« Concernant ses valeurs fondamentales, jusqu’à quel point un individu préfère-t-il mourir plutôt que de faire des compromis et vivre ? Des millions de gens, à l’époque contemporaine, ont été confrontés à la décision de savoir si, pour sauver leur vie, ils seraient ou non disposés à trahir leurs amis ou leurs proches, à complaire à un dictateur, à vivre en esclavage ou à préférer l’exil. Les nations et les sociétés ont parfois à prendre collectivement des décisions similaires. Toutes ces décisions impliquent des paris sur l’avenir, faute de la certitude que la perpétuation de certaines valeurs conduise à l’échec ni leur préservation au succès. (..) Parmi les cinq petits pays d’Europe de l’Est confrontés à la puissance irrésistible des armées russes, les Estoniens, les Lettons et les Lituaniens ont renoncé à leur indépendance en 1939 sans combattre, alors que les Finlandais se sont battus en 1939-1940 et ont sauvegardé leur indépendance ; les Hongrois, eux, se sont battus en 1956 et ils ont été défaits. Qui d’entre nous peut dire quel pays a été plus sage et qui aurait pu prévoir à l’avance que seuls les Finlandais gagneraient leur pari ? »
Jared Diamond. « Effondrement. Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie » (2005)
Je ne suis pas un fin connaisseur, mais si on regarde le Kossovo, je dirais deux poids deux mesures avec la situation que vivait le Donetsk depuis 2014
RépondreSupprimerNous avons toujours de grands débats sur ce que nous aurions fait individuellement lors de l’Occupation allemande. Au moins, nous pouvons aujourd’hui nous faire une idée sur notre éventuelle réaction sur un peut-être futur accord de Munich ou sur la guerre d’Espagne - mais je triche, nous avons (heureusement) pas eu à subir la Première Guerre Mondiale. Et je suis trop vieux pour pouvoir m’engager militairement alors c’est facile pour moi.
RépondreSupprimer@qaby : si 2014 c’est pareil que 2022, c’est cool, ça ma rajeunit.
Moi aussi je suis trop vieux pour partir au front, mais faut bien s’occuper.
RépondreSupprimerOn va pas se laisser stresser par des informations épouvantables, alors qu'il me reste assez de lithium (en me rationnant, mais j'ai essayé, et c'est pas pire) pour bombarder Moscou. Mais la logistique ne suit pas. Et Vladimir n’a pas l’air prêt à reprendre son traitement, alors qu'il semble en pleine crise bipolette.
Qu'est-ce qu'on peut faire ? mon père a tenté une cyber-attaque par téléphone et boite mail pour me convaincre d'envoyer des sous au Secours Populaire.
C'est une idée, malgré la modestie de mes ressources. Mais ne serait-il pas plus prudent d'attendre de voir si la menace nucléaire ne vitrifie pas un coin ou l'autre du globe ?
Je garde la tête froide, comme Vladimir.
Ce week-end, j’ai annexé préventivement le petit bois derrière chez moi et débité plusieurs arbres pour réduire ma dépendance gazière vis-à-vis des Russes.
On ne peut décemment pas les attaquer avant de n’être plus leurs clients.
Sauf à refuser d’honorer leurs factures, ce qui ne serait pas très élégant.
Avec la fermeture de l'espace aérien russe, et le départ de ma femme chez sa mère pour la semaine, c’est le festival du home cinéma taré qui s’ouvre, matérialisant les plus vives craintes du chat concernant l’annexion de son pouf (situé sous la télé) pendant les hostilités en 4K et dolby sensurround, avec à la soirée de gala :
Requiem pour un massacre
https://www.telerama.fr/sortir/requiem-pour-un-massacre,-le-chef-doeuvre-glacant-du-film-de-guerre,n6225584.php
suivi de
Il est difficile d'être un dieu
https://www.telerama.fr/cinema/films/il-est-difficile-d-etre-un-dieu,493827.php
que du cinéma russe, pour soutenir l'effort de guerre.
il y a aussi "la bête de guerre", l'histoire d'un char soviétique perdu derrière les lignes afghanes, mais c'est un film américain. Les américains qui, selon les trolls du journal le Monde.fr, sont les vrais déclencheurs du conflit.
J’aimerais bien voir un jour "La bête de guerre" avec le fiston. Avant d’être irradié de soulagement de ne pas aller jusqu’à une hypothétique retraite.
SupprimerC’est évident que ce sont les USA les responsables de cette attaque : Poutine est leur marionnette (garanti avec de vrais monceaux de conspiration dedans).
Le plus drôle c’est que les post-gauchos (et néo-nazillons) sortent ça alors que les USA n’en avaient plus rien à péter de l’Europe, trop occupés avec la Chine. Ou alors ce sont des jaloux.