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lundi 28 décembre 2020

Motorhead - Ace of Spades (Single) (1980)

Il existe au moins un single de Motorhead qui me permet de me joindre à Lemmy K. et sa bande de Pires Noëls pour vous souhaiter une bonne fin damnée.





samedi 20 juin 2020

JMPZ - Sound Asylum (2008)

J'étais pas en manque, mais clairement en rupture de stock de vieilleries musicales à relancer. 
Ma soeur m'envoya un soir un clip de Célestin, chanteur engagé dans la promotion du hache tague DESTITUTION
Ca fait trop peur comment les réseaux sociaux y peuvent provoquer la chute du président. J'en tremblai intérieurement sur mon pouf en mousse. Encore un clip de confinement dont on peut se demander comment il a fait pour ne pas changer la face du monde, à l'instar du mien
A trois minutes quinze du début, le chanteur jaillhirsute affublé d'un sweat à capuche orné de l'acronyme JMPZ. Mon sang ne fit qu'un tour, sur les quarante-cinq prescrits par le docteur. 
Bon sang mais c'est bien dur ! JMPZ ! Un groupe toulousain du début des années 2000, impliquant dub fusion métal hardcore trance chamanique hache tague implosion des chakras.
Mes acouphènes auraient bien aimé les voir en concert, tiens.
allez, voici deux notices, des adieux en DVD, un disque, et n'y revenez plus.
et un autre disque, un peu tombé du camion garé devant la médiathèque, mais après, n'y revenez plus, vous dis-je.

mercredi 27 mai 2020

Sonar - The Bill Laswell Mix Translations (2018)

Que Bill Laswell soit un stakhanoviste du dub capable de s'impliquer dans trente-douze projets à la fois et de sortir quelques vingtaines d'albums par an, ça tout le monde le sait, la cause est entendue depuis Gai-luron et Belle Lurette.
Mais qu'il soit encore capable à son âge de faire sonner un quatuor de jazzrock suisse comme si c'était la reformation de King Crimson dans son incarnation des années 2000, j'avoue que je suis impressionné par le bonhomme.
Mille putois ! A son âge, y'a longtemps que j'aurai besoin d'un bâtonnet d'esquimau dans le zguègue pour mimer une telle verdeur.
Et on pourrait se dire, avec Georges Cloné :
Laswell, what else ?
ben justement, y'a du monde au portillon...
https://billlaswell.bandcamp.com/

mercredi 8 janvier 2020

Killing Joke - what's THIS for...! [ 1981/2005 Expanded Remaster]

Je me réveille ce matin avec les infos auxquelles je ne comprends que dalle mais qui ressemblent à un mauvais roman de feu Maurice G. Dantec. 
Il y manque juste un groupuscule de bio-terroristes ukrainiens ayant vaporisé par pure vilenie du glyphosate sur les champs de pavot afghan pour assécher la manne de narco-dinars à destination des camps d'entrainement pour djihadistes turkmènes. 
A part ça, on s'y croirait. 
Pas de doute, il va faire un temps à réécouter le bien nommé Killing Joke. 
Je ne peux pas prétendre à postériori, serait-ce pour enjoliver mon peu glorieux passé, que ce disque m'ait fait grimper aux rideaux quand je l'achetai, il y a de cela de nombreuses lunes, dans une triperie d'occasion derrière la Préfecture de Montpellier. 
Il était déjà saturé de rage froide et de guitares tranchantes, résonnait de batteries sêches et de cris déments, et m'intimidait lors de mes rares tentatives d'apprivoisement.
M'enfin, du coup j'y retrouve une puissance de feu préservée par la rareté de l'écoute et non guimauvée par la nostalgie, depuis l'époque oxydée au sein de laquelle ce fracas-ci s'entendit là, certains riffs sont restés très menaçants, comme "Under Tension", "Follow the leaders" ou encore "This is Madness." 
Et c'est pas du ska, plutôt la réponse chantée des Iraniens aux blagues de nouvel an de Donald Trump car les imprécations imbibées de réverb de Jaz Coleman ont des relents très sympas d'appel à la prière tout en évoquant le cri d'émeutier black blog.
Eux, y z'étaient vraiment pas là pour rigoler.
Après, peu importe que le groupe se soit ramolli (ou pas) au contact de la new wave, ou que sa longévité ait fait mentir les options prises sur le chaos et l'auto-destruction, figures imposées du nihilisme sonore qu'il semble prôner. J'ignore tout de sa carrière, et veux persister à n'en rien savoir, quitte à me rouler dans la fange de l'ignorance avec une volupté décuplée par la complaisance. C'était sans doute les prémisses du rock industriel, voire du gothique, mais je ne suis pas Michka Assayas, ni même sa tante par alliance, et je m'en branle jusqu'à ce que ça saigne. 
Quand je me suis penché sur l'égout à ciel ouvert de la médiathèque russe de prêt à très long terme, dans une posture où l'avidité le disputait à la curiosité malsaine, prêt à leecher comme un porc halal le torrent de la discographie intégrale du groupe, je me suis souvenu au dernier moment, juste avant de cliquer, de mon désir de contribuer à créer un Internet durable et qui profite à tous et pas seulement à la mafia soviétique, (désir proclamé lors de mes voeux 2020 au Super U du coin, c'est con vous auriez dû venir) et je me suis contenté de prendre cet album.


Parmi tous ces groupes anglais à nom composé qui nous déboulèrent dessus au début des années 80 et qui annonçaient les années de plomb, Joy Division, New Order, Throbbing Gristle, choisissez celui qui vous faisait le plus peur.
Sans conteste, pour moi c'était ce disque de Killing Joke.
Qui explorait un marais crépusculaire dans lequel j'avais pas pied. 
Pas avant de me prendre le Deadly Weapons de Minimal Compact sur le coin de la cafetière.
Réjouissons-nous qu'Internet puisse aujourd'hui m'offrir une version expansée de ce disque avec des versions dub de ses pièces les plus sanglantes, sur lesquelles je peux chanter des lyrics de mon cru en dansant avec des chevreaux égorgés au milieu du salon.
Résumons-nous : un beat cold wave, des guitares cimeterre, un chant d'extrémiste, une baas funèbre qui fouaille jusqu'à l'os : pas de doute, je Triq Ramadan.
A mon âge, c'est inespéré.

https://www.mediafire.com/file/iy82hjn7m2x653j/KJ-whatS-for.zip/file

des gens qui l'ont connu, des gens qui l'ont aimé :
(et qui évoquent son "indicible puissance", ce qui permet de le ranger dans la case Lovecraft, toujours d'actualité)
http://www.xsilence.net/disque-4885.htm
http://fp.nightfall.fr/index_2095_killing-joke-what-s-this-for-.html
https://www.gutsofdarkness.com/god/objet.php?objet=14409

samedi 12 décembre 2015

Buenas Noches Jo ! (Fais-moi une place dans ton linceul, je suis en Trans Mmmusicales 2015...)



Et voilà.
Tout ça, c'est de ma votre faute.
Avec mes vos conneries, je suis en train de louper l'horaire de diffusion de la programmation méga-concoctée avant-hier et pas de main morte, je peux vous l'assurer, et d'ailleurs veuillez excuser mon écriture saccadée, qui devait  précautionneusement miraculeusement couillincider avec l'ouverture du Festival des Trans Musicales Rennes 2015®.
Qui a lieu en ce moment même, et où donc ?
Ben à Rennes, si vous étiez un peu moins borgnés plus attentifs vous auriez déduit vous-même la prémisse du fait désincarcéré de la phrase précédente, de même nature ontologiquement votre que quand il pleut, ben les rues elles sont mouillées.
Rirabbin qui tirera le dernier, comme disent les Palestiniens de Jérusalem-Est.
D'ailleurs, par un fait étrange que je ne m'explique point encore et sur lequel j'ai dépêche les plus fins limiers du Landerneau de la correction orthographique ottomatik, lorsque cette blague m'est venue sous mes doigts gourds de frappe hier ô soir, Jérusalem s'est transformé sous mes yeux en "J'ruisselle salement", ce qui est un peu troublant comme trou noir, parce que je n'ai pas installé de correcteur orthographique sur ma mitraillette à mots.

J'aime bien les homos Trans.
Le festival est un radar à trouvailles, programmant contre vents et marées (à Perros Guirec mais aussi, faut-il le rappeler, à Rennes, dans le 35, où ils sont souvent contraires autant qu'elles restent basses), des groupes d'avant-garde, arty, noisy, trashy ou flashy, qui font ensuite carrière, ou pas, mais les concerts s'envolent et les compiles restent, et je me régale ensuite à me délecter de redécouvrir tous ces nouveaux talents du rire peer-to-peer que je ne suis pas allé voir en concert parce que j'étais sans doute en transs d'écrire des articles alakon sur mon blog minable, que je suis un putain d'évitant sociable, talents dont les chansons de saillies égayeront nonobstant mes mornes séances de repassage quand ma femme, excédée par mon incessant verbiage, mon parler haut et mes actes bas, m'enfermera avec une pile de linge sale dans la buanderie avec son fer à friser et trois litres d'eau déminéralisée à faire glisser dans le jerricane bêtement.

D'ailleurs, je vous prie de m'excuser, c'est déjà l'heure.

Pas grave : vous trouverez ci-dessous des concerts et des vidéos comme s'il pleuvait de l'eau écarlate.
Edit :
Comme au Bataclan le 13/11/2015.
L'injonction permanente à la joie est ce que notre société produit de plus troublant, à l'exception de tout le reste.



http://lestrans.com

http://culturebox.francetvinfo.fr/festivals/trans-musicales-de-rennes/trans-musicales-2014-huit-groupes-a-ne-pas-louper-206834

mardi 20 mai 2014

High Tone – Ekphrön (2014)




Repéré par Télérama, dont je suis un fervent lecteur depuis plus de 40 ans, et ça nous rajeunit pas, surtout vous.
C'est du dub-ambient-plein-de-scratchs-et-d'hybridations-inspirées, et ça mériterait d'avoir quelques paires d'oreilles supplémentaires pour se replonger dans leur carrière.
Sans parler des 5 cerveaux, des 9 vies, des 25 bras et des 42 zigounettes supplémentaires qu'il me faudrait pour profiter de toutes les richesses du web, c'est pas encore au point mais vous pouvez être certains que nos ingénieurs sont sur le coup.

(lien supprimé)

dimanche 12 janvier 2014

Chris Eckman - Harney County (2013)



J'ai d'abord flashé sur la pochette, avant de me demander pourquoi sa voix me rappelait tant Mark Knopfler dans ses débuts.
C'est du rock alternatif de road-movie, à base de guitares en bois, ça se mange sans frein.

http://exystence.net/blog/2013/12/22/chris-eckman-harney-county-2013/

vendredi 13 décembre 2013

Russian Circles - Memorial (2013)

Fini de rire.
Mieux que des vacances à la neige : coincé sous une avalanche sonique avec une jambe pétée.
Comme le rappelait Tom Waits sur Heartattack and Vine, "better off in Iowa against your scrambled eggs / than crawling down the Cahuenga on a broken pair of legs"
Bref, c'est au moins leur cinquième album studio, et c'est toujours des torrents d'arpèges saturés ponctués de moissonneuses-batteuses acharnées à nitrater toutes les esgourdes à portée de rayonnement.
Pyrotechnique mais sans concessions.




http://uploaded.net/file/xhb4b5kn