samedi 8 mai 2021

Grasscut - Overwinter (2021)

Ze Britiche Teutche. Tro la class.

Plus j'écoute Steve Roach, et plus je me baigne habillé sans bronzer (mon mélanome me l'interdisant désormais) le long de ses infinies plages immersives de guérison atonale baignées de trois soleils bleuâtres, et plus ça développe mes super-pouvoirs de ch@man tribal-ambient d'Internet, surtout quand tu n'as pas oublié ta carte bleue avant de te pointer à l'entrée de mon cyber-ashram. 
Ainsi de mes talents latents de précog, qui m'ont fait pressentir depuis quelques jours la sortie d'un nouveau disque de Grasscut, ce duo d'anglais qui imaginent depuis plus de dix ans une musique d'une originalité suffocante, à faire se terrer beaucoup de zicos actuels dans les broussailles en laissant dépasser leurs fesses pour qu'on les fouette, car ces deux gars créent une pop serpentine, élégiaque, mélodieuse et presque trop riche pour mon régime basse calories, mais j'essaye de rester digne de l'honneur qui m'est fait de les connaitre et de les apprécier. De fait, je viens de me renseigner, et leur nouvel album m'attendait sagement depuis deux mois à la garderie bandcamp, sot que j'étais à m'enivrer de mes propres billevesées.
Mes super-pouvoirs de cham@n d'Internet (surtout le Dark Net pendant les pannes de courant) me permettent aussi de percer à jour la présentation de leur quatrième album par bandcamp, inutilement trompeuse : on a l'impression de n'avoir droit qu'à un seul morceau en écoute, alors qu'en fait on peut tout à fait naviguer dans la playlist de titre en titre. Mais avec des zozos pareil, je n'ai ni besoin d'écouter le disque ni d'attendre qu'il soit encensé dans Télérama pour me jeter dessus comme le Covid-19 sur Francis Lalanne les sectes chrétiennes fondamentalistes. 
En résumé, plus j'écoute Steve Roach, plus j'aime Grasscut.

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