mardi 21 janvier 2020

Lovecraft Facts (6) : The Lighthouse

J'en avais un peu marre de me lover grave dans le crade autour de Lovecraft, alors je me suis dit "tiens et si j'allais au cinéma pour me changer les idées", mais comme je passe le plus clair de mon temps à me pâmer devant l’abîme du Temps généré par mon miroir, mon beau miroir 27 pouces à vortex (vortex \vɔʁ.tɛks\ masculin invariable. Tourbillon creux créé par un écoulement de fluide), finalement le cinéma a trouvé moyen de s'infiltrer chez moi comme un volute d'incendie austral passant sous la porte de mon bureau (que je cherchais vainement et à tâtons pour tenter une fois de plus d'en sortir) pendant que la maison brûle et que la veuve Chirac regarde ailleurs.

C'est un peu facile, de tout mettre
sur le dos des boucs émissaires 
J'attendais impatiemment la sortie illégale sous le manteau (dont Jésus Saint Paul Saint Martin donna jadis la moitié à un pauvre) du second film de Robert Eggers, ayant apprécié le climat franchement anxiogène et subtilement paranoïaque quoiqu'un peu malsain de son premier film "The Witch", très remarqué à l'époque par l'Amicale des Pétochards de Fauteuils, avec le soutien implicite de la Communauté du 1080p Tombé du Camion Juste Avant la Sortie en Salle, même si la résolution de l'intrigue du film m'avait paru décevante et en contradiction avec l'argument soutenu pendant tout le métrage qu'il était pas si long que mon article.
Un critique semi-professionnel s'en était ému, me privant du bon pain de mettre ses mots dans ma bouche puisqu'il les avait mis dans mes yeux :
Avouez que c'est quand même bien pratique de trouver grâce à internet des gens qui se creusent le ciboulot pour fournir des explications univoques à des films qui se complaisent dans l'équivoque et l'espièglerie de l'ambiguïté à choix multiple, pour peu que vous soyez hermétiques à l'implicite vous repartez les bras ballants et le bec dans l'eau.
L'important c'est de pouvoir réitérer ma protestation veloutée sur cette plate-forme à moi que j'ai, quitte à exiger des pouvoirs publics le tournage d'une fin alternative plus satisfaisante pour l'esprit humain et les lois de la sorcellerie en vigueur au XVIIeme siècle, et financée par le biais d'une campagne de crowfunding; protestation veloutée comme un yaourt aux fruits, brassée à ma mesure en jouissant comme un florent pagny âne florent pagny de ma liberté de penser et de me le dire, et de me le faire savoir à grands coups de millions de dollars claqués en bannières gif animées sur blogspot, et de la fredonner dans les commentaires des quelques milliers de blogueurs qui comme moi ont succombé à l'illusion égotiste de toute-puissance de décrire leurs impressions paradoxales du film, dans le fol espoir de devenir des influenceurs aussi constellés d'étoiles que des généraux sur Allociné, ou des leaders d'opinion aux centaines de suiveurs décérébrés sur Sens Critique, pour traumatique qu'ait été l'expérience du visionnage de The Witch, pas aussi éprouvante que le Possession de Zulawski, mais quand même, Eggers dès son premier film s’affirmait comme une valeur sûre du malaise cinématique, et c'est pas donné à tout le monde.
"Rejetée de leur communauté religieuse par un tribunal à cause de l'orgueil et l'intransigeance du père, une famille très pieuse et tourmentée par la vie coloniale sur une terre étrangère et hostile s'installe loin du village fortifié à la lisière de la forêt devant laquelle curieusement elle s'incline, avec interdiction aux enfants de s'éloigner. Les conditions de vie sont très rudimentaires, l'élevage et l'agriculture préférés à la chasse qui devient néanmoins une nécessité."
"Ma sorcière bien-aimée" versus "La petite prison dans la mairie", et bien plus que ça.

Tout concourait à faire de cette tragédie familiale un chaleureux calvaire, mais aussi un plaidoyer anti-obscurantiste, dans la mesure oùssqueu le Mal invoqué comme cause extérieure ne semblait exister que dans l'esprit de ces chrétiens fondamentalistes enfiévrés par le malheur qui s'abattait à coups redoublés sur leur humble chaumine (rudesse du climat, frugalité des récoltes, duplicité des animaux de basse-cour, puberté de la petite mettant son frère dans l'embarras scopique)
"Presque jusqu'à la fin, et c'est toute l'habilité du scénario, le spectateur est amené à penser que ce sont les personnages eux-mêmes, leur mode d'existence, leur isolement contraint, pour ne pas dire leurs dispositions mentales et les circonstances, qui les conduisent à ces extrémités."
C'est ce que je viens de dire, merci.
Sauf qu’à un moment donné, de manière inexplicable, l'intrigue se retourne, le film se parjure, les sorcières dansent, leurs ballets brossent, nos poils se hérissent, et Scorcese se met à tourner pour Netflix.  
Dommage. 
Mais ça avait un petit goût de revenez-y. 
C'était prétentieux, tordu, mais stylé.
D'où mon attente, sans doute disproportionnée, parce que je ne suis l'évolution du marché des films de chtrouille que de loin, qu'il est réputé chiche en Auteurs, et que Eggers avait l'air d'en être un, né d'une éclosion spontanée simultanée à celle d'un autre Fils à Pénible : Ari Aster (Hérédité, Midsommar).
Après avoir suscité de grandes espérances par leurs frayeurs digestes, tous deux sont parvenus à produire, réaliser et sortir un second film en 2019, faisant frissonner d’aise les bourrelets de graisse bio surbronzée des nombreux bobos friqués et autres branleurs californiens privilégiés qui se pressent chaque année à la grand-messe du film indépendant de Sundance dans l’espoir d’y trouver un remède à leur mélancolie de gosses de riches. 
Mystérieusement, ou alors c'est une Fatalité de niveau n+1 et c’est quand même pas de bol, The Lighthouse tombe dans le domaine public l'escarcelle des voleurs de coulures simultanément à sa sortie en salle, tout comme sa grande soeur possédée The Witch s'était retrouvée offerte et pantelante sur les plateformes où le Yog Sothoth du bittorent en freeleech rêgne en Maitre en 2015.

Prochainement en vente dans cette salle ?
Par égard pour ceux qui ne l'ont pas vu et désirent persister dans l'intention de ne pas en entendre parler, je ne voudrais pas déflorer le film, ni même débiter un boniment semblable à celui que mes estimés confrères, professionnels de l'invective cinéma ou proféreurs semi-pro d'anathèmes on-line, n'ont pas manqué d'asséner sur leurs organes de presse, tous ces blogs de cinéphagie si affriolants avec leurs dessous parfumés et leurs bonnes intentions d’apporter la lumière sur tel ou tel chef d’oeuvre méconnu du 7eme art, qu'on en parcourt une bonne dizaine pour se faire une idée cohérente de l'éventail du choix des possibles, et puis on finit par retourner au lit bouquiner du Lovecraft, parce qu'on s'est saoulé grave en laissant tourner l'heure de la dernière séance. Et puis la dernière fois que je me suis risqué à la critique cinéma, j'ai trouvé que c'était un genre littéraire difficile et exigeant. Qu'il valait mieux louvoyer pour contourner l'obstacle du divulgâchage, quitte à bifurquer vers l'expérimental, pour ne pas lasser le cyber-promeneur qui, dès qu'il tombe sur des expressions comme "chaque cadrage est tiré au cordeau" ou " force est de constater la rigueur implacable de l'intrigue", a tôt fait de débusquer derrière la sentence frappée au coin du bon sens le critique en herbe, l'exégète verbeux, celui qui comble son manque à être par l'écriture suppurante et plaintive, l'apprenti moraliste, voire le scabreux scatophage qui se complait dans une pénombre qu'il croit lovecraftienne alors que c'est juste les dieux jaloux d'ErDF qui lui ont coupé le jus pour défaut de paiement.

"La pipe qui s'éteint, la marée le lendemain" (vieux proverbe breton)

Pour dire quelques mots du film sans m'éventrer non plus sur les écueils des mystères qu'il recèle en ses flancs ventrus, je vais les évoquer de façon détournée, tout comme le film ne se gène pas pour aborder certains sujets en nous faisant croire qu'il nous parle de tout à fait autre chose.
L’histoire à laquelle nous sommes priés de croire est donc celle-ci : Deux hommes sont envoyés comme gardiens de phare sur une ile désertique et brumeuse. La durée du séjour a été convenue à l’avance : 4 semaines. L’époque est indistincte, et l’on doit se référer aux déclarations d'intentions et diverses notules pseudo-documentaires mais en fait commerciales (Electronic Press Kit) pour savoir quand et où ça se passe, alors qu'un carton "Au large de la Nouvelle Angleterre, 1895", par exemple, ça n'aurait pas coûté grand chose au producteur et ça aurait utilement renseigné le spectateur qui n'a rien voulu savoir du film avant de le voir, condition de virginité virtuelle requise quand je vais au cinéma ou quand il vient à moi en rampant sous la porte comme ce soir.
L'absence de datation historique est sans doute volontaire, le récit se veut intemporel et sans âge.
Dès le début, on se doute qu'il ne s'agit pas de petites vacances entre amis genre Brokeback Mountain dans votre villa les pieds dans l’eau, mais d'une âpre expérience de survie en milieu hostile, car le confort est rudimentaire (il n’y a pas de wifi) et les deux hommes ont très vite un rapport dominant/dominé, entre le vieux loup de mer qui a tout vu, tout lu mais pas encore tout bu (Willem Dafoe, rocailleux) et son taciturne apprenti (Robert Pattinson, blanc-bec pataud qui ne demande qu'à apprendre, tout en ayant son petit caractère) qui se retrouve commis d'office aux taches subalternes, alimenter la chaudière du phare en charbon, nettoyer la chambrée, préparer les repas... c'est l'occasion d'un douloureux travail de dégonflement de l'égo, et un questionnement de tous les instants sur la légitimité de son plan de carrière qu'il pensait tracé d'avance dans la hiérarchie des fonctionnaires assermentés de la compagnie des Phares et Balises.

Le monde se divise en deux catégories. Capisce ?
Pour l'aspirant Lighthouse Keeper, le stage de fin d'études se transforme rapidement en colonie pénitentiaire au phare Ouest. Les corvées s'accumulent, son maitre de stage est de plus en plus renfrogné de chez renfrogné et il s'est octroyé toutes les gardes de nuit là-haut dans le phare, et au cours des soirées qu'ils passent entre garçons qu'il faut bien animer avec les moyens du bord bien qu'on soit à terre, se déploie une conception un peu homophobique de la masculinité fin de siècle (le 19eme, parait-il) à grands coups de chants de marins, d'anecdotes pas piquées des hannetons et de grandes lampées de tafia englouties cul sec. Le petit Robert va dégringoler de mauvaise surprise en déception intime, et une suite de petites escarmouches verbales engendrera un inconfort relationnel croissant entre les deux hommes, on voit le moment où pour se venger nos compères vont dégrader la note de leur gîte rural sur Airbnb, mais y’a toujours pas le wifi. 
On ne peut qu'assister impuissants et de plus en plus hallucinés à la dégradation de l'humeur de Robert, parallèle à celle de la météo; pour une raison qui restera obscure, nous avons accès aux représentations internes de Robert, mais pas à celles de Thomas (c'est vrai que je ne vous avais pas dit avant que le vieux s'appelait Thomas, mais les identités de nos deux larrons seront de plus en plus fluctuantes et vacillantes au fur et à mesure qu'on s'avance dans le film vers un dénouement qu'on espère éclairant mais qui ne le sera que pour les thuriféraires de la pensée symboliste, car Eggers, comme Lovecraft, conchie l'époque actuelle et sa médiocrité crasse, et semble se réfugier dans une vision passéiste du cinéma pas réactualisée depuis Murnau, bien que son film soit parlant à ce sujet)
Vous visionnez de vieux films, les vôtres se situent au XIXe siècle. Êtes-vous seulement intéressé par le passé ?
Il est vrai que j’aime Dickens, Dostoïevski, Tolstoï, les sœurs Brontë, Mary Shelley, Virginia Woolf, D.H. Lawrence… Je sais que je devrais passer plus de temps à m’intéresser aux œuvres d’aujourd’hui, mais je reviens toujours à celles-là. D’ailleurs ma femme est consternée que je lise si peu de livres écrits après la Seconde Guerre mondiale ! (interview d'Eggers dans Télédrama)
Les faits sont les suivants :
- tandis que le jeune vieillard auto-intronisé Gardien de la Lumière se paye de belles tranches d'on ne sait pas trop quoi toutes les nuits en haut du phare, l’apprenti en est réduit à des rituels magico-religieux assez minables, faut bien dire ce qui est, avec une pauvre idole de bois trouvée dans la bourre de son matelas, n'évoquant que de très loin la féminité ondine ou terrestre.

Les vieilles morues sont en alerte.
- une sirène vient d'ailleurs s'échouer sur les cailloux, promesse d'amour de vacances de travaux forcés avec ses lèvres aguicheuses, mais l'idylle tourne court. Ce n'était sans doute qu'Arielle Dombasle venant vanter les mérites d’un océan sans plastique. (ne cliquez pas sur le lien, ça fait trop peur)
- les locataires précédents du phare, qui avaient pourtant promis avoir pris soin de vidanger la cuve étanche qui collecte leurs déjections en l'absence de tout-à-l'égout, ont sans doute menti, car la voici déjà pleine; et quand on va mettre de la chaux vive dessus, on se fait attaquer par des mouettes acariâtres qui en sont restées aux Oiseaux d'Hitchcock.
- la météo qui devait être radieuse suite à la présence d’un anticyclone au-dessus d'Arkham fraîchit méchamment, il devient temps de sortir les cirés mais par malchance ils ont un peu moisi dans le placard de la buanderie.
Je ne vous en dis pas plus, sinon on va spoiler en s'poilant.

S'ils avaient eu un peu de wifi,
bien des drames auraient été évités
Ces petites contrariétés s’accumulent et viennent gripper un quotidien déjà pas facile à vivre pour nos hommes qui se chamaillent pour des vétilles, s'accusant mutuellement d'incompétence, de mythomanie maritime et qui s'invectivent maintenant dans une atmosphère de huis clos théâtral ranci de rancoeurs recuites et franchement délétère, parce que le vieux émet force pets sonores et odorants, à tel point qu'à chaque fois que y'en a un qui allume sa clope on s'étonne que tout le phare n'explose pas.
Tout ceci étant exposé au sein d'un cadre carré (1.19:1) d'une éprouvante exiguïté, dans un noir et blanc gris charbonneux à peine adouci par un grain synthétique rajouté au papier de verre numérique. On y suffoque comme dans des chaussures trop petites. Sur le plan du stylisme, c’est somptueux, et bourré de références cinéma, théâtre, littérature, Kubrick, Beckett, Richard Corben (pour la taille disproportionnée du vagin de la sirène, qu'on aperçoit pendant une seconde 3 images, je le sais parce que j'ai déjà revendu toutes mes captures d'écran à la criée en ligne de la Turballe)
Ca, y'a pas à se plaindre du côté des alibis culturels, ils sont en béton, et le cinéphile, le vrai, celui qui déteste la vie et s'en protège dans les salles obscures ou devant le vide sidéral de son homecinéma qui lui masque la vacuité de son inexistence, est vraiment à la fête.

C’est aussi un film qui se croit malin et demi; à partir du moment où les faits et les récits qui les encadrent commencent à diverger de façon irréconciliable, on se dit que soit nos amis yoyotent, soit la Réalité se délite. Quand on prétend vous apporter la preuve absolue que vous êtes un gros demeuré alors que votre monologue intérieur validait jusqu’alors une toute autre théorie, bonjour la dissonance cognitive, et c'est alors la porte ouverte aux décompensations psychiatriques. En multipliant les pistes, Eggers n’en valide aucune, nous laissant face à une tache de Rorschach filmique, qui devient le reflet de nos propres névroses.
Quand le film s'achève, on ne sait pas trop ce qu'on a vu. J'ai lu autant de théories distinctes que j'ai parcouru d'articles de blog. Pour ma part, je crois que l’âpreté des conditions de vie des petites gens avant l’avènement du wifi me semble le vrai thème du film, en tout cas le seul qui soit traité un peu sérieusement : les autres sont vraiment esquissés d'une main de fumiste.
Mais chaque plan est tiré au cordeau, et l'intrigue suit son cours implacable.
Peut-être que ces deux-là n'ont été envoyés sur cette ile mystérieuse que pour distraire les songes de celui qui, dans sa demeure de R'lyeh la morte, rêve et attend. Si vous voyez qui je veux dire sans prononcer son nom, ça m'arrange. J'ai déjà bien assez de problèmes comme ça avec les entités.

Robert prépare déjà son prochain film :
l'adaptation du Necronomicon
Au final, on peut se permettre de croire avoir vu :
- un documentaire sur les troubles de la dissociation de personnalité, sous couvert d'un face-à-face mortifère entre deux gardiens de phare (Fight Club, explicitement cité dans au moins une scène de bagarre en état d'ivresse)
- une pochade sur les marins d'eau douce, mythomanes par nécessité : ceux qui restent à terre,  les "rampants" qui se racontent des histoires, puis y croient jusqu'à la déraison pour oublier leur haine d'eux-mêmes. Car plus une personne se trouve nulle, plus en général est aura développé de l'orgueil par-dessus pour arriver à survivre.
- une farce sinistre sur la rouerie du patronat. Mais je venais de voir Robert Pattinson dans une vraie farce sinistre, dont les enjeux ne se révèlent que dans les derniers plans et font qu'on peut sortir en ricanant de la séance, comme si on avait été mordu par un gilet jaune, le cas de The Lighthouse est plus tangent.
- une allégorie de l’aliénation au travail. Haha. Elle est bien bonne.
- une expérience sensorielle inédite où l'on doute souvent de ce que l'on voit, entend, ressent.
- Déposez vos autres suggestions ici.



Quelques pistes pour finir de noyer la sirène :

http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18686495.html

https://www.vox.com/culture/2019/10/15/20914097/robert-eggers-lighthouse-interview-witch

https://explicationdefilm.com/2020/01/03/the-lighthouse/

https://collider.com/the-lighthouse-ending-explained/?amp

https://blogs.mediapart.fr/iconoclash/blog/030120/lighthouse

3 commentaires:

  1. Le petit bonhomme est dessiné par Sattouf, rappelons-le. Je sens que je vais voir ce film à la télé. J’irais plutôt voir l’espèce de comédie roumaine que les critiques sérieux trouvent super drôle.

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  2. J'ai renversé la bouche du petit bonhomme de Télérama, mais j'aurais dû effacer sa langue. Tant pis. Moi ce sont les critiques sérieux que je trouve super drôle.
    Concernant The Lighthouse, celui du Figaro a écrit : "On tue une mouette, on cite des poèmes avant de se saouler à l’alcool de contrebande et de danser la bourrée. Bref, au secours !"
    et celui du Monde n'est pas en reste : " The Lighthouse n’a pas été mieux résumé que par son réalisateur lui-même : « Rien de bon ne peut arriver quand deux hommes sont isolés dans un phallus géant. »

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    1. Je crois que Télémérou a été plus gentil. Mais ces deux là m’ont fait rire.

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