lundi 24 mars 2014

Le saviez-vous ?

On parle de vote obligatoire dans les pays où ne pas se rendre aux urnes un jour de scrutin est passible de sanctions.

La même, en images.

samedi 22 mars 2014

The Crimson ProjeKCt – Live in Tokyo (2014)

Avons-nous vraiment besoin d'une énième version "en concert" des plus grands succès de King Crimson, réinterprétés ad nauseam devant une poignée de nippons transis par les Exclus de la  dernière formation canal historique du légendaire groupe de rock progressif, et contraints par Robert Fripp à changer de nom ?
Ne feraient-ils pas mieux de s'atteler à écrire de nouvelles compositions, puisqu'ils semblent encore assez en forme pour livrer des prestations décentes de leurs antiennes passées ?
Sont-ils comme le Daniel Goossens d'hier prisonniers de leur système ?

King Crimson aujourd'hui, c'est un peu comme le Parti Communiste Français après l'invasion de l'Afghanistan par les Soviétiques en 1981:
alors que le PCF tentait tant bien que mal de s'aligner sur Moscou et de justifier la légitimité de l'invasion russe, il y eut bientôt plus d'intellectuels cocos exclus du parti pour s'être élevés contre cet impérialisme guerrier qu'il n'en restait à l'intérieur.

La chronique :

http://www.clairetobscur.com/article-the-crimson-projekct-live-in-tokyo-122728764.html

Le disque :

http://exystence.net/blog/2014/03/19/the-crimson-projekct-live-in-tokyo-2014/#more-136963

La photo détournée et sa légende stupide :


Dernière tentative de réconciliation entre Robert Fripp et Adrian Belew 
lors d'une garden party dans les jardins de l'Elysée : 
No more, mister Nice Guy.

vendredi 21 mars 2014

Passions - Daniel Goossens (2014)

On m'informe qu'un nouvel album de Daniel Goossens (qui, comme Francis Masse, est un génie) est sorti hier.
Comme ça, je suis bien informé.
Néanmoins, comme le disait Clémenceau, le meilleur moment dans un nouveau Goossens, c'est souvent quand on l'achète chez le libraire.
Son exploration enthousiaste et jadis novatrice des arcanes du Grotesque se sclérose d'année en année, frisant parfois la pantalonnade franchouillarde, et ne m'arrache plus les hurlements d'extase de jadis. 
Un peu comme ma femme, quoi.

Autant dans ce domaine il m'est facile de voir pourquoi le temps aux plus belles choses se plait à faire un affront et a su faner vos roses comme il a ridé mon front, et de l'accepter derechef puisque personne n'est fautif, autant dans le cas de Goossens, j'ai du mal, tant je l'idéalise, à accepter de ne pas être sur le cul à chacun de ses albums, plutôt rares, en plus.

A tel point que la couverture du dernier Fluide Glacial me ferait presque plus sourire que le dernier Goossens avant de l'avoir lu (je peux en faire une preuve goossensienne si je la bosse un peu, mais j'ai pas le temps).

Il a dû lui arriver ce qui arrive à certains génies, sauf Einstein... et le Goossens de naguère qui écrivit sa recommandable biographie sobrement intitulée "la vie d'Einstein" : il s'est contemplé par hasard dans le miroir de son oeuvre, et paf, il a pris un coup de soleil.

Il aurait peut-être dû mettre de la crème solaire et relire Henri Michaux :
"Il plie malaisément les genoux, ses pas ne sont pas bien grands, mais il reçoit mieux n’importe quel rayon, celui qui jamais n’a été disciple".
Goossens n'était disciple de personne, et il savait capter et renvoyer plein de rayons, avant que ses intuitions se rigidifient en système.

Bon, d'un autre côté, Goossens a quand même été Goossens, et rien que pour ça, chapô.









Il y a quand même encore du bon chez ce garçon.

jeudi 20 mars 2014

Sun Kil Moon – Benji (2014)

Pour ne pas confondre Sun Kil Moon avec Kim Il-sungKim Jee-woon ou plus prosaïquement votre voisin sud-coréen qui fait de si bonnes nouilles à emporter, voici :

1/ La chronique,
2/ l'album,
3/ les paroles.

Si vous voulez en plus la casquette, le T-shirt et le DVD, le tout pour moins de 69,99 €, écrire au journal, qui ne transmettra pas.

mercredi 19 mars 2014

Mélenchon & les Mickeys

J'ai entendu Mélenchon dimanche soir sur france inter, il était assez en forme.
Il avait le bourrichon tout remonté contre le reste du monde, et aussi contre la horde de journalistes qui l'interviewaient, il faut dire avec une assez grande navritude dans leurs questions.
Et puis je le retrouve avec plaisir sur le blog crisal.


Jean-Luc dans sa célèbre imitation de "l'homme au chapeau, le vrai"

mardi 18 mars 2014

Rions un peu avec Ferri et Larcenet


Ce dessin est extrait d'un article précédemment paru sur mon autre blog.
Ca nous rajeunit pas.
J'ai repensé à Larcenet vendredi dans une librairie albigeoise en voyant paraitre le tome 4 de Blast, ainsi que la fin de Donjon.

samedi 8 mars 2014

RASL - Jeff Smith (2008 - 2012)

Après l'interminable - et sporadiquement désopilante - saga héroïco- comique de Bone, Jeff Smith a produit RASL, La Petite Claque de l'an dernier.
Physique quantique, serials killers et amour impossible à travers le temps et l'espace.
Que demande le peuple ?

Je l'ai lue sur Internet, achetée sur Amazon et relue avec enthousiasme - elle est miraculeusement éditée dans un format 23 x 30 à dos carré très européen.

Il y a les habituelles langueurs et complaisances de Smith, mais comme la série ne dure que 15 fascicules, ça passe plutôt bien.

On n'est pas très loin du fameux 7 jours pour expier de Walter Jon Williams.
Et toc.

http://avaxhome.cc/comics/rasl_vol3_1-15_extra_2008-2012_complete.html




mercredi 5 mars 2014

Libon est bon

Il est bon, ce Libon, même s'il a laissé béton Hector Kanon.
Toutes les semaines dans Spirou, le gag du libraire.
Cette semaine, vraiment amusant.


Misérable miracle : je retombe en quelques clics sur les 2160 gags de popo et lolo poche, oeuvre de jeunesse d'avant qu'il connaisse le succès que l'on sait, et que j'avais pieusement archivée sur mon autre blog.

dimanche 2 mars 2014

American Horror Story saison 3 : Coven

Quelle déception !

Bien sûr, Vladimir Poutine nous rappelle quotidiennement au jour d’aujourd’hui ces jours-ci que « les plus grandes déceptions naissent des plus grandes attentes».
Et qu’il serait bon de visionner des séries télé comme on consulterait l’actualité internationale : sans rien en attendre.
Mais quand même !
La saison 1 - sur le thème de la maison hantée - était honnête, la 2 - un hôpital psychiatrique tenu par des bonnes soeurs - inspirée, et pour fêter ça, l'arc narratif de la 3 a sans doute été griffonné sur un coin de nappe dans un bouge du vieux New Orleans par nos deux compères Murphy et Falchuk raide bourrés. Dommage.

Extrait du script trouvé dans le wiki de l'épisode 8 :
"Delphine se moque de Marie en lui disant que de toute façon, elle ne peut pas mourir. Marie lui coupe la tête, la prévenant que ce n'est qu'un début."
Sur le papier, ça semble un peu ballot, mais attendez de voir la mise en images !
Et tout est à l'avenant : poncifs, clichés et déjà vu à tous les étages.
Je m'en fous de spoiler, je suis descendu du train à l'épisode 6.
Pourtant, le générique avait de la gueule. Mais toutes les saisons de AHS ont un générique qui crache, ça s'appelle de la réclame, alors à qui se fier ?
Ou alors, les descendantes des sorcières de Salem, les vraies, voyant d'un mauvais oeil qu'on s'intéresse à elles d'aussi près, choisissent d'envoûter les scénaristes, les metteurs en scène et les acteurs de la série (seuls les chefs décorateurs semblent conserver leurs facultés à peu près intactes) de façon à rendre le visionnage tellement indigeste qu'on leur foute définitivement la paix.
Si c'est ça, y'a pas de doute, elles sont très fortes.



Allez, à mi-naufrage, on va se rabattre sur des valeurs sûres pas encore visionnées : True Detective, Hit & Miss, Top of the Lake, et puis finir Masters of Sex et Black Mirror, qu'on a laissé en plan depuis 2 mois. Après tout, ce sont des problèmes de riches.
Dire qu'avant-hier j'ai soutenu mordicus que les séries américaines étaient un espace de création et de liberté que n'offrait plus le cinéma... je m'en mords le chinois.

Heureusement, pendant ce temps-là, dans le Réel, Ukrainian Horror Story saison 3 démarre sur les chapeaux de roues, mais les scénaristes n'ont pas l'air très inspirés non plus.
Résumé des deux premières saisons :




Il n'est peut-être pas trop tard pour leur faire écouter le Déserteur de Benjamin Paulin... mais il est déjà bien tard.