jeudi 22 février 2018

Spiritualized Electric Mainline : Pure Phase (1995)


Pure Phase est le second album studio de Spiritualized, rebaptisé pour l'occasion Spiritualized Electric Mainline.

Le style musical de Spiritualized repose en grande partie sur l’utilisation de pédales d’effets et de boucles, tout particulièrement sur Lazer guided Melodies et Pure Phase, qui mélangent shoegazing, boucles et tremolos.









https://www.mediafire.com/file/l0poly38ic5x5t8/%281995%29%20S_Pure%20P.zip

samedi 17 février 2018

[Repost] François Béranger - en public (1977)


04/02/2009

Si Béranger vivait encore, il jouerait dans les meetings de Besançenot : il était tellement de gauche que quand il est parti, la gauche est partie avec lui, pour paraphraser les Fatals Picards, dont l'ironie pseudo-nihiliste me semble paradoxalement de droite.
Un live période MJC, mythique pour ceusses qui y étaient, idem pour ceusses qui se le sont passé en boucle à l'époque, sans doute inaudible pour les autres.

16/02/2018

Je n'y étais pas.
Mais j'aurais bien aimé.
J'ai l'impression que plus Béranger est mort, plus il est immortel.
Plus beaucoup de nouvelles non plus de Jean-Pierre Alarcen depuis son passage chez Geoffrey Oryema au début des années 90.

http://www.mediafire.com/file/glvsegg7xwxhf6t/1977%20-%20En%20Public%2077.zip

vendredi 16 février 2018

François Béranger - "Ça doit être bien..." (1971)

Résumé :
Warsen tente de retourner au milieu des années 70, pour y établir un campement provisoire, puis une colonie de peuplement.
Avec François Béranger, Guy Béart et Robert Fripp, ils vivront d'amour, d'eau fraiche et des espoirs nés du programme commun d'union de la gauche de 1974, en brûlant des vieux numéros du Figaro Madame pour se réchauffer.
Malheureusement, nous sommes en 2018, et c'est Bachar, Vladimir et Donald qui mènent la danse.







jeudi 15 février 2018

[Repost] françois béranger : joue pas avec mes nerfs (1979)

[11/07/2009 18:24]

Cet après midi, j'ai réécouté la chanson phare de l'album en faisant du repassage et en me demandant si ça me faisait palpiter parce que je ne l'avais pas entendue depuis 25 ans, ou parce que les problèmes décrits dedans se sont plutôt aggravés depuis, bien que la façon dont c'est formulé ravivent les couleurs de la théorie qui situe l'origine de l'Univers dans notre pensée.

[12/02/2018 18:24]

Pas mieux.

http://www.mediafire.com/file/7virlcc7dwhf8d7/1979%20-%20Joue%20pas%20avec%20mes%20nerfs.zip

mardi 13 février 2018

[Repost] françois béranger : le monde bouge (1974)


Lors de la sortie de ce disque, Philippe Manoeuvre aurait déclaré dans les Inrocks en 74, sous le pseudonyme de Francis Blanche :
« Face au monde qui bouge, mieux vaut penser le changement que changer le pansement ! »


lundi 12 février 2018

[ Repost ] françois béranger "l'alternative" (1975)


[27/05/2012 18:23] 

J'ai regardé, on ne trouve presque plus de Béranger sur le net.
C'est grave, d'autant plus que la relève ne sera pas assurée par Benabar.
Ni maitre Gims.

Presque tout et presque rien sur Béranger :
http://zibalo.over-blog.com/article-23058717.html

le disque qu'il est bien :

http://www.mediafire.com/file/jd8cfn6sch6qw3l/1975%20-%20L%27alternative.zip

[11/02/2018 18:23] 

C'était le bon temps où l'on croyait qu'écouter des chanteurs gauchistes allait changer le monde.
C'était le temps de  « Giscard à la barre »



... à ne pas confondre avec « Giscard a la barre » quand il s’est mis à écrire des romans érotiques après son septennat.
Je retourne déboucher mes gouttières avant de débander pour Anne-Aymone.

dimanche 11 février 2018

[ Repost ] françois béranger : rachel (1973)




[24/06/2012 09:44]

on peut acheter les disques de Béranger chez Futur acoustic, son éditeur.
Je pense que je vais craquer, car c'est pas l'tout de faire écouter des vieilleries, encore faut-il songer à nourrir tous les ayants-droits de ces artistes morts.

"Rachel Rachel, si les p'tits cochons te mangent pas/
Rachel Rachel, il en restera p'têtre pour moi"

...c'est quand même aut'choze que "Ma pin-up est une grosse truie" de Chris Evans retrouvé miraculeusement indemne aujourd'hui après quelques recherches geekiennes
(pour l'écouter, cliquer sur "son associé" ou tirez la queue du mickey)

si vous êtes coincés en métropole, vous pouvez aussi méditer sur la geekerie, me souffle un proche collaborateur qui ne s'est pas mis en congé maladie pour éviter d'aller à Laval.
moi je plie les gols, je pars en Corse manger du saucisson d'âne.

[11/02/2018 09:44]

Punaise, qu'est-ce que je l'ai usée, la cassette de La Chaise.
J'aurais mieux fait d'aller draguer Rachel.
Comme le dit Bastien Vivès : "Ne soyons pas dépressifs, soyons tristes"

http://www.mediafire.com/file/zk9ztdb0id7ge1m/1973%20-%20Rachel.zip

samedi 10 février 2018

françois béranger - Participe Présent (1978)

Allons-y pour les vieilleries qui rajeunissent.
Ca doit être l'effet Notre-Dame-des-Landes.
Ou alors, le fait d'avoir substitué du Griffonia Simplicifolia aux neuroleptiques.


François Marie Béranger, né le 28 août 1937 à Amilly (Loiret) et mort le 14 octobre 2003 à Sauve (Gard), est un chanteur libertaire français, qui connaît une forte notoriété dans les années 1970.

Le père de François est André Béranger, tourneur, militant syndicaliste aux usines Renault puis député de la Nièvre de 1946 à 1951, et sa mère, Jeanne Sauvegrain, est couturière à domicile, à Suresnes.
François Béranger interrompt des études classiques à 16 ans, en 1953, et entre chez Renault à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), qu'il quitte pour s'engager dans une troupe de théâtre amateur itinérante, la Roulotte entre 1954 et 1958.
Après avoir été appelé pendant la Guerre d'Algérie, en 1958-1960, affecté aux transmissions, il revient brièvement aux usines Renault, puis travaille à l'ORTF, comme régisseur et réalisateur principalement, avant de se lancer dans la chanson.
Avec son épouse Martine, ils sont parents d'Emmanuelle et Stéphane.
Il se fait connaître au début des années 1970 lors du renouveau de la chanson française, imprégnée de folk, portée par des thèmes contestataires, aux côtés notamment de Dick Annegarn, Catherine Ribeiro, Mama Béa, de l'occitan Joan-Pau Verdier.
Des chansons comme Tranche de vie, L'alternative, Rachel, Participe présent l'imposent comme une des voix militantes de cette époque. Il participe à la musique du film de Gébé et Jacques Doillon, L'An 01 dans lequel il fait d'ailleurs une apparition.
Peu de temps avant sa mort, François Béranger enregistre un album consacré au répertoire du chanteur québécois Félix Leclerc (le disque sera publié après sa mort). Il se produit pour la dernière fois à Paris en septembre 2002 au Limonaire. Sa toute dernière apparition sur scène a lieu à la Cigale, à l'occasion d'un concert de Sanseverino. Ce dernier, qui avait enregistré et joué Le Tango de l'ennui, l'avait invité sur scène à chanter ce classique de son répertoire.
Il meurt des suites d'un cancer à son domicile, à 66 ans.
Le 17 octobre 2003, après des obsèques à la paroisse Saint-François de Montpellier, il est inhumé au cimetière du Champ Juvénal de Castelnau-le-Lez dans le caveau familial.


(wikipedia)

mercredi 7 février 2018

Aleš Kot & associés - Zero (2015)

le tome 1, ça va encore.
On est dans du connu.
Nos efforts pour tordre la gueule du langage, le faire aller là où il ne veut surtout pas aller, lui faire avouer ce qu’il n’a aucune envie d’avouer, en lui enfonçant si besoin une tige d’acier chauffée à blanc dans l’anus, sans amour mais sans haine, sont-ils autre chose qu’une manifestation épiphénoménale de notre volonté déchaînée et égotiste de secouer les chaines du cachot de la Raison sur la paille humide duquel nous croupissons, rêvant en secret d’une évasion durable ?
Si c’est pour finir comme Antonin Artaud, merci bien, je vais plutôt renouveler mon abonnement à Valeurs Actuelles, c’est plus prudent. C'est pourtant la voie étroite choisie par Aleš Kot (et une pléiade de dessinateurs inconnus, tantôt brillants, tantôt médiocres, comme nous tous) dans la série de comics Zero, parue en 2015 chez Image Comics dans l'espoir (déçu) de ruiner la jeune maison d'édition.
D'ailleurs il ne se borne pas au langage, il veut tordre la gueule de la figuration narrative toute entière, et sur ce plan c'est assez réussi.

« Il faut se rappeler que tout art est magique, à l’origine : la musique, la sculpture, l'écriture, la peinture  - et par magie je veux dire destiné à produire des résultats très précis. Les peintures étaient à l'origine des formules pour faire arriver ce qui est peint. L'art n’est pas une fin en soi, pas plus que la formule d'Einstein conversion matière-en-énergie ne l’était. Comme toutes les formules, l'art était à l'origine FONCTIONNEL, destiné à faire se produire les choses, de la façon dont une bombe atomique découle des formules d'Einstein. »

Le tome 2, ça bastonne.
Cette citation de William Burroughs qu’Aleš Kot insère dans Change, une de ses productions expérimentales,  et dans Zero, au moment où la vie de Burroughs vient contaminer le récit pour l’orienter vers un méta-niveau, est revendiquée par l’auteur comme croyance fondamentale dans sa pratique artistique.
On comprend mieux pourquoi on n’y comprend rien.
Zero débute comme une fiction conventionnelle sur un espion-tueur qui résoud à la one again des problèmes indémerdables dans des zones de non-droit comme les conflits armés en cours sur la planète, avec flashbacks sur son enfance, ambiance "Bouche du diable" de Charyn et Boucq, ellipses narratives sur son parcours professionnel, conflits avec sa hiérarchie, petites niches avec ses collègues de promo.
C’est stimulant intellectuellement, parce qu’il y a un flash forward entêtant sur sa probable exécution par un enfant au bord de la falaise de Douvres en 2038 au nom d’enjeux qui nous dépassent provisoirement, que chacun des 18 épisodes est dessiné par un graphiste différent pour des raisons particulières et inconnues mais certainement justifiées, en tout cas ça file bien le tournis à l'innocent lecteur et même à celui qui ne serait pas si innocent que ça, parce qu’Edward Zero se retourne progressivement contre l’Agence qui a fait de lui une machine à tuer, et qu’on aimerait bien savoir comment tout cela va finir, parce que c’est quand même bien troussé pour un petit comic indé qui se la joue spy thriller polymorphe. Des dizaines de pages se résument à des scènes d'ultra-violence bon enfant, évoquant le Frank Miller des grands jours, corps à corps sans dialogues, sanglants ballets chorégraphiés par un Sam Peckinpah revenu d'entre les morts pour foutre une bonne raclée aux contempteurs de la figuration narrative, hardi petit.

Si tu lis le tome 3,
appelle le docteur.
A partir du fascicule #15, soit le début du tome 4, ça se complique : on atterrit à Tanger, en 1956, derrière la machine à écrire de William Burroughs, qui imagine les aventures d’ Edward Zero dans le futur, apparemment défoncé à quelque chose qu’on n’a pas vraiment envie de tester, même pour le fun, papotant avec son pote Allen Ginsberg entre deux omelettes de champignons hallucinogènes. Dès lors, faut s’accrocher à son illustré, parce que parallèlement Edward semble agoniser en direct dans le récit de Burroughs et recevoir des révélations en provenance du Multivers sur la source de la violence chez l’homme, qui a pris la forme d’une araignée ou d’une tique dévoreuse d’âmes qui tire sa substance du coeur même de chaque être humain, et que c’est vachement galère pour Edward de la décrocher de là pour raccrocher les wagons vers une fin qu’on souhaiterait heureuse après toutes ses difficultés professionnelles et ses tourments intimes irrésolus. L’Esprit Affreux et la Chose Noire lui en font voir de toutes les couleurs. Il est de plus accablé d’un sentiment de culpabilité bien compréhensible car il a apparemment provoqué des millions de morts en répandant une abomination mycologique sur Terre, bien pire encore que celles du comte de Champignac dans Spirou. Mais enfin, quand on est agent secret, on ne fait pas d'omelettes sans casser d'oeufs, et j’aimerais vous y voir.

Le tome 4, trop tard,
on t'avait prévenu.
Il n'est pas forcément nécessaire de connaitre les détails biographiquement tragiques et néanmoins regrettables de la vie de William Burroughs* pour lire ce dernier tome, mais ça peut aider.
A la fin, comme il a réussi à s’extirper la Chose Noire du fond du gosier, il reçoit l’autorisation des Spores Cosmiques à l’origine de la vie sur Terre de se réconcilier avec son passé, son fils et tous les gens qu’il a dessoudés (en les non-dessoudant dans le Multivers) et de regagner son havre de paix cossu en Islande. Sur le pas de la porte l’attend sa copine chaudasse, qui n’a pas sa langue dans sa poche. On a eu peur, on a été obligés d’aller vérifier plein de trucs sur Wiki, et on a un peu mal à la tête, malgré l'espèce de Happy End cosmique.
C'est très ambitieux, lynchien en diable, et on a passé un bon moment sans faire de conneries IRL.

* Le slogan des AA de Boston concernant ce phénomène est «On ne peut pas décuire un plat» comme le rappelle David Foster Wallace dans «L'Infinie comédie», en vente partout.





A part ça, il est pas mignon, le nouveau demi-dieu
de la figuration narrative méta-textuelle ?
Je me le taperais bien en omelette.
Sans champignons.

Pour aller plus loin :

- une analyse de la série
- une interview chamanique de l'auteur