samedi 9 janvier 2010

Moore vivant

On va encore me reprocher de ne penser qu'au passé et de casser du zombie gratuitement.
C'est vrai qu'hier soir j'ai regardé Dead and Buried et Stand by me, où abondent les spectres, sinon les cadavres. L'un aborde crûment le problème de dissonance cognitive chez les zombies, l'autre évoque sans ambages la fin de l'enfance.
Mais c'est que j'ai un blog spécialisé, moi : sur Je suis une tombe, on ne perd pas son temps en fredaines et fanfreluches avant le coup de sifflet final.
Pour passer un moment aussi sépulcral que revival d'une certaine presse alternative :
http://www.dodgemlogic.com/
le magazine underground d'Alan Moore !
car je viens de survivre à l'intégrale de Promethea en V.O., lecture d'une inanité titanesque, dans la mesure où Moore parvient à faire passer l'importance d'acquérir un petit bagage en spiritualité pour l'après-vie qui semble très peuplée d'entités diverses et de mondes innombrables, tout en dégoutant à jamais le néophyte moyen des symboles et du symbolisme.
Par ailleurs, j'ai dégoté une version craquée de Comic Book Lover pour lire les bédés au format .cbr et .cbz sur Mac sans avoir le petit logo qui s'affiche en bas à gauche quand on n'a pas la licence.
Que ma joie 2 meure.
autoportrait de Richard Corben, qui sentant la fin proche, se décide enfin à bosser pour de bon.

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