et de solitude morale, voire au plan théologique une épreuve de la vie mystique dans laquelle le fidèle a le sentiment d'avoir perdu la grâce, d'être dédaigné pour l'éternité.)
Et pourtant, il y va quand même, et nous on le suit, parce qu'on est cons, qu'on est faibles, et qu'on a perdu la télécommande entre les coussins.
Enfin, presque : l'histoire, bien que très fortement cryptée, réclame une fin heureuse. La voici : ce qu'on peut dire de la conclusion de la série sans divulgâcher le retournement du retournement final, c'est que délivré de ses obsessions complotistes, réconcilié avec sa soeur, Elliott peut enfin marcher vers le but ultime que lui a assigné l'espèce : devenir un être humain épanoui avant la mort, putain.
Quand à savoir si cette fin justifie les moyens déployés, la question renvoie chacun de nous à ses gouffres télévisuels.
https://macquayle.bandcamp.com/album/mr-robot-volume-7-original-television-series-soundtrack
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(2) je ne crois pas utile de souligner, et je n'ai donc pas voulu insister, au cours de cet article aussi confus que l'intérieur de la tête d'Elliot / Edward Alderson avant qu'il aille se meubler chez Ikea, sur le fait que la production et la diffusion de Mr Robot font manifestement partie d'une conspiration orchestrée par Netflisque dans le cadre de son plan Covid-19.
En tout cas c’est ce qu’ils disent sur france culture, donc c’est forcément vrai.
https://www.franceculture.fr/emissions/la-theorie/la-theorie-du-vendredi-06-mars-2020
mercredi 19 février 2020
Lovecraft Facts (9) : Steve Roach - Journey of one (2012)
Et c'était indicible.
Et c'était à nouveau indicible, ce qui allait me prédisposer à lire Lovecraft, dont les anti-héros découvrent souvent qu'ils avaient un morceau de kryptonite dans la culotte sans le savoir, et c'est pour ça qu'ils se sentaient pas bien.
Steve Roach attendant mon chèque pour faire un nouveau disque |
Ou dans un des romans d'Antoine Volodine qui explorent ces royaumes inconfortables de l'au-delà. Je veux dire, si Steve Roach prétend explorer les mondes au-delà du delà du monde à bord de ses synthés et de son didgeridoo nucléaire, celui du premier CD de Journey of One est clairement inhabitable pour l'homme. Rien de strident ou de violent, mais on y cultive un incertain malaise, parce que l'oreille occidentale est ainsi faite que sans harmonies discernables, sans mélodie et sans instruments identifiables, avec des voix qui marmonnent d'indistinctes malédictions ancestrales dans des langues oubliées et maudites, c'est un voyage incertain, entre Chernobyl et la Vallée de la Mort, on y entend tant de dissonances qu'on y est plongé dans l'angoisse de l'incertitude de qu'est-ce que je vais leur faire à manger ce soir (je suis plus sensible à la dimension anxiogène du disque parce qu'en ce moment je fais pas mal de sophrologie pour mes acouphènes, du coup mes impressions sont vachement moins indicibles que quand j'étais petit)
Si le gamin il avait écouté Steve Roach sur son walkman, il serait pas aujourd'hui miraculé du désastre migratoire, il serait allé se noyer direct dans l'Atlantique, et on aurait tous économisé du carbone, parce que maintenant il est en terminale à Saint-Brieuc et il va devenir citoyen à part entière de la République.
Je n'ai pas dit que l'écoute du disque, c'était désagréable. Mais il n'y a ni repères, ni mode d'emploi. Disons que ça ne va pas réconcilier les gens avec le dark ambient si ils étaient déjà fâchés.
Le second CD est plus orchestral, tribal, rythmé, new age, et les chamans y font moins entendre leur gastro que sur le premier disque.
https://projektrecords.bandcamp.com/album/journey-of-one-the-tribal-ambient-era-live-1996
l'emprunter après :
https://www.mediafire.com/file/4hb5ce2ewtzlvru/SR-JOO-96.zip/file