Suite à la remarque d'un jeune auditeur la semaine dernière, je me suis demandé si Alexis bâclait le travail ou pas, car quelle meilleure façon de conjuguer sa monstrueuse virtuosité et sa hideuse productivité, de façon à garder un peu de temps pour soi ?
J'ai promptement mis la main sur Les cahiers de la bande dessinée n° 38 spécial Alexis, où la réponse à cette question apparait modulée : quand il était pressé, apparemment il allait vite, très vite.
Un exemple de quand Alexis allait vite :
la croisade de Superdupont, dans Fluide Glacial n° 17 (oeuvre achevée par Gotlib à la mort du dessinateur) |
et un exemple de quand Alexis allait moins vite :
Le Transperceneige, dont Alexis avait dessiné 17 planches quand la mort lui sourit, et qui fut reprise par Rochette. |
Tout cela, et bien plus encore, dans Les cahiers de la bande dessinée spécial Alexis, dont j'avais oublié à quel point c'était une excellente revue consacrée au 9ème art, dans son incarnation des années 70.
Il y a quand même une bonne proportion "d’aller vite" dans son travail.
RépondreSupprimerAvec Gotlib, toujours. Avec Lauzier, jamais. Avec Fred, parfois.
RépondreSupprimerJ'ai souvenir de ses Cinémastock avec Gotlib. Notre-Dame de Paris, Tarass Boulba, Les malheurs de Sophie... Je plaide coupable. J'étais jeune et guère respectueux.
RépondreSupprimerCa m'a beaucoup fait rire aussi à l'époque, hé oui moi aussi j'ai été jeune, et c'était la période acide de Gotlib. Quand on est acide on a toujours 20 ans. Les malheurs de Sophie, c'était fabuleux. Notre-Dame de Paris, avec l'archidiacre sadique, c'était magique. Quel dommage que l'anticléricalisme soit tombé en désuétude.
RépondreSupprimerC’est surtout le cléricalisme qui a dégringolé.
SupprimerIls sont liés comme Laurel et Hardy
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