mercredi 2 décembre 2015

Les Vivants (1) : Joseph Arthur & autres Obscurs Incornus

Il faut laisser les Vivants enterrer les Morts.
Ce douloureux travail d'enfouissement à coups de tractopelle doit être confié de préférence à des professionnels chevronnés et inspirés, qui ne soient pas rebutés par une actualité qui n'a rien pour réjouir les poètes, hormis ceux qui mettent du vitriol dans leur café du matin. 

J'en connais.

Plein.

Trop.

Alors que Joseph Arthur, aimable troubadour dont un bon quart de la production foisonnante me réjouit les oreilles et le coeur quand j'en lis les lyrics, ben lui c'est pas pareil.
Il faut le voir massacrer en toute bonne foi un standard de l'archange Gabriel (loué soit son Saint Nom) avec sa tronche d'Edouard Baer d'occasion.

.

...ou sortir trois albums la même année quand ça lui chante, sans plus se soucier de l'avis des gars du marketing.
(de fieffés gredins sur le plan spirituel, si vous voulez mon avis)





Bref, il fait un temps à réécouter ses chansons, parfois dégoulinantes d'un appel à la fraternité qui trouvera peu d'échos parmi les enculés, mais quand même, le message aura été passé, on ne trouvera rien à redire et on aura les fesses propres.

Ainsi de Travelos as equals qu'on trouve sur l'album Redemption city
le bien nommé, ou encore La ballade de le Bouggie Christ (avec les paroles incrustées dans la pochette including des vrais bouts de la vraie croix)

...Roger, remets-nous la même en live, l'autre on l'a trop crucifié et y s'en est pas remis.





Et sinon, pour varier les plaisirs :

Harmlessness  : The World is a Beautiful Place & I am No Longer Afraid to Die
...argh trop tard...

ps : cette photo n'est pas tirée de mes films de vacances avec BlasphémaTorah®.
J'insiste.




2 commentaires:

  1. Au frontispice, j'ai pourtant bien marqué "...& autres Obscurs Inconnus".
    Parce que ce matin, à 4 heures, je savais que ça allait partir en live en cours de rédaction.
    Comme ça y'a pas tromperie sur la marchandise.
    Tu crois vraiment que je comprends tout ce que j'écris ?

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