Pourtant il n'avait rien pour plaire :
"Change" était abscons.
"Zero" était une hybridation moitié géniale, moitié foirée, et pas qu'à moitié, entre James Bond et les fictions les plus contaminées de William "Festin nu" Burroughs.
Les années passaient, et je voyais Aleš s'engager dans des projets improbables, où j'avais peine à le suivre.
Material. Illisible.
Wolf. The Surface. Pas compris l'intérêt.
Des trucs de super-héros dont j'ai instinctivement oublié le nom.
Et puis l'an dernier, tiens, Generation Gone.
un truc que je comprends. Enfin.
Idée complètement repompée sur le film Chronicle, assortie d'un commentaire social assez lourd, mais pourquoi pas ?
Et puis en 2018, paf, The New World, fiction exotico-ludique totalement maitrisée. Après une guerre nucléaire et une guerre civile qui ont dispersé les Etats-Unis façon puzzle, en Nouvelle Californie émerge un totalitarisme soft à la Marshall Mac Luhan, sous lequel se nouent les brins d'une love story impossible entre une fliquette qui a le droit d'achever ses proies en direct à la téléréalité, et un activiste vegan qu'elle a pris en chasse.
Une oeuvre à la fois terriblement pop, jouissive dans sa forme, et qui remplit en même temps le cahier des charges d'une SF exigeante en tant que discipline prospective, au fond ce qu'on n'a jamais cessé de demander à la SF mais qu'elle avait cessé de fournir depuis la mort naturelle de Métal Hurlant quand le futur était devenu le présent.
https://aux.avclub.com/the-new-world-creates-a-technicolor-future-where-realit-1827959114
how to get it :
Le flasque et l'enclume :
https://www.goodreads.com/review/show/2640707884?book_show_action=true&from_review_page=1
Le dessin est intéressant ma foi. Mais lire sur un écran, pouah.
RépondreSupprimerJe lis sur écran et si ça me plait, j'achète en papier, en engraissant l'affreux Jeff Bezos au passage, parce que la plupart de ces bédés ne sont pas traduites. C'est ça aussi la mondialisation.
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