Comme disait ma femme en partant au boulot ce matin en entendant s'échapper les échos assourdis du néo-zélandais trépassé d'hier par le soupirail de ma caverne électronique, "tu vas pas commencer à nous bassiner avec Graeme Allwright, tu l'écoutais déjà pas quand il était vivant"
Evidemment, cette Cassandre au petit pied n'était pas là quand j'avais 14 ans et que je déchiffrais laborieusement les tablatures de "La Ligne Holworth" en picking dans la méthode de guitare à Dadi.
A 93 ans, Graeme vivait en maison de retraite depuis un an, ce qui est la méthode la plus efficace pour partir rapidement. Pensez-y quand la cohabitation avec vos ascendants conservés à la maison devient trop pénible.
(c'était un message de notre sponsor que je suis obligé de passer :
si j'avais le choix, y serait pas funéraire.)
https://www.mediafire.com/file/jq662d8d4cn9x75/GA-LJC.zip/file
Comment ta femme a reconnu que c’était Allwright si tu ne l’écoutes jamais ?
RépondreSupprimerJe fredonnais "ne laisse pas passer ta chance" (don't let your deal go down) en donnant de petits coups de pied dans le congélateur du garage dans l'espoir de le réparer.
RépondreSupprimerLes adaptations francisées par Graeme Allwright de chansons américaines étaient plus réussies que celles de Bob Dylan par Hugues Aufray. Peut-être du fait de son léger accent résiduel, comme le petit gout de noisette dans les huitres d'Oléron.
Les maisons de retraite de là-bas ne sont pas les maison de retraite d'ici qui sont faites pour siphonné l'héritage et les épargnes des enfants le plus longtemps possible.
RépondreSupprimerMa grand-mère, son médecin lui donnait trois mois quand elle est partie en maison de retraite (non elle n'a pas dit "trois mois c'est long") et la maison de retraite l'a maintenue en vie de longues années au regard de l'épargne de mes parents.
A quoi tiens la notoriété , même pas un mot dans notre jt
RépondreSupprimerMoi je l'aurais classé tout en haut de mes chanteurs préférés
s'il y avait de l'information dans le jt, je le saurais : j'y travaille.
RépondreSupprimerSauf le journal d'arte, évidemment :
https://www.arte.tv/fr/afp/actualites/graeme-allwright-lame-des-protest-singers-en-france
Punaise, cette saloperie de "La Ligne Holworth" en picking dans la méthode de guitare à Dadi, tu as raison, elle nous a niqué les doigts, comme le dit James Youman sur le sleep dirt de Frank : "no, my fingers got stuck.".
RépondreSupprimerAnonyme, pas tant que ça, on se voit chez Lyc...
la rythmique en arpèges de sleep dirt était plus facile à déchiffrer d'oreille que le solo. Et le problème du picking, c'est qu'une fois acquis, c'était difficile d'en sortir.
RépondreSupprimerSinon, je te rappelle la première règle du Lyc Club : il est interdit de parler du Lyc Club.
C'est vrai ce que tu dis, moi qui ne joue plus de guitare depuis deux décennies, il me reste encore le jeu de picking qui revient presque instantanément...
SupprimerSinon, concernant sleep dirt, la version live du 1er octobre 1975 à l'UBC Gym de Vancouver est excellente (sur Where The Shark Bubbles Blow (Live Radio Broadcast) de 2018...
Et merci de me rappeler les règles !