jeudi 23 avril 2020

David Byrne - The Knee Plays (1984)


J'ai été gentil : je vous ai laissé du temps 
pour digérer chacun des envois précédents 
consacrés à David Byrne et son oeuvre au noir. 
Et bien c'est terminé. No more mister nice guy.


La gentillesse est désormais un luxe hors de portée. 
L'empire de la bienveillance s'est effondré.
La maison ne fait plus crédit.


The CIVIL warS était initialement un projet musical ambitieux d'opéra en six actes inspiré de la Guerre de Sécession mis en scène par Bob Wilson et commandité à six compositeurs de nationalités différentes pour les cérémonies d'ouverture des Jeux olympiques de 1984. Pour des raisons d'organisation et financières le projet ne put aboutir, et seules trois des six sections furent menées à bien par les compositeurs Philip Glass, David Byrne, Gavin Bryars.
https://en.wikipedia.org/wiki/The_Civil_Wars:_A_Tree_Is_Best_Measured_When_It_Is_Down


Le disque que vous tenez entre vos mains tremblantes mais virtuelles est la contribution de David Byrne à ce spectacle de Bob Wilson, dont nous ignorons à l'heure où nous mettons sous presse (les difficultés à éditer la version papier expliquent que cet article se retrouve souvent encarté au milieu du prochain Télérama) s'il a réellement eu lieu dans un truc un peu mythique qu'on appelait "les années 80" avant la Grande Confinature.
Néanmoins, ayant vécu pendant 35 ans en bonne intelligence avec cet album cuivré et chatoyant sans éprouver le moindre désagrément avant d'entendre parler du spectacle attenant en faisant des recherches pour mettre un peu de salades autour de mon bifteck, je vais tenter de continuer. Je crois que le plus dur est fait.

Des hôtesses vont maintenant passer parmi vous avec un assortiment de boissons et de revues consacrées à l'album, ne les importunez pas, elles ne font que leur boulot :

- une critique élogieuse dans la langue de J'expire :
https://pitchfork.com/reviews/albums/10870-the-knee-plays/

- les lyrics des chansons, pour nos amis fétichistes du signifié parmi lesquels j'ai la fierté de me compter :
http://kneeplays.com/album/tracks/index.shtml#top

- En 1988, David Byrne interprète quelques chansons de la bande-son du spectacle mort-né, devant un parterre d'étudiants arty, chauves d'avoir dû attendre si longtemps pour n'y comprendre que pouic.
https://www.youtube.com/watch?v=zV7HYSVoPoE

- le disque, enrichi de 8 tracks inédites lors de la remasterisation 2007 hyper-collector

https://www.mediafire.com/file/jsglwe9f5ks2jzm/DB_TKP.zip/file

La pochette originale du disque,
beaucoup plus commerciale.

4 commentaires:

  1. Avoue que tu as été triste quand même
    Quand tu es monté sur le podium pour avoir gagné le championnat de pétanque à ces jeux olympiques , de n'entendre que "les filles de camaret " au trombone

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  2. Comme je l'ai gagné avec une seule boule, je me suis réjoui de ce retour inopiné mais ô combien nécessaire de la chanson paillarde.

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  3. De la part de quelqu'un qui publie dans mon dos "Contagion" par un groupe nommé "A trois dans les WC", je prends ça comme un compliment.

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