mercredi 3 juin 2020

Ted Nugent Facts

Quand la guitare fait mal aux oreilles

Georges Floyd est bien parti pour faire regretter le temps du tango et du Covid-19 à Donald Trump. Après l'armée, il va falloir se résoudre à appeler Ted Nugent, qui est un des derniers fans du Président. A moins que celui-ci se fasse finalement dessouder en fin de mandat, histoire de passer pour un martyr de la connerie et préparer sa réélection en ayant meilleure presse mort que vivant. Le dessoudage de Présidents est un sport national aux Etats-Unis, on peut espérer que Donald ait suscité des vocations, à part le fait qu'en général ils tuent les bons et laissent vivre les mauvais.


Nan mais attendez, c'est quoi cette histoire, et pourquoi impliquer et salir le nom de Ted Nugent dans vos magouilles politico-médiatiques ?

Je sais même pas comment faire ça sous Photoshop
Quand j'étais petit, les philmanoeuvres et leurs marielouises plébiscitaient Ted Nugent et son double album live Gonzo! de 1978 comme un sommet du hard-rock, qui faisait fureur en ces temps bénis des Pionniers. Le sous-commandant Orroz nous avait pourtant bien mis en garde : la nuit, une fois formé le cercle des chariots et les bêtes attachées, il ne fallait pas s'écarter du cône de lumière matérialisé par le feu de camp, car les coyotes femelles hululaient dans l'obscurité, avides de chair fraiche, et on voyait luire leurs petits yeux rouges dans la pénombre. Si malgré ses avertissements, aussi déchirants que ceux que Monsieur Seguin prodiguait jadis à ses chèvres, l'un d'entre nous s'aventurait dans l'obscurité pour assouvir un besoin naturel, il lui arrivait de disparaitre à tout jamais. S'il réintégrait le cercle des cowboys, il était certain d'avoir son pantalon tout crotté, l'oeil trouble et hagard, après s'être fait violenter par une créature de la nuit.
Il mettait alors plusieurs semaines à retrouver son équilibre mental et sa confiance en lui, la main crispée sur la cafetière en émail bleu qui glougloutait, en équilibre instable sur les pierres du foyer : la nuit le rendait nerveux, semblait-il à jamais.
Telle était la rude vie des Pionniers sur le premier forum d'Orroz.

Il y avait un autre Gonzo! à l'époque, c'était Hunter S.Thompson.

Hunter S. Thompson s'entrainant à se tirer une balle dans la bouche avec effet de spin
Osons une analogie hardy sans nous faire tirer laurel : Thompson et Nugent, c'était un peu les Font et Val de la cote Ouest, car ils connurent une trajectoire déclinante aussi parallèle que s'ils avaient été des particules corrélées avec effet de spin :
pendant que Font a viré pédophile - ce qu'on peut considérer comme un suicide artistique quand on est chansonnier libertaire, mais qui est quand même moins grave que d'enculer des enfants - Thompson n'a pas voulu rester en reste, et s'est tiré une balle dans la bouche devant les accusations comme quoi il avait un peu exagéré dans ses articles de journaliste Gonzo! et tandis que l'état de Philippe Val se dégradait, passant de gauchiste à stalinien de la plus belle eau, à condition de la rincer avant, Ted Nugent devenait porte-flingues de l'alt-right et membre actif de la National Rifle Association (NRA), fervent partisan de la peine de mort, de la légitime défense armée et du droit de posséder une arme garanti par le Second amendement de la Constitution américaine, bref adoptait la panoplie du Parfait Connard Américain.
C'est un sale boulot, mais il faut bien que quelqu'un le fasse, sinon comment je pourrais écrire des articles chiadés comme ça ? et je n'invente rien, je l'ai lu sur un blog.
http://rockmeeting.com/chroniques/hard-rock-heavy-metal-power-metal/9184-ted-nugent-the-music-made-me-do-it

Y'avait quand même des signes précurseurs
comme quoi ça pouvait mal tourner
Mais tout cela n'est que broutilles et blagues de carabin dignes d'étudiants en médecine légiste en stage à la morgue de Hanoï pendant la guerre du Vietnam.
Je suis tombé sur un stock de Ted Nugent Facts (ils étaient bien en évidence sur son wiki, je suis con moi) auprès desquels ceux de Chuck Norris font pâle figure.
Jugez plutôt.

En dépit de son militarisme affiché, Ted Nugent a reconnu avoir évité de servir comme conscrit au Viêt Nam grâce à son statut d'étudiant.

À l'âge de 30 ans, Ted Nugent est devenu le tuteur légal de Pele Massa pour éviter d'être accusé de viol. Il a écrit par ailleurs une chanson (Jailbait) sur le fait de violer une petite fille de 13 ans.

En 2005, lors d'une convention de la NRA, il déclare : Pour vous montrer comme je suis radical, je veux que les voleurs de voitures meurent, je veux que les violeurs meurent, je veux que les cambrioleurs meurent, je veux que ceux qui abusent d'enfants meurent, je veux que les méchants meurent. Pas de procès. Pas de liberté conditionnelle. Pas de libération pour bonne conduite. Je les veux morts. Procurez-vous une arme et quand ils vous attaquent, tirez-leur dessus.


Aah, si il pouvait se faire trocuter
sur scène, quelle classe !
En 2007, lors de la campagne présidentielle américaine, il déclare, entre autres : Obama est une merde. Je lui ai dit de sucer mon calibre. En janvier 2014, lors d'un interview donné au site Guns.com, il traite le Président Barack Obama de « sous-homme métissé ».

En mars 2018, il déclare que les étudiants ayant échappé à la fusillade de Parkland et manifestant contre les armes automatiques sont des gamins à la cervelle ramollie et sans âme.


Voilà. Vous avez maintenant les clés du camion pour écrire vous-même vos Ted Nugent Facts.
Et comme en France tout finit par des chansons, je vous ai aussi mis un best of, ça me fait plaisir :
Great Gonzos - The Best of Ted Nugent, qui contient quelques riffs sympatoches, malgré son chant suraigu, qui me fait me demander comment j'ai pu aimer ça, c'était sans doute un jour où j'avais confondu les laxatifs et la testostérone
et comme y'en avait un peu plus, je vous l'ai mis quand même : sur State Of Shock, on entend une technique et une sensibilité guitaristique monstrueuses, en particulier sur "Alone" hymne navrant au Biactol, mais affublé d'un solo pour lequel je tuerais ma mère si elle n'était déjà morte.

https://www.mediafire.com/file/g6ncvte8adcjo82/State_Of_Gonzos.zip/file

et j'ai aussi trouvé le mythique double album live Gonzo!, maintenant ils l'offrent pour tout achat d'une boite de cartouches pour fusil à éléphants démocrates

https://archive.org/details/TedNugentDoubleLiveGonzo

Cette musique a vraiment perdu pour moi tout son pouvoir disruptif.
Allez en paix, bande d'enculés.

25 commentaires:

  1. Bon, vu qu'on va pas être nombreux sur ce coup, je vais défendre l'indéfendable Nugent ))) J'y peux rien, je l'aime bien. Comme j'aime bien Johnny Ramone, Kid Rock, Ronnie Van Zandt, Chuck D, Merle Haggard, Ice T et pas mal d'autres affreux qui n'ont pas évité de mettre les pieds dans des plats divers et variés, mais toujours épicés. Surement que ça me vient de mon amour immodéré pour Jerry Lee Lewis.
    Bref. D'abord, chapeau pour ton papier, il est objectif et citer Font & Val disqualifie toute accusation d'obscurantisme gauchiste. Par contre comparer la pédophilie à l'adhésion à la NRA, c'est léger. De plus, le mec qui cite Jailbait comme un appel au viol, faut qu'il redescende. C'est un texte dans la tradition des sweet little sixteen comme pas mal d'autres dans le rock'n'roll et le blues. Il s'adresse aux gamines elles-mêmes qui écoutaient ça dans leurs chambres en frissonnant, tandis que leurs frères regardaient Jason découper les filles faciles à coup de machette en travers de la tronche, sans que ce soit un appel au meurtre. Faut remettre tout ça dans le contexte de l'époque, sinon on colle Jimmy Page en prison direct et la moitié des rockstars à avoir trainé leurs vilaines trombines du côté de sunset strip dans les 70's, lorsque Lori Maddox et ses copines se chargeaient d'animer les soirées décadentes. Et puis simplement prendre le temps de lire les paroles, c'est bien aussi, elles sont sur la pochette.
    Tant que j'y suis dans la série : on ne peut pas l'accuser de tout, c'est Derek St Holmes qui braille sur la plupart des chansons (et parfois Meat Loaf).
    Mais surtout ce qui m'emmerde avec le procédé de plus en plus répandu qui vise à dégainer une tête de turc unanimement désignée sitôt que l'actualité pose un sujet sur la table, c'est que fait-on des autres ? Ceux qu'on écoute et sur lesquels on ne sait rien de leurs opinions ou pratiques ? On enquête ? Ou alors ils ont juste raison de fermer leurs grandes gueules et de faire leurs coups en douce ? La reine d’Angleterre est-elle complice lorsqu'elle anobli l'auteur de stray cat blues ? Et mon dvd de La planète des singes, j'en fais quoi ? Le Good morning little schoolgirl de Sonny Boy Williamson (dès le matin, tu te rends compte) il est passible de quoi ? Et le Thirteen de Big Star, il entre dans quelle catégorie ?
    Ça va prendre du temps avant de poser une galette sur la platine avec la conscience tranquille...))))

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    1. Purée, j'ai peur. Je viens d'écouter "La princesse et le croque-notes" de Brassens, et surtout "Petite" de Ferré...

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  2. Merci de ton passage et de ton plaidoyer pro domo, comme disent les Romains quand ils sont fous. Je ne vois pas qu’est-ce qui a pu te faire croire que je reniais Ted Nugent. Comment pourrais-je renier celui que j’étais en 1978 ? et il ne faut pas non plus chercher à dépiauter mes arguments, dont plusieurs sont fallacieux, comme tu as pu le constater en les évidant avec ton canif. Il m’arrive d’écrire des articles dans une veine parodique, et Nugent le Vieux s’y prêtait bien, surtout après avoir été Nugent le Jeune, tu sais moi j’essaye juste de faire mes gammes pour rester en forme, et éviter de devenir un putain de vieux blanc sudiste et raciste de merde.
    PS : attention quand tu m'écris, les mots "galette" et "platine" viennent d'être interdits par le Ministère du Blasphème et du Download, tu veux qu'y ait encore une descente de la maison poulaga, ou bien ??

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  3. Pourquoi sudiste ? C'est quoi cet a-priori géographique ? En plus Detroit c'est dans le nord, alors hein...)))) Tu vois que je suis très parodique moi aussi )))
    Je parlais de manière plus générale que ton papier, et je ne prends pas tout ça au pied de la lettre, c'est juste que j'ai l'impression que de nos jours il y aurait plus de monde pour brûler les disques des Beatles que pour les acheter.

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    1. attention à ne pas te radicaliser sur internet : les Beatles, on leur demanderait juste d'éviter de matzneffiser les jodifostères, ce qui représente malheureusement la base pulsionnelle de leur élan créatif.

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  4. Et si on parlait plutôt des peintres alors ? Le problème, ce n’est pas que les artistes puissent se comporter comme de gros dégueulasses même pas drôles, c’est surtout qu’on les a béatifié au nom de l’Art. Le jour où on acceptera le fait que les artistes ne sont pas des surhommes et qu’ils ne tracent pas une voie vers la sainteté ou un monde meilleur, on s’étonnera moins des conneries qu’ils peuvent dire ou faire. Mais il faut croire que les gens ont besoin de statue à vénérer à tout prix.

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  5. Toi, depuis que tu m'as peint mon âme soeur, à partir d'un cahier des charges extrêmement lâche, je te vénère. Mais chut ! sinon il va encore tomber du mur.

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  6. On est bien d'accord, ce n'est pas en dézinguant une statue qu'on réglera le problème. Tu cites Philippe Manœuvre dans ton papier, c'est un bon exemple pour ce qui est de façonner des idoles surhumaines. Les écrits sur le rock ont longtemps mêlé le fantasme à la réalité, c'était une manière efficace de transmettre les sensations que provoquaient les shows complétement mégalos des 70's. Tout ça était lu avec du recul par un public qui baignait dans cette culture faite de science-fiction, de films provocateurs, de littérature transgressive. Le soucis, c'est que maintenant tout ça est jugé par un public qui n'a ni les repères, ni la culture de cette époque et qui prend tout au premier degré. Du coup, on se croirait dans Cry Baby, cerné par les Squares )))
    L'humain a toujours eu besoin de se ranger derrière le culte d'une personnalité, les politiques l'ont bien compris. L'art avait justement pour vocation de secouer tout ça, de remettre en cause, de déranger, sauf que plus personne ne tolère ce qui dérange et que les artistes eux-mêmes s’accommodent dorénavant fort bien des avantages qu'on offre à ceux qui restent bien sagement dans le rang.
    On est donc bien barré pour se faire chier. Raison de plus pour défendre les derniers tarés. Terre à terre comme il est Ted Nugent fait finalement partie de ceux qui ressemblent le plus à un être humain de base ))))

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  7. C'est pas cool pour l'être humain de base.

    RanxZeVox, tu confonds tout. Personne ne reproche aux artistes leurs oeuvres tant qu'elles n'ont pas une dimension fortement autobiographique et qu'aucune femme ou homme ne vient se plaindre du comportement de l'artiste.

    Pis encore, personne ne demande aux artistes d'être des saints mais seulement de ne pas se croire au-dessus des lois.

    Concernant Ted Nugent je suis évidemment d'avis qu'il faut tout bruler, la vie et l’œuvre mais avec bienveillance.


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  8. Même ses textes dans la tradition des sweet little sixteen ?
    Même si Ted s'est racheté en devenant le tuteur légal de Pele Moissa pour éviter d'être accusé de viol ?
    Durex, sed lex !

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    1. Même.

      Je ne comprends pas bien en quoi le fait de devenir tuteur légal permet d'éviter d'être accusé de viol? Inceste c'est mieux?

      Nan je persiste. Rien à sauver chez Nugent. Savoir que l'artiste est un abruti fini m'empêche d'apprécier sa musique... Certes pour Nugent je ne fais pas partie du public visé mais un Bertrand Cantat moi je ne peux plus écouter ses disques même si certains étaient vraiment très bon.
      L'argument qu'il faudrait enquêter sur chaque artiste avant de poser un disque virtuel sur sa platine virtuel ne tient pas. Quand on ne le sait pas y a pas de problème mais pour certains comme Cantat ou Nugent on peut difficilement ne pas le savoir. C'est comme un corps mort mal lesté au fond d'un lac, ça finit toujours par remonter à la surface
      Ou encore, c'est un peu comme une jolie fille qui se mettrait à parler vulgairement ou a fumer une cigarette, ce sont des tues-l'amour et après c'est irréversible.

      J'ai rencontré récemment une conseillère funéraire qui me plaisait bien jusqu'à ce qu'elle dise "putain lundi, je me suis tapé cinq décès dans la journée, même pas le temps d'aller pisser ni d'en fumer une"... moi qui rêvait d'écouter du dark ambient avec elle, c'est mort.

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  9. Sans compter qu'à 16 ans, Edith Nylon se vantait d'avoir l'utérus en téflon, elle est probably ignifuge.
    Vous n'aviez pas prévu ça, monsieur le Censeur !

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  10. Dans les années 40/70, il y avait plein de jolies filles qui fumaient. En tous les cas au cinéma.

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  11. Sb affabule complet, il ne parvient même plus à distinguer entre sa life et un mauvais épisode de Six Feet under.
    Encore un qui décompense la déconfinure.
    Pour ma part, j'adore les filles vulgaires, qui fument et qui pètent au lit. Mais si elles font les deux en même temps, gare au coup de grisou au fond de la mine !
    Je vais essayer de trouver un duo Nugent/Cantat sur discogs, pour lui rabattre son caquet. C'est vrai que le mec qui a écrit la blague sur Ted sur le wiki avec Pèle Moissa n'était pas très inspiré, on peut faire beaucoup plus drôle sur le sujet en restant dans le vraisemblable et le légal. Non, je ne vais pas m'y coller. Je vais plutôt suivre son exemple, qu'il me désigne comme repoussoir, mais quitte à être le punk d'un ancien punk, l'occasion est trop belle, et me rapprocher de ma conseille funéraire de la banque postale, adorable métisse philippino-japonaise.

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  12. J'avoue, ma conseillère funéraire préférée est seulement vulgaire, elle ne fume pas que je sache. En revanche elle boit trop de café et j'ai beaucoup de mal à la suivre tant elle est speed. Sinon je ne vois pas ce qui te fait dire que j'affabule... attend que je sorte mon nouveau blog "A côté de nos pompes, ma vie dans le funéraire"

    Évidement comme me disait récemment un sdf en stade avancé de décomposition "quand tu pues à 15 mètres, tu remarques moins que les autres sentent mauvais"... j'imagine donc qu'il faut être soi-même fumeur pour supporter l'haleine qui sent la mort d'une jolie fumeuse et qu'il faut être déjà mort pour supporter celle des jolies filles qui fumaient déjà dans les années 40/70.

    Ce qui n'est pas sans me faire penser aux recommandations de l'OMS aux prostituées qui pour éviter le covid leur conseillait d'éviter bises et bisous sur la bouche avec les clients mais pas la sodomie. Même s'il n'y a pas de sot métier, comme avec Nugent, je ne suis pas client.

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    1. J'ai de bonnes raisons de ne pas distinguer ma life d'un mauvais épisode de six feet under Under

      https://acotedenospompes.blogspot.com/

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    2. Trop bien ! excuse-moi, j'ai cru que tu blaguais. Ca n'aurait pas été la première fois. Mon commentaire comportait quelques approximations : les rares mauvais épisodes de Six feet under sont tous regroupés dans la saison 4, alors que tu n'en es qu'à ta saison 1 de ta life dans le funéraire.
      Je sais que tu ne veux pas perdre de temps devant les séries, surtout si elles te rappellent ton travail, maintenant que tu es occupé à vivre la mort des autres, mais si tu me donnes une adresse IRL, je peux te poster les DVD des 3 premières saisons, savoureuses à plus d'un titre, comme disent les nécrophages.
      J'ai perdu mon job, nous ne nous reverrons sans doute plus là où nous nous vimes, sinon on se fera une petite mise en bière dans un monde meilleur.

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    3. Tu m'as un peu forcé à faire mon coming out funéraire... Cela devait arriver.
      J'ai vu les 5 saisons de six feet under c'est la seule série que j'ai regardé en entier et dont je suis totalement fan. Cela fait des années que je me dis que si mon activité baisse je passerais de l'autre côté du miroir pour voir comment ça se passe du côté du backstage de la vie. Cette série a donc été le déclencheur de mon humble vocation.

      La saison 4 m'a un peu traumatisé et depuis je n'ai plus jamais pris un autostoppeur dans ma voiture.
      J'ai bien aimé la dernière saison pour tout ce qu'elle dit du monde de l'art contemporain.
      Je suis à mi-temps dans le funé ce qui me permet de continuer mon job de photographe... On dit intermittent et quand on me pose la question si je suis à plein temps ou pas... j'ajoute toujours ...du spectacle. Faut dire qua ça ne manque pas de clown dans la profession.

      Sinon par rapport à la série... dans la vraie vie, les morts sont beaucoup moins bavards. Une fois, il y en a un qui m'a dit "monsieur, je ne vous connais pas, vous n'êtes même pas de ma famille, je n'ai rien à vous dire"
      Le pire du pire c'est quand il ne veulent pas rentrer dans le cercueil et qu'ils commencent à se décongeler ce qui ne suffit pas à les ramollir. En revanche toutes les bestioles qu'un corps en décomposition héberge se réveillent et l'odeur du festin n'est pas des plus engageant Il y a alors deux solutions soit tu t'assoies sur le cercueil comme pour fermer une valise trop remplie avec le risque de tout exploser y compris le cercueil ce qui peut faire tache si la famille n'est pas loin, soit tu vas chercher un autre cercueil (un taille A ou un hors côte) mais faut pas être trop loin d'un dépôt qui en dispose en stock.
      Dans tous les cas on rigole bien.

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    4. Merci pour ça.
      Je te réponds en mp.
      Les autres, vous voyez ce qu'il vous reste à faire : monter des blogs hyper-secrets pour y raconter vos propres histoires, qui seront toujours plus vraies que celles qu'on veut vous faire croire, ici ou ailleurs.

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  13. Le solo dans "Alone" ? Tuer maman pour ça ? Faire gratgratte avec zimpoumpoum derrière, déjà en 79, c'était d'un mortel ennui ! Autant écouter Peter Frampton...
    Thierry

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  14. Vade retro Peter Frampton. Va te laver la bouche avec du gel hydro, puis va écouter la compile déconfite né, pour ta pénitence.

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  15. Oh, yes, baby, i love your way !

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  16. C'est pas un débat nouveau. En fait, il faut savoir faire la différence entre l'homme et l'artiste. L'œuvre et la biographie. Perso, je peux aussi bien écouter Léo Ferré que les Brigandes, pas de problème. Ted Nugent, pourquoi pas ? Son bulletin de vote, gauche ou droite, rien à foutre.
    Autre chose : dézinguer Donald Trump, c'est facile. Certes l'homme ne manque pas de défauts. Impulsif, déroutant, souvent grossier, il a néanmoins une qualité : il n'est pas politiquement correct.

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    1. J’ignorais qu’être très con était une qualité. Évidemment, ce n’est pas politiquement correct de conseiller les gens de s’injecter de l’eau de Javel mais je ne vois pas trop où est la qualité. S’il suffisait de dire le contraire de ce que les gens pensent en général pour être de qualité, le pire facho/pédophile revendiqué est de qualité.

      L’anti politiquement correct a ses qualités quand elle met en lumière des comportements grégaires illogiques voire dangereux. Lorsque c’est de la bêtise qui s’exprime ou des avis encore plus dangereux que les avis qu’ils dénoncent, je n’en vois pas la qualité.

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  17. Puisque dans notre génération, l'anti-politiquement correct était une norme à laquelle nous rêvions de tous nous conformer, tels de bêlants moutons, merci de ton comm' politiquement correct, pour le coup. J'espère que les murs du building qui abrite Klaus sont bâtis sur de plus solides fondations que ses arguments.

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