J'ai trouvé le film très sympa, malgré quelques naïvetés, des personnages et une fin un peu bâclée (on est dans le mainstream, quand même) et la musique encore plus.
Pardon, je veux pas dire "encore plus bâclée", je veux dire encore plus sympa.
Je ne connaissais pas ce Jóhann Jóhannsson.
On ne peut tout connaitre.
To compose the music, Jóhannsson worked with several singers and vocal ensembles, including Theatre of Voices, conducted by Paul Hillier, and other artists including Robert Aiki Aubrey Lowe and Hildur Guðnadóttir. The album also includes the track “On the Nature of Daylight” by Max Richter, which is featured at the beginning and end of the movie.
According to Billboard, the Icelandic composer used vocals as an instrument rather than the main focus of a song. “It seemed appropriate to use the voice as a lead instrument in a film that is primarily about language and communication,” Jóhannsson explained. “The singers all sing mostly vowels with no inherent meaning, but it sounds almost like a language that is in a stage of slowly forming.”
http://exystence.net/blog/2016/11/18/johann-johannsson-arrival-2016/
[Edit]
Dans la bande originale d’Arrival, j’entends des échos du Lux Aeterna de Ligeti que Kubrick utilise dans une séquence très déroutante de 2001, l’Odyssée d’mes Spasmes.
Cette musique mystérieuse, oppressante et déstructurée, qui reflétait pour Michel Ciment l'idée de Arthur C. Clarke que toute technologie très en avance sur la nôtre est indiscernable de la magie et possède la même qualité irrationnelle.
On peut dire qu’Arrival s’inscrit dans la même continuité. Il est donc normal que la musique de Jóhann Jóhannsson suive le mouvement, voire le précède, parce que souvent dans un film la perception sonore directe précède la compréhension de ce qui se passe à l’écran et qui doit être analysé par le cerveau.
J’entends aussi On The Nature Of Daylight de Max Richter (sur l'album The Blue Notebooks) qui n'est pas inclus dans la B.O. et que j'ai découvert en fréquentant des forums hyper-secrets de partageurs de musiques et de films pas mainstream.
Du coup, je suis content, je n'ai pas l'impression d'être une burne totale en musique contemporaine.
Il m'en faut peu.
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Dans la bande originale d’Arrival, j’entends des échos du Lux Aeterna de Ligeti que Kubrick utilise dans une séquence très déroutante de 2001, l’Odyssée d’mes Spasmes.
Cette musique mystérieuse, oppressante et déstructurée, qui reflétait pour Michel Ciment l'idée de Arthur C. Clarke que toute technologie très en avance sur la nôtre est indiscernable de la magie et possède la même qualité irrationnelle.
On peut dire qu’Arrival s’inscrit dans la même continuité. Il est donc normal que la musique de Jóhann Jóhannsson suive le mouvement, voire le précède, parce que souvent dans un film la perception sonore directe précède la compréhension de ce qui se passe à l’écran et qui doit être analysé par le cerveau.
J’entends aussi On The Nature Of Daylight de Max Richter (sur l'album The Blue Notebooks) qui n'est pas inclus dans la B.O. et que j'ai découvert en fréquentant des forums hyper-secrets de partageurs de musiques et de films pas mainstream.
Du coup, je suis content, je n'ai pas l'impression d'être une burne totale en musique contemporaine.
Il m'en faut peu.
Je vous trouve en grande forme Mr Warsen en ce début d'année !!
RépondreSupprimerVos messages et les propositions de décrassage des conduits auditifs qu'ils proposent sont une source d'émerveillement toujours renouvelée quand j'arrive au boulot chaque matin.
Et que dire de cet humour toujours affuté qui me régale.
Merci encore pour ces cadeaux quotidiens qui font chaud au coeur et au cerveau, et Bonne année au passage.
Merci. Toi aussi. Profite bien, ça durera pas. Rien ne dure, lol.
RépondreSupprimerTrès bonne BO en effet qui apporte beaucoup au film.
RépondreSupprimerMais tu pourrais inciter à l’achat plutôt qu’au vulgaire téléchargement illégal.
RépondreSupprimerC'est vrai que c'est pas évident, et que je n'aime pas le répéter : j'écoute gratuitement, et quand ça me plait, j'achète. J'espère que mes auditeurs font de même.
RépondreSupprimerMais on peut écouter gratuitement sur Deezer de manière légale.
RépondreSupprimerDeezer gratuit, y'a de la pub.
RépondreSupprimerEt comme je bosse dans la pub, j'ai un problème avec la légalité.
http://john.warsen.pagesperso-orange.fr/legalisation.jpg
Avec un bon bloqueur de pub il n’y a pas de pub.
RépondreSupprimerToi, tu tiens absolument à me faire revenir dans le droit chemin.
RépondreSupprimerCe que j'écoute ne se trouve en général pas sur Deezer.
D'ailleurs, j'ai basculé dans le monde merveilleux du "partage" (l'euphémisme qui désigne l'emprunt à long terme, en solitaire ou en bande organisée, à des médiathèques a forme variable) le jour où j’ai décidé de mettre à disposition des disques et des BD généralement introuvables voire incunables, afin de ne pas nuire au petit commerce.
En « partageant » avec mes camarades malfaiteurs sans but lucratif, j’ai pu remettre l’oreille sur des disques qui à l’époque n’avaient été achetés que par moi et par la mère du batteur.
Je ne nie pas une certaine forme d’escalade.
Tu écoutes alors de vieilles choses parce que lorsque les nouvelles sont confidentielles, elles sont écoutables.
RépondreSupprimerOui. J'avoue aussi que j'aime bien disposer des fichiers mp3 pour pouvoir les écouter en voiture ou sur ma chaine stéréo (c'est quand même mieux que l'ordinateur)
RépondreSupprimerEt puis franchement, si mon blog renvoyait vers des liens Deezer, il aurait moins de gueule...
RépondreSupprimerFLAC+DAC
RépondreSupprimerTu m'as au moins convaincu d'étudier la question. C'est vrai qu'au début de ce blog, je me disais "que de l'introuvable et du hors commerce", et maintenant... et quel intérêt de propager mes humeurs musicales à travers le Net, hein franchement ?
RépondreSupprimerBen ça ouvre des pistes à d’autres, ce qui est déjà beaucoup.
RépondreSupprimerMouais...
RépondreSupprimerCa me refait penser à cette immortelle remarque sur le forum du cafard cosmique, immortalisée ici :
http://johnwarsen.blogspot.fr/2016/11/police-partout-justice-nulle-part.html
"Quand tu aimes la musique sans la payer, c'est comme si tu allais aux putes, tu t'amuses bien, et au moment de payer tu t'enfuis en sautillant, le pantalons sur les chevilles, parce que les macs c'est vraiment des connards."