Ca m'a pris comme ça, brutalement. Histoire de récupérer mon imaginaire français, comme le suggérait hier Arthur H sur cette antenne :
"... l'imaginaire français est vraiment laissé en friche. Il y a tellement de personnages incroyables. On pourrait écrire, raconter des histoires fabuleuses sur notre propre culture, au lieu d'être totalement cannibalisés par les références américaines. Les jeunes Européens ont du mal avec cela, car leurs sources vives de l'imaginaire ne sont plus qu'américaines à travers les films, les livres et les disques. Il y a potentiellement une perte importante de diversité et aussi d'originalité. Notre imaginaire est devenu américain. Cela fait partie du cerveau mondial. Moi-même, je l'aime et l'utilise, notamment le monde des super-héros comme hier Spiderman dans « Nancy et Tarzan » ou aujourd'hui la princesse Leia dans « Super-Héros de l'instant zéro ». Je n'ai rien contre l'imaginaire américain. Sauf qu'il est américain. Et ce n'est pas une raison pour ne pas explorer notre propre imaginaire français. Il faut absolument le récupérer !"
Du coup, envie incoercible de me colleter avec Michel Jaunasse, un héros de l'imaginaire français un peu tombé en déréliction, un ancien
nazi stakhanoviste de la chanson funeste de l'attachement néfaste, alors qu'il avait décroché la timbale en 1985, quand il était
Uni vers l'Uni.
Le problème vient toujours au moment de défusionner, pour rentrer dans l'atmosphère.
Après l'extase, la lessive, comme dirait l'autre.
Cet homme a plus fait pour l'industrie des antidépresseurs que beaucoup d'autres pourtant gravés en lettres dorées au frontispice de ce blog tombal.
Que justice lui soit rendue avec
ce best-of cette sélection de grands succès d'avant-hier.
http://www.mediafire.com/file/86zyu63mhyoa9wx/MJ_LPBC.zip
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Avec Michel Jonasz, tout redevient possible. |
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Tout, vous dis-je.
Ce gag sera drôle jusqu'en 2023. |
Merci. Très bonne initiative. Si tu as d'autres "rest of", je suis preneur. J'aime beaucoup ses débuts.
RépondreSupprimerPendant ce temps, nous, au Cri du Margouillat, on se bat pour un retour à un imaginaire réunionnais. Alala, ce n’est pas gagné.
RépondreSupprimerJe ne sais pas pourquoi, mais j'imagine que les dégâts de l'impérialisme culturel américain peuvent être encore plus sévères chez vous que chez nous.
RépondreSupprimerEn fait non (les îles ont la particularité d’être moins perméable aux influences extérieures - moins de chaînes de télé, moins de films de cinéma, des artistes locaux populaires…), on reprocherait plutôt trop d’influence… française. Éh oui, tout est relatif. Même si le Cri du Margouillat ne mène pas un combat régionaliste mais culturel où tout se mélange dans un métissage revigorant. Après tout, je ne suis pas du tout réunionnais.
RépondreSupprimerOui, j'oubliais que l'insularité renforce le sentiment d'identité (à défaut de renforcer la "vraie" identité, qui finalement relève de ce à quoi je m'identifie, et qui est donc une fiction).
RépondreSupprimerEt c'est vrai que toi, t'es comme le Lavilliers des Fatals Picards,
t'es a moitié Stéphanois et a moitié Colombien
et a moitié Espagnol et a moitié Jamaïcain
et a moitié shaolin et a moitié un chef indien
mais t'es quand même réunionnais de coeur, et puis t'as chopé une belle réunionnite sur mon blog, aussi, à force de le regarder sans chapeau ni crème solaire.