mardi 10 novembre 2015

Good Hearted woman - Hank Williams III




Putain, j'adore cette chanson.

Et les paroles !!
Les paroles !!

Il faut toujours se méfier des paroles, quand il y a trop de sucre dans la musique.

Country music at its finest :
En voilà une chouette chanson apte à donner bonne conscience à tous ces bâtards du MidWest et d'ailleurs pour continuer à se comporter comme des trous de balles avec leur femme en se disant qu'elle a le dos large.
Good hearted woman, c'est comme les doubitchous dans le Père Noël est un scumbag :
sous le nappage onctueux et entraînant en diable (en tant que femme, j'ai un faible pour la pedalsteel guitare et les violons campagnards quand ils sont déchainés comme ici), un coeur ranci et phallocrate, l'hypocrisie masculine conçue comme un hommage du Vice à la Vertu.
Yippie yeah, les amincies.

Pourtant, comme le disait en d'autres temps le Schtroumpf à lunettes, "c’est très simple d’ouvrir le cœur, pas besoin du kamasutra. Il suffit de regarder l’autre comme une fin en soi, et non comme un moyen (pour reprendre l’expression de Kant). De le voir comme un individu, comme une totalité, au lieu de le voir comme le moyen d’obtenir quelque chose pour soi (de la reconnaissance, des sous, du plaisir…). C’est d’ailleurs pour cette raison que les nanas sont frustrées. Elle sont là comme des huîtres et c’est les mecs qui doivent les ouvrir. Dès ce moment, le mec est considéré comme un moyen (le couteau qui va ouvrir l’huître), donc ça ne risque pas de marcher. D’où la frustration. On a juste pété le bord de la coquille, mais l’huître est toujours fermée. Si l’huître pouvait voir qu’elle a en face d’elle un individu, un vrai, ça irait beaucoup mieux. Et vice-versa. Si les mecs arrêtaient de voir les nanas comme des poubelles où déverser leur frustration, ça irait mieux aussi.
Les centres énergétiques s’ouvriraient naturellement si on arrêtait de les fermer et de les verrouiller comme les coffres-forts de la Banque de France. "

Allez, redonnez-moi un morceau de cette chose longue et molle.

3 commentaires:

  1. Comment tu y vas avec mon pote Hank III )))) Il ramasse l'addition pour tout le monde.
    Bon c'est vrai que si on se penche sur les paroles, les femmes n'ont surement pas été considérées sous leur angle le plus flatteur. Quoique tout cela est question de point de vue, Pamela DesBarres (un exemple pris au hasard... on va dire ça) exprime très bien l’attirance que ce machisme de pacotille peut aussi avoir sur la gente féminine. On peut aimer Under my thumb sans être une Stupid girl (ni un sale type))))).
    En tout cas, ton papier est un coup de pied au cul qui réveille.
    Hugo Spanky (je vais peut être changer de pseudo, non ?))))

    RépondreSupprimer
  2. Je ne saurai pas dire pourquoi mais tout ceci me fait furieusement penser au dernier post de Marius qu'on trouvera ici :
    https://www.youtube.com/watch?v=Yh_57nQFSEg

    RépondreSupprimer
  3. **Ranx, merci d'être passé, mon coup de pied au cul ne visait que moi, mais de savoir qu'il peut en atteindre d'autres me raieconforte ;-) pour ton pseudo, je ne sais pas, je n'arrive pas à trouver de traduction correcte pour spanky.
    ** Everett, je n'arrive pas à regarder le clip tellement je rigole. En plus je revois San Francisco, c'est cool, merci !

    RépondreSupprimer