Le pire du reconfinement, ce ne sont ni le retour des couvertures de Martine, ni celui des chansons à la gloire de l'auto-séquestration.
mardi 3 novembre 2020
[Compilation] Please don't die on tioussedaille... aarg too late (2020)
lundi 2 novembre 2020
Ramon Pipin's Odeurs - Astrid (1979)
« La mort n’est rien. Je suis seulement passé dans la pièce à côté. » Arrivés à un certain point, ils commencent à être nombreux dans la pièce à côté. Non seulement parce que, passé un certain âge, les occasions d’assister à des funérailles sont plus fréquentes. Mais aussi parce qu’on y est de plus en plus exposé à y entendre ce texte, qui s’est glissé au hit-parade des lectures de cérémonie d’obsèques.
https://www.mazik.info/2017/08/09/1980-ramon-pipins-odeurs-astrid/
Allongé sur le lit,
Astrid à mes côtés,
Je rêve de folles nuits,
De passions insensées
Quand une pulsion me pousse
Aux conjugales audaces,
Non point qu'elle me repousse,
Elle devient tout de glace.
Une seule fois l'année,
La veille de la Toussaint,
Elle commet le péché
Avec gants et dédain !
Refrain :
Astrid est à l'amour
Ce que la chambre froide
Est à l'institut médico-légal,
Et si elle préfère Charcot
Au marquis de Sade
C'est dû à sa nature sentimentale
Pour conserver l'amour,
Le froid est souverain,
Ainsi s'explique l'éternel féminin !
Ardente comme une chapelle
Est l'image consacrée
Quand à l'aspect sexuel de sa féminité
Demain, 1er novembre,
Enfin nuit de sabbat !
Je sens raidir le membre
Des plaisirs d'incubat.
« Acceptez-vous, Astrid ? »
Mon épouse reste coite,
Toujours aussi rigide
Sous mon étreinte moite.
Refrain
Les yeux fixes au plafond,
Les mouches noires elle inspecte,
Rien n'a changé, sinon
De plus nombreux insectes
J'exprime ma déception de cette passivité
Malgré nos conventions de périodicité.
Pourtant, elle demeure muette,
Qui ne dit mot consent,
A ce propos, m'inquiète
L'odeur qu'Astrid répand !
Néanmoins défoulé,
Je perçois de la sorte
L'évidente vérité :
C'est qu'Astrid est bien morte !
Refrain
vendredi 30 octobre 2020
Sonar with David Torn - Tranceportation Vol.2 (2020)
Le pire du confinement revient : les couvertures de Martine |
Il faut que je trouve comment déclencher ce pop-up que mon blurg mérite largement. |
mon impression auditive globale après une cure de 3 semaines de Sonar |
jeudi 29 octobre 2020
[Repost] Jean-Dick Macdevieille - Quand t'es dans ton logement (2020)
on s'en lasse pas.
http://jesuisunetombe.blogspot.com/2020/04/jean-dick-macdevieille-quand-tes-dans.html
Les produits dérivés n'ont pas beaucoup dérivé depuis la dernière fois :
http://jesuisunetombe.blogspot.com/2020/03/la-petite-semaine-de-john-warsen.html
http://jesuisunetombe.blogspot.com/2020/03/various-artists-macron-dub-infection.html
http://jesuisunetombe.blogspot.com/2020/03/confines-le-chant-des-partisans.html
Bon courage à touffes et à troutes.
lundi 26 octobre 2020
Lovecraft Facts (15) : The Third Day (2020)
Par rapport à Corben, on peut aussi déplorer une certaine pénurie de nénés, mais je n'en suis qu'à l'épisode 3, et ça peut encore s'arranger. |
dimanche 25 octobre 2020
Lovecraft Facts (14) : Le cas Lovecraft (1998)
Dans le but de réaliser ce qu'ils appellent une biographie psychique de Lovecraft, les auteurs ont indéniablement privilégié certains aspects de sa vie (notamment la période new-yorkaise, révélatrice de ses phobies racistes) au détriment de certains autres, sans doute moins favorables à leur propos. On s'étonne effectivement que les dernières années de la vie de Lovecraft soient ainsi passées sous silence quand on sait, notamment grâce aux travaux de S.T. Joshi, le biographe de Lovecraft, à quel point cette période a été fertile en rencontres, voyages et remises en question de ses dogmes de jeunesse (voir à ce propos: A Dreamer and a Visionary: Lovecraft in his time, S.T. Joshi, Liverpool University Press, 2001).
Le Cas Lovecraft apporte néanmoins un éclairage inédit et passionnant sur les relations de Lovecraft au temps, à la durée et au changement. D'un point de vue technique, ce documentaire constitue enfin une intéressante réussite esthétique, même si on peut sans doute y trouver certaines concessions à des modes graphiques -- voire infographiques -- passagères, notamment une iconographie médicale omniprésente, comme le souligne encore Michel Meurger.
[ liens d'upload périmés et éradiqués par le Ministry of caricatural Downloads & Republican Blasphémy ]
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25 octobre 2020
[Repost]
Alan Moore essayant son costume de barbue pour le cosplay des Utopiales 2020 |
Que Cthulhu me patafiole !
https://www.mediafire.com/file/4iu31njnglzevag/LCLove.mkv/file
Houellebecq Akbar ! comme aurait dit Lovecraft, postulant qualifié plus que tout autre pour rédiger la biographie de Michou dès qu'il sera mouru.
vendredi 23 octobre 2020
Lankum - The Livelong Day (2019)
Mon Dieu / Vous qui n'êtes pas toujours au bureau quand il faut / je veux dire pendant les heures de sévice / faites de moi un ajonc / un genêt / j'en ai soupé des humains / un vrai ragoût / alors que si vous me réincarnez sur la lande / j'y chanterai vos louanges avec Lankum et plus d'intensité / que les rochers dans The Wild Rover (Official Video)
Et tant pis si les mêmes effets de distorsion visuelle récursive sont appliqués à des éléments de décor, minéraux ou végétaux, que dans "Midsommar", le film d'Ari Aster auquel la série "The third day" me fera forcément penser un jour où je ne serai plus fâché avec la culture, tu hors de ma vue. Dilatation, contraction, ondulation : plus les altérations sont discrètes, mieux elles imitent les hallucinations qu'on peut éprouver à la suite de l'ingestion d'une omelette de champignons qui font rire, ou de celle d'un buvard de mauvais acide coupé au speed dans les années 80, cela dit sans vouloir me la péter avec des souvenirs de choses laissées au bord de la route.
https://lankum.bandcamp.com/album/the-livelong-day
https://www.bernardzuel.net/post/2019/11/08/lankum-the-livelong-day-review
samedi 17 octobre 2020
samedi 10 octobre 2020
Dédé et Mireille : Tanpis Tenmieux version 1 (1987/2012)
C'est pas le rabbin qui va me contredire, et je crois ben que la disparue aurait tété d'accord avec moi là-dessus, je n'ai pas souvenance d'en avoir parlé avec elle, mais je peux l'affirmer de façon d'autant plus péremptoire qu'elle n'est plus en état d'en débattre, la pauvrette.
Pour saluer son départ, j'ai débité en fines lamelles de mp3 le concert de Gindou 2018, cette rétrospective acoustique qui fut leur premier, leur meilleur, et restera dans les mémoires comme leur dernier concert, aussi vivement salué par la critique qu'acclamé par le public.
http://dedemireille.blogspot.com/
J'aimerais écrire des choses inspirées sur le disparu, mais je n'étais pas intime, juste complice. Alors assez de verbiage, place à l'image. Souvenez-vous de la première reformation de Dédé et Mireille, dès 2012. Elles étaient venues finir d'enregistrer trois inédits chez moi, et on avait fait un peu de vidéo aux alentours de mon bureau. Trois versions successives de "Tanpis Tenmieux" avaient vu le jour, dont les deux dernières sont encore en ligne.
http://jesuisunetombe.blogspot.com/2012/11/dede-et-mireille-tanpis-tenmieux.html
http://jesuisunetombe.blogspot.com/2012/11/dede-et-mireille-tanpis-tenmieux_7.html
J'ai ressorti du tiroir la version 1, retournée aux limbes depuis l'avènement triomphal des versions 2 et 3, la voici là voilà.
J'y joins un courrier hyper-secret du regretté, reçu pendant le montage du clip.
Quand je le relis, il revit, presque encore mieux que s’il n’était pas mort.
Presque.
J’aurais voulu dire quelques mots qui me sont revenus au sujet de « tanpis tenmieux », quelques mots, je pense à toi John, mais à toi aussi Jak, qui nous rapprocheront sans doute de Bergson, là où qu’il crèche désormais.
Au premier rat bord, « Tenpis tenmieux » nous dit « Bin on s’en fout ! », c’est clair. « Qu’les curés soient loin derrière, ça nous fait tenpis, ça nous fait tenmieu, ça nous fait autant rire que pleurer, ça nous fait rien, nous on avance, toujours avance ».
Si j’me le rappelle bien, quand Dédé et Mireille a écrit les paroles de cette chanson, y a eu un premier moment où c’est qu’Jak a adhéré, qui l’faisait trop marrer, c’est quand j’ai dit « on meurt pas de la rage ». C’était trop fort qu’un bête et rhinaire dise ça. Et pourtant c’était.
Donc, au deuxième rat bord – En fait, ça existe pas, le deuxième rat bord, car comme dit Lao Tseu (ou Paul Préboist) : « Si tu dépasses le premier rat bord, eh bien tu débordes, con ! » -- Au deuxième rat mort, donc, « Tenpis tanmieux » est une leçon sur la Vie qui dit : « Quoiqu’il arrive, la Vie Elle est plus forte, putain con ! ».
Et alors que verra-t-on dans ce clop ?
On verrait les deux pôles – intimement reliés, qui s’opposent et se complètent – le pôle inquiet qui observe et scrute tandis que l’oppôleextatique admire et s’esbaubit.
Skill est rigolo c’est que, là-bas dans les vignes et la forêt, c’est Jakqui pleure et Oim qui rit. Alors que dans l’écriture de la canzone de Dédé et Mireille, y a eu un deuxième moment, décisif çui-là, c’est quand j’ai dit « et qui claquent des dents » et que t’as dit « À poi-le ! ». Donc on est interchangeable à l’intérieur même du concept, et c’est ça que je voyais dans les images de nous chantant en studio.
Quand Jaktadi, John, « Délire… ! », je n’peux que l’acclamer, et ptêtque j’rajoute, vas-y rajoute, « A pas peur de monter des choses ensemble qui d’habitude se montent pas ensemble, pasque c’qu’on dit et qu’on voudrait montrer, c’est que tout ça c’est juste de la Vie. Et que tous ceux qui nous gonflent, à la considérer comme une bougie, à avoir peur de tout et à nous enfiler leur peur par tous les viscères et les abats, comme Mélanie ses cierges, on leur dit juste À poil, pasqu’on est malpoli mais pas si temps, pute borgne, con ! »
À c’propos, un truc qu’est rigolo, c’est que, moi, j’ai toujours cru que tant pis et tant mieux s’écrivaient çacom, c’qui veut donc dire si on les accole (on revient au premier rat mort, eh ouais, faut suivre), c’est aussi pire qu’c’est aussi mieux, c’est donc sans importance, on peut s’en taper, on s’en tape.
Mais j’les ai vus aussi écrits sitcom, temps pis, temps mieux et alors là les accoler ça dirait, on a connu pire, on a aussi connu mieux, ça nous dit donc tout est relatif, c’est beaucoup plus large.
Voilà, relativité, c’est juste elle qu’on doigt sentir bien profond dans ce clop. C’est Dédé et Mireille.
Aujourd’hui, 11 octobre 2012, c’est un beau jour qui commence (avec en guest stars Proudhon, Bergson et Einstein, putains de Moines, putain con !) et je n’ai pas de caillou dans ma chaussure pour vous taper la bise.
Vite chié, très peu r’lu, aussitôt envoyé, paf !
Degré Chien.
lundi 5 octobre 2020
Raoul Petite - La grande histoire de Raoul Petite (2005)
le DVD, actuellement invisible, contient probablement :
Tous les clips (de 84 à 2005)
- Lives (de 81 à 2005)
- Les Raouls sur la route (Garanti jamais vu)
- Les Raouls en studio (Ohhh!)
- Tout et n'importe quoi (Que du bonus 100% portnawak)
Est-ce un remède à la mélancolie ? l'Histoire le dira. Ou pas, comme on dit dans les stages de médiation de pleine concierge.
je vous fais le DVD + le CD + la casquette, le tisheurte et le pin's qui va bien pour 69,99 € prix maximum conseillé
http://www.mediafire.com/file/f07lxlxhpt9l8ba/2005_-_LGH_de_R.P.zip/file