lundi 16 janvier 2017

The Handsome Family - Unseen (2016)

Souvenez-vous du générique de True Détective saison 1 : 
C'était eux.



Et souvenez-vous de ce mémorable billet à la gloire de Singing Bones, leur album de 2003 :



Ce post a comptabilisé 2675 vues selon le Ministère du Blasphème et du Download.
Qui s'est déplacé en personne jusqu'à mon humble chaumine (avec des chiens et des riotguns, même qu'ils ont fait peur au chat) pour me faire retirer les fichiers.
Du jamais vu.

Hé ben la Handsome Family, hé ben ils ont fait un nouveau disque.
Le problème, c'est que c'est toujours un peu le même.
Pas le mème du chien avec un chapeau dans l'incendie en flammes®, le même disque.

Il a beau s'appeler Unseen, il est aussi vénéneux et lymphatique que les précédents.
C'est l'éternel problème, avec les artisses : quand ils semblent éprouver la joie de taper toujours sur le même clou, on leur reproche de radoter. 
Et quand ils changent d'inspiration, on ne s'y reconnait plus; sauf ceux qui ont fait du changement permanent une marque de fabrique, comme Bowie ou Bashoungue.



http://exystence.net/blog/2017/01/14/the-handsome-family-unseen-limited-edition-2016/#more-94009

http://www.handsomefamily.com/unseenlyrics.html






dimanche 15 janvier 2017

Genius Party Beyond - “Toujin Kit” by Tatsuyuki Tanaka (2007)


Genius Party Beyond - "Toujin Kit" by Studio 4°C from Oskar E on Vimeo.

Comme une andouille, je l'avais mis en ligne
http://www.mediafire.com/file/su8hh81zgrvmoco/GPB_TK.mkv.zip
avant de le trouver sur Vimeo.

et le travail de Tatsuyuki Tanaka dans les années 2003

http://gallery.digik.net/gallery/474/page/0
















Pas mal, pour une face de citron.

EDIT : 

Tanaka prépare un film…. enfin pour l’instant c’est un trailer
des génériques télé
rhôôô dis donc, il a même un site
et un blog
;-)))
Tout a commencé parce qu’un ami m’avait posté une BD de lui
et voilà, c'est déjà fini.

Ah non, tiens, je viens de trouver un lien vers Cannabis Works 2
http://www.parkablogs.com/content/book-review-cannabis-works-2-tatsuyuki-tanaka

samedi 14 janvier 2017

Benjamin Paulin - Au sud de la banlieue nord (2016)


Punaise, il a bien changé, Benjamin Paulin, depuis la dernière fois que je l'ai croisé (en bas de l'article).
Moi qui voulais passer un week-end peinard, sa chanson me colle le bourdon pire que Gérard-Manset-J'me-lamente-Y'a-plus-d'route.
Ca m'apprendra à me branler sur Internet.

 [Edit]

Ce qui m’avait accroché l’oreille dans son « Déserteur », c’est que c’était l’antithèse absolue de la chanson éponyme de Boris Vian, dans laquelle le narrateur refuse d’aller se battre au nom de principes moraux et humanistes. 
Paulin, lui, campait la veulerie dans toute sa splendeur :
«Je suis un déserteur, la peur est mon moteur, 
Je suis un lâche, et un menteur, un tricheur 
J'aime pas la dignité, vos histoires de code de l'honneur 
J'ai pas d'fierté, j'ai pas cet orgueil de camionneur 
S'il faut se battre pour ses idées, 
Comptez pas sur moi 
Demain j'en aurai p't'être changé, 
Han-han, han-han
(…) Je n'aime pas la bagarre, moi je suis au-dessus de ça, 
J'suis un peu comme l'autre connard de Dalaï Lama… »

On est dans le registre du blasphème, et c’est bon de rire parfois. 
6 ans plus tard, le registre a changé :
«Qu'est ce qui n'a pas marché pour qu'on se retrouve là,
Toi six pieds sous la terre et moi qui l'espère parfois.
Dis-moi,
Combien sont tombés
En prison ou à Saint-Anne
Ont fini dans la com', ont fini dans la cam'.
Au sud de la banlieue Nord,
Oh au sud de la banlieue Nord...
On était bien élevé mais à force de faire semblant,
À force de jouer les fous toi tu l'étais devenu vraiment.
T'étais supposé finir un peu comme tes vieux :
Héros de la classe moyenne dans un bureau poussiéreux.
Tu t'y voyais déjà :
Coincé, cravate, chemise,
Chien obèse, gosses qui te détestent et femme dépressive.
À rêver de jeunettes à
Rêver d'être libre,
Te branlant sur le net jusqu'à ce que mort s'en suive.
Au sud de la banlieue Nord..."

C’est bien troussé.
Sobriété des arrangements, élégance de la voix.
La chanson est un peu courte, on ne saura jamais vraiment si la mort de son ami va favoriser chez le personnage incarné par Benjamin une prise de conscience de la précieuse existence humaine.

vendredi 13 janvier 2017

Alain Voss - Heilman (1978)


Si aucun repreneur ne se manifeste, le site Le Coffre à BD cessera d'exister après le 31 mars 2017.

Ce site recensait et proposait en micro-édition un nombre incroyable de bandes dessinées populaires des années 60 complètement inconnues (et qui pour la plupart auraient sans doute mérité de le rester) mais se doublait d’une épatante base de données sur toutes les BD oubliées de l’Histoire.

Où trouver les infos sur Les Rigolus et les Tristus, série mythique parue dans Pif Gadget, ou sur La chasse à l’Onkrakrikru, dans le journal de Mickey des années 60.
Même Heilman y figure, c’est dire.
Heilman, ça n'a rien à voir.
SS'est rien de le dire.
Alain Voss avait le goût de la provoc.
Avait-il des affinités particulières avec les entités qu'on croise dans le bas-astral ?
J'en sais foutre rien, mais 40 ans après, ce croisement de punk et de new âge reste toujours aussi rafraichissant.




https://www.mediafire.com/?7tpn0d4yj4dj2ld

jeudi 12 janvier 2017

Köhnen Pandi Duo - Darkness Comes In Two's (2017)

Jason Köhnen (The Thing With Five Eyes, ex-The Kilimanjaro Darkjazz Ensemble) and Balazs Pandí (drummer for Merzbow, Keiji Haino, Jamie Saft, Mats Gustafsson a.o). 


Köhnen and Pandí release their first live improv album as the Köhnen Pandí Duo.
Recorded on November the 23rd in Aurora, Budapest, Hungary. 45 minutes of intense dark/ambient/jazz reminiscent of Köhnen's previous improv band The Mount Fuji Doomjazz Corporation.



mardi 10 janvier 2017

Rodolphe Burger & Philippe Poirier - Play Kat Onoma (2015)


En tant que femme, je dois avouer que Rodolphe Burger a longtemps incarné mon idéal masculin.
Dans les années 90, à chaque fois que sortait un disque de Kat Onoma, je passais un quart d’heure à éponger le carrelage de ma cuisine.
Et après, ma tarte aux moules elle était toute cramouillée dans le four.
Passons.
Je lui pardonnais tout.
Qu’il était beau, mon Roro. Magnétique.
En plus, il produisait des albums ténébreux et inspirés, et incarnait une version française du Velvet Underground dont l’original n’aurait pas eu à rougir.
Et puis Kat Onoma s’est dissous, Roro a fait une carrière solo pas inintéressante, ma copine BlasphémaTorah® le croisait parfois dans ce petit bar du XIème arrondissement où il venait se ravitailler en kérozène sans qu’elle en fut pour autant émoustillée, la gourdasse, et j’ai oublié Roro, comprenant que la Beauté ne se mangeait pas en salade, jurant mais un peu tard qu’on ne m’y prendrait plus.
De loin en loin je captais des échos, des rumeurs. J’écoutais un morceau, par çi, par là.
Je fantasmais sur une hypothétique reformation du groupe, un doigt dans le culte.
Las, Guy «Bix» Bickel, leur phénoménal trompettiste, est mort en 2014.
Je tombe sur un projet récent, avec Philippe Poirier, guitariste du groupe.


Pas mal, mais enfin, c’est un peu comme quand King Crimson remixe King Crimson :
à quand des inédits, à quand la re-création ?
Hé bien apparemment, un nouvel album est en route - sortie le 24 Février 2017

Gardons l’espoir.

lundi 9 janvier 2017

Crève, Sharon ! (2016)



Le 18 novembre, Sharon Jones est morte à l’âge de 60 ans, des suites d’un cancer du pancréas. Diva funk et soul, véritable bête de scène, la chanteuse new-yorkaise a connu un parcours pour le moins singulier. Dans les années 1980, elle chante dans les mariages tout en étant gardienne à la prison de Rikers Island ou convoyeuse de fonds. Ce n’est qu’à 40 ans passés que sa carrière démarre véritablement grâce au label Daptone Records, l’un des principaux instigateurs du revival soul dans les années 2000. Viennent ensuite six albums enregistrés avec les fidèles Dap-Kings, le groupe phare du label, qui la conduiront lentement mais sûrement jusqu’à la gloire.

dimanche 8 janvier 2017

Max Cabanes - Dans les villages (1977-2005)


Allons bon.
Je viens d'offrir le Roman de Renart (de Forest et Cabanes) à ma femme, dans la superbe édition 30x40 que lui consacrent les Humanos et qui rend hommage aux travaux des Maitres à un prix sacrifié, et elle ne l'a même pas ouvert, persuadée que c'était un cadeau que je me faisais par son Saint Truchement... et ça me donne juste envie de relire Dans les Villages au même format.
Ca n'existe pas, c'est une édition imaginaire, pourtant le dessin de Cabanes de l'époque, ses hachures entre Gustave Doré et Crumb, c'était quelque chose.

Dans les villages ?
Quoiçé ?

Max Cabanes débute en bande dessinée au début des années 1970 dans Record (1972), Pilote (1972-1973), puis travaille comme illustrateur pour Paris Match et Lui (1974-1975) avant de créer Dans les villages, d'abord dans le fanzine Tousse Bourin (1976) puis dans Fluide glacial (1977) où il crée également diverses histoires courtes (1977-1979).
Il développe dans les Villages un dessin inspiré de l'underground extrêmement vivant.
 (wiki)

Les quatres premiers tomes des Villages racontent, sur un ton à la fois paillard et sarcastique, les tribulations de petites créatures, les Merdouzils, dans un monde peuplé d’animaux fantastiques (dont les fameuses Jôles, êtres caricaturaux tout aussi méchants qu’hilarants), mais aussi d’êtres humains dont il apparaît éventuellement qu’ils appartiennent à notre monde et qu’ils ont accidentellement rejoint l’univers des Villages pour une raison qui reste inexpliquée. Parmi ceux-ci, le Rêveur de Réalité, qui semble tenir la clé de l’existence de ce monde.


http://www.du9.org/chronique/dans-les-villages-t-5-6/


Tome 1

https://www.mediafire.com/?7713ahe0189g237

Tome 2

https://www.mediafire.com/?154czknyppuku53

Tome 3

https://www.mediafire.com/?pm257iyl99498k7

Tome 4

https://www.mediafire.com/?hvm3s2sf9nxn922

Tome 5

https://www.mediafire.com/?n92wwlunl2nwj9w


C'est prodigieusement créatif et science-fictif, même pour l'époque.

Comme je viens de le clamer chez Li-An, au niveau BD de SF, idéologiquement et esthétiquement, on se croirait revenus avant-guerre.
Heureusement qu'il nous reste les nippons pour pleurer, sans oublier Grant Morrison et Warren Ellis.
Et le vieux Serge Clerc quand il était jeune.

samedi 7 janvier 2017

King Crimson remixe King Crimson (2015)


And now for something completely different...


Seven years after the demise of King Crimson after the album ‘Red’ in 1974, Robert Fripp decided it was time to return to the ‘first division’ and put together a quartet of musicians under the guise of Discipline.  Fripp, who had spent many of the interim years in New York, was au fait with the New Wave bands on both sides of the Atlantic and accordingly recruited Americans Adrian Belew (Talking Heads, Frank Zappa, David Bowie) and Tony Levin (Peter Gabriel). Bill Bruford – a link to previous incarnations of King Crimson – completed the quartet, and although the music bore little resemblance to Fripp’s 1970s band, Discipline changed their name to King Crimson as the project gained momentum.
The three resulting albums – 1981’s ‘Discipline’, 1982’s ‘Beat’ and 1984’s ‘Three Of A Perfect Pair’ – have a more updated New Wave sound, partly due to Belew’s distinctive vocals and second guitar. Fripp was also looking to create ‘gamelan’ style of interlocking rhythms – an early influence for the math-rock bands of today? – and his complex arpeggios dovetailed with Belew’s range of angular guitar sounds.
Although ultimately short-lived – the band was dissolved after the 1984 tour by Fripp – this line up remains a popular one among aficionados. It was also the first time in Crimson history that the same band had recorded more than one album. Interestingly, until the very recent inclusion of ‘Indiscipline’ in the setlist, the 1980’s period has been ignored by Robert Fripp and the latest incarnation of King Crimson as they tour today.
Clearly, as with all box sets, this release isn’t aimed at attracting new fans. As the 1980s led us to commercialism and certain prog bands’ biggest selling (and worst) albums, King Crimson avoided falling into that trap. As a result, these three albums sound more current than most of Yes’ or Genesis’ 1980s output. The new mixes are (predictably) sonically stunning, and the plethora of material contained here makes this box a must-have for any fan of 1980s Crimson.
Luckily Robert Fripp owns all the rights to King Crimson’s recordings, a process that was not without a struggle. This of course means he has the freedom to release these large box sets. Somehow, sadly, I doubt we’ll ever see ‘Close To The Edge’ or ‘The Lamb Lies Down On Broadway’ receive the same treatment……

Source : 

King Crimson – On (And Off) The Road (19 disc Deluxe Box Set)

Et maintenant, qu'est-ce qu'on écoute ?
Ben, le Disc 4: Live at Alabamahalle
Recorded September 29 in Munich, the final concert in 1982. 
Remastered and recompiled 2016 by David Singleton and Alex R Mundy with six tracks from new audio sources. (2)


c'est un sacré concert, quand même. Même si j'ai déjà entendu 132 versions live de Indiscipline, ça reste quelque chose.

vendredi 6 janvier 2017

Steven Wilson remixe King Crimson (IV)


Non content de nous avoir un peu saoulé ces derniers jours avec ses différentes incarnations et avatars, Steven Wilson a imperturbablement continué de remixer King Crimson jusqu'à plus soif, comme si le Vieux n'allait pas finir par en claquer, de tous ces tripatouillages.
Je suis pas fana de la période Three of a Perfect Pair (1984), je venais de me faire séparer par ma copine et croupissais à nouveau chez mes parents,  mais y'a quand même cinq morceaux inédits de l’époque sur lesquels il me fallait poser les oreilles, et lesquelles, sinon les miennes.
Et y'a quand même quelques bons morceaux, même si on était descendu de quelques marches par rapport à Discipline, joyau irradiant de mille feux de la Reformation de 1981.
Three of a Perfect Pair, par rapport à Beat, c'est comme Matrix Revolutions par rapport à Matrix Reloaded : on regrette le premier reboot, pourtant médiocre.
C'est parce qu'on n'a pas encore entendu the construKction of light, et c’est un peu normal, il ne paraitra qu’en 2000, et entretemps, THRAK (1995) nous aura laissés espérer mieux, pour mieux nous faire ensuite regretter de ne pas être sourds.

https://www.mediafire.com/?f8mw75e73tl6ngk

Que dire d'autre ? La version de Three of a Perfect Pair exhumée ici fait partie du King Crimson – On (and off) The Road, 19 disc 1980s Box Set Coming 
dont c'est le Disc 6 : Three of a Perfect Pair
Mixed and produced from the original multi-track tapes by Steven Wilson and Robert Fripp (2016). Mastered by Simon Heyworth and Robert Fripp