dimanche 2 mars 2014

American Horror Story saison 3 : Coven

Quelle déception !

Bien sûr, Vladimir Poutine nous rappelle quotidiennement au jour d’aujourd’hui ces jours-ci que « les plus grandes déceptions naissent des plus grandes attentes».
Et qu’il serait bon de visionner des séries télé comme on consulterait l’actualité internationale : sans rien en attendre.
Mais quand même !
La saison 1 - sur le thème de la maison hantée - était honnête, la 2 - un hôpital psychiatrique tenu par des bonnes soeurs - inspirée, et pour fêter ça, l'arc narratif de la 3 a sans doute été griffonné sur un coin de nappe dans un bouge du vieux New Orleans par nos deux compères Murphy et Falchuk raide bourrés. Dommage.

Extrait du script trouvé dans le wiki de l'épisode 8 :
"Delphine se moque de Marie en lui disant que de toute façon, elle ne peut pas mourir. Marie lui coupe la tête, la prévenant que ce n'est qu'un début."
Sur le papier, ça semble un peu ballot, mais attendez de voir la mise en images !
Et tout est à l'avenant : poncifs, clichés et déjà vu à tous les étages.
Je m'en fous de spoiler, je suis descendu du train à l'épisode 6.
Pourtant, le générique avait de la gueule. Mais toutes les saisons de AHS ont un générique qui crache, ça s'appelle de la réclame, alors à qui se fier ?
Ou alors, les descendantes des sorcières de Salem, les vraies, voyant d'un mauvais oeil qu'on s'intéresse à elles d'aussi près, choisissent d'envoûter les scénaristes, les metteurs en scène et les acteurs de la série (seuls les chefs décorateurs semblent conserver leurs facultés à peu près intactes) de façon à rendre le visionnage tellement indigeste qu'on leur foute définitivement la paix.
Si c'est ça, y'a pas de doute, elles sont très fortes.



Allez, à mi-naufrage, on va se rabattre sur des valeurs sûres pas encore visionnées : True Detective, Hit & Miss, Top of the Lake, et puis finir Masters of Sex et Black Mirror, qu'on a laissé en plan depuis 2 mois. Après tout, ce sont des problèmes de riches.
Dire qu'avant-hier j'ai soutenu mordicus que les séries américaines étaient un espace de création et de liberté que n'offrait plus le cinéma... je m'en mords le chinois.

Heureusement, pendant ce temps-là, dans le Réel, Ukrainian Horror Story saison 3 démarre sur les chapeaux de roues, mais les scénaristes n'ont pas l'air très inspirés non plus.
Résumé des deux premières saisons :




Il n'est peut-être pas trop tard pour leur faire écouter le Déserteur de Benjamin Paulin... mais il est déjà bien tard.

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