comment Télérama a niqué les Inrocks.
"Les deux premiers morceaux nous plongent immédiatement dans une surprenante sensation de plénitude : le tempo lent et la guitare douce, aux sonorités presque liquides, diffusent une sérénité plus post-rock que metal. Il faut attendre le troisième titre pour prendre la première vraie décharge. Neophyte Visionary libère brutalement le son massif de Rosetta, condensé d’énergie emmené par les cris post-core de Michael Armine. Moins musclé que ses prédécesseurs, ce sixième album du groupe de Philadelphie est moins une déflagration qu’une délicate construction d’atmosphère. Certains morceaux, isolément, peuvent d’ailleurs désarçonner. 54 543 prend des airs de berceuse post-metal, Hypnagogic, de slow éthéré. Mais conçu comme le récit d’une vie, d’avant la naissance à la mort, Utopioid, contraction d’« utopia » et d’« opioid », s’apprécie dans sa progression, d’une sérénité naïve à un trouble mystérieux.
Ce disque prenant et intelligent fourmille de mélodies fortes, de bouillonnements intenses, de guitares accrocheuses et de batterie dynamique, exhalant de bout en bout une étrange mélancolie qui galvanise. Référence de la scène post-metal depuis quinze ans, Rosetta parvient à donner libre cours à ses penchants les plus atmosphériques tout en conservant sa puissance électrisante."
Marie-Hélène Soenen
Tu es sûr qu’ils ne parlaient pas du film ? Si ça me convient, ce serait ma première découverte musicale via Télémérou depuis fort longtemps - ils font plutôt dans la décongelation de cadavres.
RépondreSupprimerSi tu penses comme je le crois au célèbre film "Utopioid" des frères Dardenne, il est temps d'arrêter d'en prendre. Et tes préjugés envers Télérama, journal que je dévorais avec enthousiasme quand j'avais 13 ans, n'engagent que toi.
RépondreSupprimerEt un cadavre décongelé peut se révéler très frais, et avoir très bon gout. Le tout, c'est d'éviter de le recongeler.
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