lundi 27 février 2017

Aidan Baker - I Wish Too, To Be Absorbed (2017)

Aidan Baker n'est jamais là où on l'attend.
Des fois ici, des fois , et d'autres fois encore ailleurs, voire nulle part.
On se demande si des fois il n'aurait pas compris de traviole mon article sur les tribulations quantiques de John Scofield contre le principe d'indétermination d'Heisenberg.
Ainsi, le principe d'incertitude, qui voulait que Scofield soit là où l'on ne l'attend pas et que l'on ne puisse mesurer ni sa masse, ni sa vitesse, est ici pleinement réaffirmé dans sa radicale altérité.
Ce qui fait que Aidan Baker, comme Scofield, plus personne ne l'attend, et pourtant il continue à venir.

7 commentaires:

  1. Je croyais que c’était la Pythie qui venait (en mangeant). D’accord, je sors.

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  2. Réponses
    1. Moi, je suis bien moins ambitieux que toi au niveau du texte.

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  3. J'ai hâte de finir mon feuilleton sur mon blog hyper-secret, parce que je ne vois absolument pas où je veux en venir. C'est pas de l'ambition, mais de l'inconscience.

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  4. A ce moment-là, ça se passe comme dans le rêve lucide : un rêve où le sujet observateur, philosophique et conscient, se rappelle de se souvenir de savoir qu’il se rend compte qu’il réalise qu’il rêve dans son état métaphysique de rêveur.

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  5. Mais tu joues un peu sur les mots (je suis bien conscient de mon inconscience, ce qui ne m'empêche pas de ne pas pouvoir m'en extraire, pas plus que je ne puis m'envoler en tirant sur mes lacets)

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