lundi 23 novembre 2009

La chaine du bonheur : secouons-là !

Après les chaînes postales, les chaines musicales.
Je sacrifie volontiers à ce petit rituel de commande avec un sourire constipé à la Michel Bouquet dans les films 70's de Chabrol, mais on ne m'ôtera pas de l'esprit que la vacuité est ailleurs.
Dans ce courrier reçu aujourd'hui par exemple :

"(...) Cette matrice, cet Esprit conscient est l'Espace métaphysique, le vide du bouddhisme que nous détectons tous constamment mais que nous ne pourrons jamais percevoir directement, seulement indirectement par la perception partielle des évènements qui s'y produisent sans cesse et au sein duquel notre existence se réalise. Les évènements nous cachent l'Espace métaphysique mais simultanément nous Le révèlent. Nous sommes des THEONAUTES. Notre milieu intérieur et extérieur est Dieu, Dieu infini éternel et absolument et à jamais incompréhensible en Lui-même, indétectable, insaisissable. Dieu est et existe! Et pourtant il existe des athées! Ce sont des messieurs Jourdain! C'est marrant! Pourtant il est amour infini, tolérance absolue. Il est là toujours et partout et à notre service. Il est 'perpetuel love'.Il respecte totalement notre liberté, est toujours à notre service, nous obéit sans cesse, car nous récoltons toujours ce que nous avons semé que ce soit dans cette incarnation ou dans 5000 ans. Rien ne se crée rien, ne se perd; la nature équilibre toujours ses bilans. A la fin nous voyons que :" the real does not die, the unreal never lived." ou dit autrement "Rien de réel ne peut ête menacé. Rien d'irréel n'existe. En cela réside la paix de Dieu". Ou encore le pantographe! Dieu espère seulement que nous voudrons rejoindre Sa subtilité et recevoir Sa grâce. La matière est simultanément une émergence au sein de cet Espace de cet Espace et hors de cet Espace. Car rien ne pourra jamais être en dehors et pourtant la création n'est pas cet Espace et pourtant l'est. La matière est cet Espace Dieu. Il y a une sorte de sortie apparente explosive et un retour par voie évolutive orthogénétique par individuations. Dieu veut se faire des amis.La conscience dans la matière doit parcourir un chemin immobile pour individuellement entrer en osmose avec ce qu'elle est, Dieu amour intelligent infini éternel, sans perdre l'individualité. Mais les parties se regardent en chien de faïence! A mourir de rire. Le premier pas est l'ego, l'identification au support qu'il soit infra-atomique ou plus élaboré. Le dernier est les retrouvailles avec Moi. Dès que nous nous avons retrouvé notre créateur nous pouvons nous branchons sur l'hologramme infini et nous pouvons tout savoir sur tout le manifesté. Pas sur le vide zéro = infini L'Amour divin. Quand Il se manifeste, qui suis-je est révélé à la conscience! Et je ne suis pas ce corps seulement mais je suis seul, l'Un sans second et Mon corps est l'univers entier. Dieu amour est entré en osmose. Pas de sentiment! Mais si c'est fantastique!"

Ca donne plutôt envie d'écouter du Steve Roach, mais si j'en avais mis dans ma compile, ça aurait cassé méchamment l'ambiance.

Donc dans ce florilège on trouve dans un certain ordre mais je ne sais plus bien lequel :


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-L' Allegretto From Symphony 7 de Beethoven adapté par Jacques Loussier, qui lui arrache le pare-chocs sans réussir à le priver de sa superbe.


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-Le Lead Squid du The Kilimanjaro Darkjazz Ensemble sur leur dernier album Here Be Dragons, c'est beau et sombre comme la rencontre de TuxedoMoon et d'Amon Tobin qui seraient appréciés uniquement par des Hector Kanon (le tome 2 est paru)


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-As The Dawn Breaks par Richard Hawley sur le dernier album Truelove's Gutter, merci à Télérama de combler cette béance que j'ignorais avoir au ventricule gauche.


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-Le Voyageur (Ouais Marchais Mieux Qu'en 68) interprété par Heldon / Richard Pinhas, selon la légende c'est Deleuze qui déclame du Nietzsche dessus, cette version présente des overdubs que je n'avais point ouïs dans l'original (présent quelque part sur ma tombe) et tout le monde s'en moque comme moi de mon premier 45 Tours.


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- Good News From The Desert : Eric Truffaz sur l'album Mexico.
Truffaz se prend à moitié pour Nils Petter Molvaer, à moitié pour Jon Hassell, et il lui reste encore assez d'originalité pour se prendre pour Truffaz, et c'est très beau.

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-A New England : le rock autiste de Billy Bragg dans sa confondante nudité.


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-ECHOES : le morceau live de Pink Floyd in London, October 12,1971 parce que j'ai récemment visionné une anthologie vidéo du groupe qui était une honte au bon goût et une insulte au téléchargement illégal, à la mémoire collective et individuelle en même temps, et que cette version en public est émouvante par rapport à la version studio, elle est moins finie mais plus pareille que l'autre.

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