Quand plus rien de rythmiquement articulé n'est audible à mes chastes oreilles qui en ont bien trop vu, je me remets le Bloodmoon Rising de Steve Roach, pour aller voir sur la face cachée de la lune si Mélenchon n'y est pas. Ou encore le Nightbloom par Steve Roach & Mark Seelig, avec ses choeurs synthétiques en peaux de faux moines.
Les pochettes sont affreuses, encore pires que le nouveau template de mon blog, les machines sonores imitent laborieueueusement l'évolution des phénomènes naturels dans le temps, mais ça se passe un peu comme dans la chanson de Brassens « Le faussaire » :
« Fausse vierge, fausse pudeur,
Fausse fièvre, simulateurs,
Ces anges artificiels
Venus d'un faux septième ciel.
(…) Ce serait sans doute mentir
Par omission de ne pas dire
Que je leur dois quand même une heure
Authentique de vrai bonheur. »
Comme il est dit sur le site de Seelig, à qui on pardonnera beaucoup parce qu’on croit souvent qu’il fait la gueule alors que pas du tout, c’est parce qu’il est allemand, Mark's music and work is offered hoping to make a small contribution to raising consciousness: May we all learn to face our shadows, honor our skills, and live in harmony with each other and the universe.
Le décor pour le shoot photo de la promotion de Bloodmoon Rising
a été gentiment prêté par l'équipe de Twin Peaks,
qui n'en avait pas l'utilité entre les saisons 1 et 2.