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samedi 15 décembre 2018

Steven Wilson - To the Bone (2018)

Je suis en train d'écouter la playlist de Tom Waits "le meilleur de moi-même" sur Spotify tout en téléchargeant un vieux Dire Straits et en préparant une session sur iTunes avec tous les derniers albums que j'ai chopés sur exystence dans le même temps où je lis des chroniques délétères à propos du dernier disque de Steven Wilson.
Est-ce que ça me rend plus heureux ?
Les couleurs de son album me rappellent un vieux Richard Corben, dont le proverbial sens des nuances chromatiques n'est plus à prouver, alors que Wilson s'est érigé au cours des siècles en gardien de phare du rock progressif millésimé mid-70's. Ce coup-ci, il dit avoir été inspiré par des disques de pop progressive qu'il a aimés dans sa jeunesse : Peter Gabriel’s So, Kate Bush’s Hounds of Love, Talk Talk’s Colour of Spring and Tears for Fears’ Seeds of Love. C'est sans doute pour ça que je n'accroche pas.

Steven s'en est encore pris une grosse.
Heureusement, son chien bipolaire veille.

Un commentateur avisé me dit que ce dernier alboum, il n'est pas terrible
un autre me dit qu'il est quand même pas mal
je suis bien embêté
heureusement un troisième est plus nuancé
c'est vrai qu'entre tous ses sides-projects, les remixes de Yes et Crimson, son groupe Blackfield, je suis un peu paumé.

La dernière fois que j'ai entendu parler de lui, c'était par un couple d'anglais en ex-Yougoslavie, qui arboraient un T-shirt "Lark's Tongues in Aspic" du plus bel effet dans la forêt slovène qui m'avait irrésistiblement attiré vers eux.
Tout ça ne me dit pas si j'irai le voir en Janvier, bien qu'ils me l'aient fortement suggéré.
Et au fait, l'album, il est comment ?
http://stevenwilsonhq.com/sw/recordings/to-the-bone/

samedi 14 avril 2018

Peter Gabriel - Peter Gabriel 1 (1977)


bonjour monsieur
c'est la gendarmerie
pouvez-vous sortir du véhicule
s'il vous plait ?
brigadier ! venez voir !
il est positif !
on l'embarque !

http://www.mediafire.com/file/uvpdfxd5wh0o2dz/PG_1977.zip

la notice biographique pour les moins de 55 ans :

https://www.universalmusic.fr/artiste/9933-peter-gabriel/bio



mardi 10 avril 2018

Fission Trip - Volumn One (2005)

Fission Trip is a collaboration between a few very well known musicians like:
- Michael Clay and Ernie Myers both from the excellent band Hands.
- Adrian Belew, Mel Collins and Ian Wallace, all from King Crimson as you know.

Fission Trip sound approximately as if the old KING CRIMSON were resurrected in the recent years, adapting a few of the modern trends and pushing their vintage style in more contemporary paths, even if the personal touch of HANDS is apparent through the listening as well.The sound is dominated by the nostalgic KING CRIMSON pyrotechnics, featuring light Hammond organ, challenging guitar parts with a sinister character and plenty of unexpected twists via Collins dominant sax moves, while the majority of the album follows obvious jazzy lines on sax and piano.The mood is almost dark and often very atmospheric with slight psychedelic overtones, but there are also parts with a more relaxed and pleasant climate, especially when vocals and synthesizers enter the scene.The band soundwise has been well transported into the recent era with strong melodic themes and smooth synth-based instrumentals among the aforementioned inspirations, although the robotic guitar work of Belew will prevent the listener from easily getting out of some familiar KING CRIMSON atmospheres.The later tracks feature also evident influences from early YES with complex songwriting and multi-parted vocals.Overall this work is very balanced with a pronounced jazzy flavor and the music remains complex yet often harmonic throughout, even if it's far from the outstanding works of the band's branch supergroups.
The band recorded one album in 2005 called Volume One.
Hopes for a second album have faded away because of Ian Wallace's death in 2007, but who knows....

http://rockalbumsfree14.blogspot.fr/2016/07/fission-trip-volume-one-2005-mp3-320.html

mardi 6 février 2018

Dukes of Stratosphear - Chips From the Chocolate Fireball (1986)

J'ai complètement raté mon article sur XTC l'autre jour.
Personne n'a osé me murmurer que j'étais hors sujet, bravo les gars, but I totally missed the point.
Je voulais évoquer le fait avéré que la pochette de leur album "Black Sea" présentait de troublantes similitudes avec celle de l'album de l'Affaire Louis Trio "Mobilis in Mobile" sorti 13 ans plus tard, et que ce n'était certainement pas dû au hasard, puisque Colin Moulding, bassiste d'XTC, avait joué sur plusieurs titres de "L'homme aux mille vies", l'album de l'Affaire Louis Trio qui suivit "Mobilis in Mobile", albums qui marquèrent l'apogée de leur carrière, du moins si l'on en croit mon autoradio-cassettes de l'époque.
Je ne sais pas si c'est très clair, en tout cas pour moi ça l'était au moment de la rédaction de l'article, mais c'était avant de prendre des médicaments contre les croyances erronées, et au lieu de ça je me suis laissé embarquer dans des calembredaines nostalgiques, avec Francis Masse comme alibi scientifique.
Honte à moi.
Il n'est que temps de rétablir la vérité.

XTC, Black Sea, 1980

L'affaire Louis Trio, 1993.
Avouez que c'est troublant.
Surtout de nuit avec du brouillard.
D’autant plus quand on se rappelle que « Mobilis in Mobile » 
s'inspire de l'inscription de la devise du Nautilus 
de Vingt mille lieues sous les mers.

Toujours est-il qu'en farfouillant dans la discographie d'XTC, je tombe sur un de leurs projets parallèles et éphémères, "les Ducs de la Stratosphère".
Plusieurs blogs musicaux plus ou moins moribonds attestent de l'excellence psychédélique d'un groupe délirant et sous pseudo, visant à recréer l'ambiance des années 60.
http://prognotfrog.blogspot.fr/2007/09/dukes-of-stratosphear-1987-chips-from.html
et
https://pitchfork.com/reviews/albums/2475-chips-from-the-chocolate-fireball/
(non seulement c'est instructif, mais je tombe sur une mine insensée de revues d'albums en vidéos de 5 minutes, sur lesquels il faudra revenir plus tard)
C'est ma foi vrai que chez les Ducs de la Stratosphère on entend les fantômes de Pink Floyd, des Beach Boys, et pourquoi pas des Beatles.
Pour aller plus avant dans le bain d'acide, il faudrait décrypter les lyrics, qu'on doit pouvoir se procurer sur des sites ad hoc, parce qu'écouter de la musique comme ça sans piger les paroles c'est comme regarder un film en vo sans les stvo, on fait le malin et on cache sa honte de n'entraver que dalle, mais en réalité cette honte ne nous mène nulle part, et surtout pas à mieux comprendre les subtilités de l'anglais parlé.


Souvenez-vous que si vous vous rappelez 
ce que vous avez fait dans les années 60, 
c'est que vous n'étiez pas vraiment dans le coup.


http://www.mediafire.com/file/rlpc76x3a5454mu/DOZS_CFCF.zip

Hubert Mounier, le chanteur de l'Affaire Louis Trio, qui inventa la légende de L'homme aux mille vies n'avait qu'un pseudo, depuis des lustres : "Cleet Boris".
Ce qui est bon signe, parce que quand on a mille pseudos, tous les psychologues-conseil vous le diront avant de vous bourrer de médocs, c'est souvent qu'on n'a nulle vie.
J'en discutais une nuit avec l'homme aux mille pseudos. Il me soutenait que la volubilité a des rapports tantôt distants tantôt connivents avec la mythomanie.
Je lui répondis que le tout était de rester dans les clous.
J'ai oublié le reste de notre conversation, mais à l'époque on était tous les deux bourrés de médicaments luttant du mieux qu'ils le pouvaient contre nos croyances erronées, et ils avaient du boulot.

Pendant ce temps-là, les crétins sanguinaires actuellement en charge du syndic de l'immeuble (chic) "Planète Terre" dans lequel nous occupons une chambre de bonne sous les toits n'ont besoin d'aucun pseudo pour s'inspirer, quoique d'assez loin, de la démarche d'XTC et de leur projet parallèle "les Ducs de la Stratosphère".
Je veux bien sûr parler de Donald Trump et Kim Jong-un qui nous jouent "Les Trouducs de la Stratosphère", échangeant tirs de missiles contre menaces d'holocauste et autres plaisanteries fines au cours de jam-sessions goguenardes et endiablées.
Je dis ça parce que ce soir passe "Kim Jong-un contre le reste du monde" sur Arte, documentaire assez psychédélique.
Je ne suis pas sûr que Kim ait pris ses médicaments.
Donald non plus.
Y sont pas partis pour refermer le trou dans la couche d'ozone tout de suite.
Par contre, si on les enferme  dans un HP hermétique avec des guitares et Garage Band, fatalement au bout de 500 000 ans ils vont nous rejouer tout XTC.
Faut juste s'armer de patience.

En 2043, en vacances sur la côte de Granit Rose, 
Warsen et sa femme essayent de rendre hommage à XTC
sous le pseudo de L'affaire René Magritte, mais c'est l'échec.

mercredi 8 novembre 2017

Godspeed You! Black Emperor - Asunder, Sweet and Other Distress (2015)

L'autre jour à la station de télévision régionale où je refais des vacations dans l'espoir toujours déçu de finir ma carrière dans le service public, tel un Pessoa du XXIème siècle, y'avait une scripte gentille comme tout qui se dépêchait de partir à Rennes pour aller voir un concert.
- Et tu vas voir qui, de ce pas si pressé ?m'enquis-je d'un air ingénu.
- Godspeed You! Black Emperor
- !!!
J'aurais pas cru ça d'elle. Qu'une musique aussi sombre et chargée ait l'heur de lui plaire. C'est important, de créer du lien social au sein de l'entreprise : c'est comme ça que j'ai appris qu'ils avaient déjà sortis deux albums depuis la dernière fois que je les avais vus.
J'en ai encore la chair de poule.

https://godspeedyoublackemperor.bandcamp.com/album/asunder-sweet-and-other-distress

vendredi 16 juin 2017

Kikagaku Moyo (幾何学模様) - House in the Tall Grass (2016)

Et voilà. Je n'ai plus besoin de courir sur le net comme un dératé pour trouver le must-have de la semaine. J'ai découvert Kikagaku Moyo, et j'en ai pour des lustres à éponger le carrelage de mon bureau. On dirait un peu un (très) vieux Pink Floyd, si Pink Floyd était resté très jeune, et nippon.
Ca me console de tous ces jeunes et moins jeunes croisés aujourd'hui dans le Nantes-Clisson qui allaient voir Blue Öyster Cult et Deep Purple au Hellfest. Blue Öyster Cult ?? y sont pas morts ??? apparemment non.
Kikagaku Moyo, c'est plein d'émotions, c'est frais, étonnant, c'est une bande de japonais qui campent au milieu du cadavre du psychédélisme soft sans être au courant que le psychédélisme est mort depuis belle lurette en tant que mouvement esthétique, et d'ailleurs s'ils le savaient ils s'en moqueraient comme de leur première console Atari, comme les soldats japs qu'on avait retrouvés sur une ile paumée du Pacifique et qui ignoraient que la guerre était finie, que l'empereur avait abdiqué, et qui allaient au bureau tous les matins balayer la tranchée dans l'espoir de voir passer Buck Danny.

https://geometricpatterns.bandcamp.com/album/house-in-the-tall-grass

samedi 7 janvier 2017

King Crimson remixe King Crimson (2015)


And now for something completely different...


Seven years after the demise of King Crimson after the album ‘Red’ in 1974, Robert Fripp decided it was time to return to the ‘first division’ and put together a quartet of musicians under the guise of Discipline.  Fripp, who had spent many of the interim years in New York, was au fait with the New Wave bands on both sides of the Atlantic and accordingly recruited Americans Adrian Belew (Talking Heads, Frank Zappa, David Bowie) and Tony Levin (Peter Gabriel). Bill Bruford – a link to previous incarnations of King Crimson – completed the quartet, and although the music bore little resemblance to Fripp’s 1970s band, Discipline changed their name to King Crimson as the project gained momentum.
The three resulting albums – 1981’s ‘Discipline’, 1982’s ‘Beat’ and 1984’s ‘Three Of A Perfect Pair’ – have a more updated New Wave sound, partly due to Belew’s distinctive vocals and second guitar. Fripp was also looking to create ‘gamelan’ style of interlocking rhythms – an early influence for the math-rock bands of today? – and his complex arpeggios dovetailed with Belew’s range of angular guitar sounds.
Although ultimately short-lived – the band was dissolved after the 1984 tour by Fripp – this line up remains a popular one among aficionados. It was also the first time in Crimson history that the same band had recorded more than one album. Interestingly, until the very recent inclusion of ‘Indiscipline’ in the setlist, the 1980’s period has been ignored by Robert Fripp and the latest incarnation of King Crimson as they tour today.
Clearly, as with all box sets, this release isn’t aimed at attracting new fans. As the 1980s led us to commercialism and certain prog bands’ biggest selling (and worst) albums, King Crimson avoided falling into that trap. As a result, these three albums sound more current than most of Yes’ or Genesis’ 1980s output. The new mixes are (predictably) sonically stunning, and the plethora of material contained here makes this box a must-have for any fan of 1980s Crimson.
Luckily Robert Fripp owns all the rights to King Crimson’s recordings, a process that was not without a struggle. This of course means he has the freedom to release these large box sets. Somehow, sadly, I doubt we’ll ever see ‘Close To The Edge’ or ‘The Lamb Lies Down On Broadway’ receive the same treatment……

Source : 

King Crimson – On (And Off) The Road (19 disc Deluxe Box Set)

Et maintenant, qu'est-ce qu'on écoute ?
Ben, le Disc 4: Live at Alabamahalle
Recorded September 29 in Munich, the final concert in 1982. 
Remastered and recompiled 2016 by David Singleton and Alex R Mundy with six tracks from new audio sources. (2)


c'est un sacré concert, quand même. Même si j'ai déjà entendu 132 versions live de Indiscipline, ça reste quelque chose.

vendredi 6 janvier 2017

Steven Wilson remixe King Crimson (IV)


Non content de nous avoir un peu saoulé ces derniers jours avec ses différentes incarnations et avatars, Steven Wilson a imperturbablement continué de remixer King Crimson jusqu'à plus soif, comme si le Vieux n'allait pas finir par en claquer, de tous ces tripatouillages.
Je suis pas fana de la période Three of a Perfect Pair (1984), je venais de me faire séparer par ma copine et croupissais à nouveau chez mes parents,  mais y'a quand même cinq morceaux inédits de l’époque sur lesquels il me fallait poser les oreilles, et lesquelles, sinon les miennes.
Et y'a quand même quelques bons morceaux, même si on était descendu de quelques marches par rapport à Discipline, joyau irradiant de mille feux de la Reformation de 1981.
Three of a Perfect Pair, par rapport à Beat, c'est comme Matrix Revolutions par rapport à Matrix Reloaded : on regrette le premier reboot, pourtant médiocre.
C'est parce qu'on n'a pas encore entendu the construKction of light, et c’est un peu normal, il ne paraitra qu’en 2000, et entretemps, THRAK (1995) nous aura laissés espérer mieux, pour mieux nous faire ensuite regretter de ne pas être sourds.

https://www.mediafire.com/?f8mw75e73tl6ngk

Que dire d'autre ? La version de Three of a Perfect Pair exhumée ici fait partie du King Crimson – On (and off) The Road, 19 disc 1980s Box Set Coming 
dont c'est le Disc 6 : Three of a Perfect Pair
Mixed and produced from the original multi-track tapes by Steven Wilson and Robert Fripp (2016). Mastered by Simon Heyworth and Robert Fripp



jeudi 5 janvier 2017

Steven Wilson remixe King Crimson (III)


Non content d'avoir failli être mon Dieu Vivant lors de ses précédentes aventures de ces derniers jours, nonobstant ma prédilection pour les Dieux Morts, Steven Wilson a récemment continué de remixer King Crimson jusqu'à plus soif, comme si le Vieux n'allait pas finir par en claquer, de tous ces tripatouillages.
Je suis pas fana de la période Beat (1982) mais y'a quand même une extended version de Requiem (12'15'') sur laquelle il me fallait poser les oreilles, et lesquelles, sinon les miennes.
Et y'a quand même quelques bons morceaux, même si on était descendu de quelques marches par rapport à Discipline, joyau irradiant de mille feux de la Reformation de 1981.
Beat, par rapport à Discipline, c'est comme Matrix Reloaded par rapport à Matrix : on regrette l'original.
C'est parce qu'on n'a pas encore vu Matrix Revolutions, qui nous fera regretter Reloaded.
Ce sera l'objet du post de demain.
Soyez sages.
Don't do anything I wouldn't.

https://www.mediafire.com/?9x6q9i5wu5t8pur

 Les précédents épisodes sont ici

http://jesuisunetombe.blogspot.fr/2014/12/steven-wilson-remixe-king-crimson-ii.html

et

http://jesuisunetombe.blogspot.fr/2014/01/road-to-red-ii-steven-wilson-remixe.html

Enfin, je crois.
Je ne descends plus à la cave ces temps-ci, avec mon mal de dos.

Que dire d'autre ? La version de Beat exhumée ici fait partie du King Crimson – On (and off) The Road, 19 disc 1980s Box Set Coming dont c'est le Disc 3: Beat
Mixed and produced from the original multi-track tapes by Steven Wilson and Robert Fripp (2016). Mastered by Simon Heyworth and Robert Fripp

Voilà vouala.
Allez en paix.

mercredi 4 janvier 2017

Blackfield V (2016)



Non content d'avoir été le leader de Porcupine Tree, de remixer Yes ou King Crimson, de sortir quelles que soient les conditions météo des tétrachiées d'albums solos bruyants et pompeux, d'avoir commis des galettes de sous-Pink Floyd dans sa jeunesse, d'être le dernier Gardien du Temple du Rock Progressif, Steven Wilson joue aussi dans Blackfield.
La police ferait mieux de se pencher sur son cas, au lieu de rechercher le terroriste stambouliote.



http://www16.zippyshare.com/v/vU7Kae42/file.html

mardi 3 janvier 2017

Steven Wilson - Transience (2016)



Steven Wilson est le dernier jeune dinosaure du rock progressif vieux.

j'ai trouvé son dernier album sur un serveur russe.

http://rusfolder.com/45298336



1003ème post.
Allelouia.








dimanche 1 janvier 2017

Virta - On the Run (2016)

Un jeune lecteur me signale de l'existence de Virta.
Je lui brûle la politesse, son article ne paraitra que dans le journal de demain.




https://virta.bandcamp.com

Ca déménage sans lumbago.

samedi 15 octobre 2016

King Crimson – Radical Action To Unseat The Hold Of Monkey Mind (2016)

King Crimson s'est re-re-re-re-re-formé. Même pour un aficionado comme moi, c'est une fois de trop.
J'ai écouté l'album, j'ai regardé la vidéo du spectacle, en espérant retrouver la foi.
Rien.
Fripp a viré Adrian Belew, il a cru trouver un nouveau John Wetton en la personne d'un polonais au nom imprononçable mais qui s'y croit (c'est un peu normal vu qu'il y est), Bruford a pris sa retraite, et on a droit au patrimoine revisité.
Je n'ai pas besoin d'entendre une énième version de Lark's Tongue in Aspic Part 1, même parfaitement exécutée, et il est désormais inutile d'attendre un peu de créativité de la part d'une bande de mercenaires recrutés par le Coincé du Cul en chef, énigmatique despote aux lèvres éternellement crispées.
Je rends mon tablier, je jette l'éponge, je crache le bébé avec l'eau du bain.
Me voici passéiste et réactionnaire.
Tralalère.




C'était le bon temps

lundi 27 juin 2016

Spacemen 3 - The Perfect Prescription (1987)


Spacemen 3 était un English alternative rock band, formé en 1982 by Peter Kember and Jason Pierce. Leur music était "colourfully mind-altering, but not in the sense of the acid rock of the 1960s; instead, the band developed its own minimalistic psychedelia ».

The Perfect Prescription est the second studio album by Spacemen 3. C’est un concept album, "a vision of a drug trip from inception to its blasted conclusion, highs and lows fully intact."
The music becomes progressively more orchestral and serene until the high of the trip, represented by "Ecstasy Symphony"/"Transparent Radiation (Flashback)," moving on to the moment of realisation where the high has faded and the comedown ensues, represented by the harsh opening guitar chords in "Things'll Never Be the Same."
Coming down is represented in the blues based "Come Down Easy," whilst the potentially fatal effects of an overdose are portrayed in the final track "Call the Doctor."

Tout un programme.
J'étais passé à côté de ce groupe.
On ne peut pas être partout.
Si l'on n'y prend garde, l'avidité nous transforme en bibliothécaires.

http://www.mediafire.com/download/h7q8m40pscpwz0g/S3_TPP.zip

samedi 27 février 2016

Dr. Phibes And The House Of Wax Equations : Whirlpool (1991)

Grâce à l'article précédent, j'ai découvert le Docteur Phibes.


Et le shoegaze.

Il va me falloir un moment pour digérer tout ça.
En attendant, je vous mets leur premier disque, qui me rappelle le premier Psychedelic Furs.
C'est dire.







http://www.mediafire.com/download/fjva6cf3v5yw11d/Dr._P_%26_TH_Of_Wax_E.zip


jeudi 9 avril 2015

Guillaume Perret revient. Es-tu prêt ?

Voici le groupe que j’ai vu hier soir


comme c’est du Youtube, tu ne pourras pas te défiler, et prétendre ensuite que tu ne savais pas.
Le fait que leur dernier album s’intitule "Open Me » n’est qu’un heureux hasard.
Fortuit, bien qu'improbable.
Evidemment, Guillaume Perret, faut imaginer ce que ça donne sur scène :
sur disque, ça me semblait parfois un peu bavard, comme un type que je connais ;-)
mais je me suis dit « ça doit valoir le coup de les voir en live : incarnent-ils en vrai cet élan, cette fougue ? »
Quand j’y fus, je me suis senti comme Claude Villers sur un paquebot transatlantique, qui avait dit alors :
« Quand on double le cap de Bonne-Espérance après en avoir longtemps rêvé, une fois qu’on y est, ben c’est comme si on y était. » 
Ca m’avait marqué.
Et pour m’en être longtemps contempté, pu et repu, je connais bien maintenant les limites du virtuel et de ce qu’on peut en attendre.
Donc j’y suis allé, voir et entendre.
Je me suis assis à côté d’un charmant monsieur de mon âge, venu tout seul assister à la messe pour les mêmes raisons que moi, aucun amateur déclaré dans sa famille pour se faire déboucher les chakras par les oreilles, et avec qui nous avons échangé des propos fort amènes jusqu’au moment où la brutalité et la volupté de ce que nous subissions sur le plan vibratoire nous jette dans les bras l’un de l’autre en sanglotant de joie.
C’était juste énorme, nous en convînmes sans vaines arguties en mangeant nos fauteuils et hurlant des insanités entre les morceaux.
Un tel déluge d’amour et de métal avait de quoi nous réconcilier avec le Grand Tout, et c’est Ce qu’Il Fit.
Quand on voit la Puissance et la Gloire dérouler leurs pompes et leurs ors sous nos yeux, il est difficile de rester de marbre, fût-on beau militaire.
J'en fus transpercé de frissons du début à la fin, bave et sourire aux lèvres.
J’ai joui comme une femme, vibrant de tous mes pores (grouïk !) et ne conçois nulle honte à le dire.
Evidemment, je ne puis mentionner tout cela dans le compte rendu que j’en ferai sur mon blog musical.
Il va encore falloir broder.


Aah, ça ramone un peu plus les centres énergétiques que John Scofield !


mardi 11 novembre 2014

Pink Floyd - A Piece for Assorted Lunatics (1974)



A Piece for Assorted Lunatics est un célèbre bootleg (enregistrement non officiel) de très bonne facture enregistré pendant la tournée Dark Side of the Moon en janvier 72, sorti sous le manteau au Japon peu avant l'accident de Fukushima.
Malheureusement, John Warsen, qui s'est gavé pendant la freelech, le confond avec un live enregistré à Wembley en 1974, ce que notre équipe de Trou détectives corrobore du fait qu'on y trouve des morceaux comme "You've got to be crazy" (qui deviendra plus tard "Dogs" sur l'album Animals) ou "Raving and Drooling", précurseur de "Sheep" sur l'album précité, que je n'ai jamais vraiment apprécié à sa juste valeur, et c'est bien triste.
Il est bien malaisé de démêler le vrai du faux dans la masse des enregistrements pirates disponibles sur Internet.
Comme l'ensemble des intervenants concernés, votre serviteur inclus, est quasiment en état de mort cérébrale, on se contentera d'apprécier la qualité de la prestation hors-commerce, qui a la saveur de l'inédit.
La datation au carbone 14 jugera.




nos quatre amis juste avant leur passage au blog 
pour une coloscopie de dépistage gratuite.


https://www.mediafire.com/?o1o48mzcradju8d

*Assurez-vous que le téléchargement de ces fichiers ne contrevienne pas à la législation en vigueur.

mercredi 27 août 2014

Guillaume Perret & Electric Epic "Thème pour le Rivage des Morts" (2012)



Dans le défi que représente le Numérique pour la Culture, y'a des jours où je me demande si le match n'a pas déjà eu lieu, et si la Culture n'a pas déjà tout perdu face à un Adversaire aussi Redoutable.
Mais quand j'entends Guillaume Perret et que je me refuse à mettre son disque en ligne tellement qu'il est bien, je me dis que ça peut encore marcher et que les frères ennemis peuvent trouver un terrain d'entente.

lundi 12 mai 2014

U.K. - U.K. (1978)

Clairement attiré par la lumière projetée sur un groupe obscur de rock progressif des années 70 dans ce lumineux article, je dois dire que la clarté qui en résulte peine à répondre à cette sombre question : pourquoi tant d'engouement autour de talents individuels qui, pris ensemble, n'empêchent pas  U.K. - U.K. (1978) d'être complètement Kuku ?
Je dois être allergique à une certaine forme de mièvrerie musicale, quand elle se pare des oripeaux de la préciosité et de l'emphase.
C'est curieux, parce que dans d'autres domaines de ma vie, elle rentre comme dans du beurre.
Bref, il en faut pour tous les goûts, et cet album est clairement introuvable.

https://www.mediafire.com/?h80va1m5w6xevus

samedi 22 mars 2014

The Crimson ProjeKCt – Live in Tokyo (2014)

Avons-nous vraiment besoin d'une énième version "en concert" des plus grands succès de King Crimson, réinterprétés ad nauseam devant une poignée de nippons transis par les Exclus de la  dernière formation canal historique du légendaire groupe de rock progressif, et contraints par Robert Fripp à changer de nom ?
Ne feraient-ils pas mieux de s'atteler à écrire de nouvelles compositions, puisqu'ils semblent encore assez en forme pour livrer des prestations décentes de leurs antiennes passées ?
Sont-ils comme le Daniel Goossens d'hier prisonniers de leur système ?

King Crimson aujourd'hui, c'est un peu comme le Parti Communiste Français après l'invasion de l'Afghanistan par les Soviétiques en 1981:
alors que le PCF tentait tant bien que mal de s'aligner sur Moscou et de justifier la légitimité de l'invasion russe, il y eut bientôt plus d'intellectuels cocos exclus du parti pour s'être élevés contre cet impérialisme guerrier qu'il n'en restait à l'intérieur.

La chronique :

http://www.clairetobscur.com/article-the-crimson-projekct-live-in-tokyo-122728764.html

Le disque :

http://exystence.net/blog/2014/03/19/the-crimson-projekct-live-in-tokyo-2014/#more-136963

La photo détournée et sa légende stupide :


Dernière tentative de réconciliation entre Robert Fripp et Adrian Belew 
lors d'une garden party dans les jardins de l'Elysée : 
No more, mister Nice Guy.