A lire les commentaires dithyrambiques sur la blogosphère comics, Ellis retrouvait enfin la verve et le pétillement de sa jeunesse (The Authority, Planetary).
Les prémisses de sa nouvelle série étaient si croustillants que si la Providence m'eut affublé d'une queue, je l'eus joyeusement remuée.
Jugez plutôt :
"A few years ago, a public/private partnership between the British Government and a multinational company saw five clever people placed in university-owned offices and allowed to do whatever they liked. It was called the Cultural Cross-Contamination Unit, and the idea was that it would hothouse new thinking and new patents.
Five actual geniuses, all probably crazy, very eccentric, put in one place and given carte blanche to think about ways to approach and change the future. What Could Possibly Go Wrong?
They did A Crazy Thing, which was referred to as The Injection.
A mysterious Thing that they did in order to make the 21st Century better and stranger.
It got out. It got loose into the fabric of the 21st Century, whatever it was, and now things are getting weird and ugly, faster and faster.
So a few years have passed.
They've all gone their separate ways, into separate "jobs" that allow them to follow and sometimes deal with the repercussions of The Injection.
We are in the period where the toxic load of The Injection is at such a level that events that are essentially paranormal in nature are coming faster and faster, headed towards a point where humanity won't easily be able to live on the planet any more. Not a Singularity of glory, but an irretrievable constant blare of horror coming too thick and fast for anything to deal with.
This is the story of five mad geniuses trying to save us all from themselves."
J'étais acquis à la cause.
Las, la mayonnaise n'a pas pris, as far as I'm concerned, et après 2 tomes, je suis bien déçu.
Ellis ne dépasse pas le stade des prémisses.
L'idée d'une A.I. farcie de vieux folklore anglais animiste et injectée sur le Web par 5 nerds excentriques n'est pas pire qu'une autre.
Mais Ellis sacrifie son histoire à ses tics d'écrivaillon branchouillé - répliques à trois balles, chronologie éclatée, discussions verbeuses, recherche de l'effet pour l'effet - j'ai lu quelque part que quand il avait un éditeur digne de ce nom derrière lui il se tenait, là ça sent assez rapidement le défaut de joint d'étanchéité, après un début prometteur.
Les prémisses de sa nouvelle série étaient si croustillants que si la Providence m'eut affublé d'une queue, je l'eus joyeusement remuée.
Jugez plutôt :
"A few years ago, a public/private partnership between the British Government and a multinational company saw five clever people placed in university-owned offices and allowed to do whatever they liked. It was called the Cultural Cross-Contamination Unit, and the idea was that it would hothouse new thinking and new patents.
Five actual geniuses, all probably crazy, very eccentric, put in one place and given carte blanche to think about ways to approach and change the future. What Could Possibly Go Wrong?
They did A Crazy Thing, which was referred to as The Injection.
A mysterious Thing that they did in order to make the 21st Century better and stranger.
It got out. It got loose into the fabric of the 21st Century, whatever it was, and now things are getting weird and ugly, faster and faster.
So a few years have passed.
They've all gone their separate ways, into separate "jobs" that allow them to follow and sometimes deal with the repercussions of The Injection.
We are in the period where the toxic load of The Injection is at such a level that events that are essentially paranormal in nature are coming faster and faster, headed towards a point where humanity won't easily be able to live on the planet any more. Not a Singularity of glory, but an irretrievable constant blare of horror coming too thick and fast for anything to deal with.
This is the story of five mad geniuses trying to save us all from themselves."
J'étais acquis à la cause.
Las, la mayonnaise n'a pas pris, as far as I'm concerned, et après 2 tomes, je suis bien déçu.
Ellis ne dépasse pas le stade des prémisses.
L'idée d'une A.I. farcie de vieux folklore anglais animiste et injectée sur le Web par 5 nerds excentriques n'est pas pire qu'une autre.
Mais Ellis sacrifie son histoire à ses tics d'écrivaillon branchouillé - répliques à trois balles, chronologie éclatée, discussions verbeuses, recherche de l'effet pour l'effet - j'ai lu quelque part que quand il avait un éditeur digne de ce nom derrière lui il se tenait, là ça sent assez rapidement le défaut de joint d'étanchéité, après un début prometteur.
Englishmen are blah.
Englishmen are blah-blah.
Englishmen are blah-blah-blah.
Aah, quand même une réplique drôle.
Putain, c'est cher payé.
La chronique plus cocasse que le livre.
C'est quand même dommage.
Le luxueux selfie de l'auteur.
On comprend mieux.
Mon état intérieur après m'être injecté le tome 2.
J'étais aussi déçu ...
RépondreSupprimerhttp://lucalorenzon.blogspot.it/2016/11/injection-volume-1.html
Sam Quixote aussi !
RépondreSupprimerhttps://samquixote.blogspot.fr/2015/09/injection-volume-1-review-warren-ellis.html
On ferait mieux d'écrire nos comics nous-mêmes...
Heureusement que je ne lis plus de comics que par accident.
RépondreSupprimerNon, dis pas ça, y'a des trucs sympas, mais faut vraiment chercher...
RépondreSupprimerJ'ai peut-être passé l'âge d'essayer de me nourrir de trucs insubstantiels, et je m'entête pour rien. Je m'obstine à prolonger une jeunesse enfuie. Comme quand j'écoute des vieux Thiéfaine. Va savoir.
Enfin, c'est vrai que la littérature ou les séries ou le cinéma me surprennent et m'emplissent plus souvent.
Le dernier comics que j’ai apprécié, ça doit être Top Ten. Mais c’est vrai que le graphime comics actuel ne me plaît pas beaucoup.
RépondreSupprimerTop Ten, c'était le premier Alan Moore FUN. Enfin non, y'a eu Suprême avant, mais je suis pas très super-héros "normaux"(rires). Et Gene Ha était au TOP. Je ne m'explique pas sa dégringolade.
RépondreSupprimerDans le graphisme comics actuel, y'a de tout.
Allez, sors moi en qui pourraient me séduire pour voir.
RépondreSupprimerOn a déjà eu cette conversation l'autre jour, et tu as fait la fine bouche ;-)
RépondreSupprimerJe ferai un article, tiens. Avec des images. Et du texte. Mais c'est du boulot, hein ?
En plus c'est Chabbat depuis hier soir, je vais encore avoir des ennuis avec le rabbin.
C’est vrai, je m’en rappelle maintenant. Quelle déception… Si ça pouvait être Chabbat…
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