titre original du post :
Guy Béart - La Vérité (1968)
(méfiez-vous des contrefaçons)
Au soir du 17 janvier 2015, Guy Béart a fait ses adieux sur la scène de l'Olympia, devant un parterre trié sur le volet du temps de vieillards décatis dont le sang n'a fait qu'un tour dans son sac en entendant leur idole entamer cette antienne virile :
Les références vraies sur La Vérité |
"Le premier qui dit se trouve toujours sacrifié
D'abord on le tue / Puis on s'habitue
On lui coupe la langue on le dit fou à lier
Après sans problèmes / Parle le deuxième
Le premier qui dit la vérité / Il doit être exécuté. "
[ablation de 3 paragraphes de blagues pourries et hors sujet]
Malheureusement, aucun djihadiste n’était de permanence dans la salle ce soir-là. Ils étaient tous en RTT. (l'article date de début 2015) Guy Béart a donc pu regagner son domicile sans encombre, avec le sentiment du devoir accompli.
Bien joué, Guy !
Le disque :
ha ben dame oui, il n'était plus en rayon depuis belle lurette. Les dératiseurs étaient passés au magasin saupoudrer vigoureusement du vermifuge sur les étagères. Il était temps de faire quelque chose. Les pouvoirs publics s'en sont émus et m'ont ouvert une nouvelle ligne de crédits. Dont acte.
2) Jeudi 26 mars 2020
Réquisition par arrêté préfectoral :
Réquisition par arrêté préfectoral :
Je ne sais pas d'où j'ai sorti cette histoire de chanson rallongée en live.
A tous les coups j'ai pris quelques libertés avec la vérité sur la Vérité.
Parce que la version studio du disque de 1968 comportait bien 7 couplets, dont les 2 derniers n'étaient pas apocryphes. C'est mon jeune stagiaire muet et bénévole (depuis 8 ans, et sa mère commence à gueuler) Gaby qui a flairé le lièvre. Entre cyber-voisins, faut s'entr'aider, et c'est lui qui a restauré La Vérité dans sa splendeur originelle, à l'aide d'outils sophistiqués qu'il détaille dans les commentaires de ce post.
A tous les coups j'ai pris quelques libertés avec la vérité sur la Vérité.
Parce que la version studio du disque de 1968 comportait bien 7 couplets, dont les 2 derniers n'étaient pas apocryphes. C'est mon jeune stagiaire muet et bénévole (depuis 8 ans, et sa mère commence à gueuler) Gaby qui a flairé le lièvre. Entre cyber-voisins, faut s'entr'aider, et c'est lui qui a restauré La Vérité dans sa splendeur originelle, à l'aide d'outils sophistiqués qu'il détaille dans les commentaires de ce post.
Je la mets ici, à part
parce que dans la réédition de 1987, c'est la version courte qui a été gravée.
Je sais pas pourquoi; c'est aussi inexplicable que la pénurie de masques en France, sauf des vieux masques de Pompidou sur Amazon, mais à mon avis ça ne protège même pas du gaullisme.
Les chansons de Guy Béart ne protègent pas de grand chose non plus, sauf lui de la mort jusqu'à ce que tout le monde l'ait oublié.
L'autre jour à la radio Souchon disait beaucoup de bien de l'auteur-interprète et que sa relégation dans les charniers de notre amnésie collective était injuste. Que comme pour Polanski et le pangolin, il fallait distinguer l'auteur de l'oeuvre. Que Béart pouvait crisper par sa posture et son infatuation, mais qu'il avait écrit de magnifiques chansons, alors que chez le pangolin, il valait mieux retenir sa placidité de plantigrade que les effets secondaires qu'il laisse dans les sandwiches qu'il honore de sa présence. Enfin, il disait ça avec ses mots à lui.
Il était donc temps de ressortir ce disque, car le premier couplet s'ajuste comme papa dans maman au drame du premier médecin chinois qui a tenté de convaincre les autorités de son pays qu'il y avait un piti problème de santé publique, et le reste est Allah venant.
Il se peut que vous essuyiez un refus la première fois que vous cliquez sur le lien mediafire.
N'en prenez pas ombrage, simplement repartez de l'article (celui que vous êtes en train de lire) et recliquez sur le lien, toute honte bue. Il se peut bien qu'alors cela marchât.
Egalement en venten gratuitement dans cette crypte :
http://jesuisunetombe.blogspot.fr/2014/08/les-annees-beart-volume-4-1965-66.html
http://jesuisunetombe.blogspot.fr/2009/12/guy-beart-nest-pas-mort.html
https://jesuisunetombe.blogspot.com/2015/11/guy-beart-je-suis-vivant-et-vous-etes.html
J'ai failli passer à côté , faute à Dailymotion mis en avant et qui ne s'affiche pas dans les vignettes de nos blogs
RépondreSupprimerDailymotion, ils sont pire que l'Ina et leurs vignettes auto-lançantes. T'as pas raté grand-chose, à part le rédactionnel que j'ai réussi à finir ce matin, on murmure dans le Landerneau de l'audiovisuel que tu avais déjà le disque.
RépondreSupprimerLe vérité est aux toilettes, et elle n'a pas tiré la chasse. La vérité, je vous le dis, c'est dégueulasse... (Léo Ferré)
RépondreSupprimerCette version longue de Béart est proportionnellement autant chiante que sa version courte, j'ai sûrement loupé une étape...
Thierry
Non seulement elle n'a pas tiré la chasse, mais elle est parait-il confrontée à une importante pénurie de PQ. A moins que tout ça soit défèque news.
RépondreSupprimer