mercredi 22 juin 2016

Metallik Baba et les 40 violeurs d'oreilles (2016)


40 concerts du Hellfest comme si vous n'y étiez pas.

http://concert.arte.tv/fr/collections/hellfest

Une sélection ffff TéléramAcouphène.

Et prochainement, un concert de Gojira en prime.

lundi 20 juin 2016

Leon Redbone - If We Never Meet Again This Side Of Heaven (1977)

J'comprends pas. On est le 20 juin, et il pleut pire qu'au Hellfest.
Dieu serait-il pleurnichard ?
Ca me donne envie d'écouter un vieux disque, tiens.
Maria, branchez donc l'électrophone.



Soon we'll come to the end of life's journey
And perhaps we'll never meet anymore
'Til we gather in heaven's bright city…
Far away on that beautiful shore

If we never meet again this side of heaven
As we struggle through this world and its strife
There's another meeting place somewhere in heaven
By the side of river of life

Where the roses bloom forever
And where separation comes no more
If we never meet again this side of heaven
I will meet you on that beautiful shore

O they say we shall meet by the river
Where no storm clouds ever darken the sky
And they say we'll be happy in heaven
In that wonderful sweet by and by

If we never meet again this side of heaven
As we struggle through this world and its strife
There's another meeting place somewhere in heaven
By the side of river of life

Where the roses bloom forever
And where separation comes no more
If we never meet again this side of heaven
I will meet you on that beautiful shore

J'adore toutes ces vieilles chansons du folklore américain reprises par Leon Redbone.
Celle-là en particulier, parce qu'elle est très coeur d'artichaut, avec les choeurs qui font Ououououou, et qu'elle s'inscrit au coeur de la tradition "demain ça sera vachement mieux"... ce qui est insupportablement faux si je me sors pas les doigts du cul dès aujourd'hui, puisqu'aujourd'hui c'est le hier de demain.
Bref.
En voulant écouter If We Never Meet Again sur Youtube, j'ai trouvé le mot d'adieu de Leon posé sous la commode :

"Well folks, after many enjoyable decades of creating wonderful music, television commercials, talk show appearances and much more, the time has come for the Ole Redbone to officially retire from both public appearances and recording. Health has been a matter of concern for some time now &  It has become too challenging to continue the full range of professional activities. From this day onward the Legacy of Leon Redbone will continue on in the hearts and minds of the people of this world, and I am sure the Redbone will be dearly missed by all. On a more happy note, a NEW double album of previously unreleased Leon Redbone music will be released in the near future currently titled "A Long Way Home", a collection of solo performances, both live and studio, dating from 1972 onward.  Their will also be a Leon Redbone Documentary titled "Please Don't Talk About Me When I'm Gone: The Search for Leon Redbone" which is currently in the works.The night is for sleeping, the day is for resting."

Ah, le putain de batard qui se débine pour raisons de santé.
Un gros feignant, ouais, comme tous les artistes.
J'espère qu'en arrivant au Paradis, Lemmy Kilminster va lui mettre un bon coup de basse dans la tronche avant de l'amener voir les 72 putes vierges tellement belles que si la Beauté se mangeait en salade, on mourrait étouffé rien qu'à les regarder.


Leon Redbone tente de passer incognito en se déguisant en José Bové, 
auprès d'un individu non identifié qui essaie de se faire passer pour Joe Strummer, 
mais franchement, on nous la fait pas, à nous.

dimanche 19 juin 2016

Gillian Welch - Time (The Revelator) (2001)


Il pleut sur le Hellfest.
Inondant les hardeux de sa Colère Liquide, le Seigneur ne fait que prouver son impuissance à les détourner des musiques bruyantes.
Et pendant ce temps, Satan leur rabote le seuil d'acuité auditive de 30 dB.
C'est bien fait.
Ils seront ensuite inaptes à réécouter ce beau disque de Gillian Welch que leur avait fait découvrir au sortir de l'adolescence Patricia Amiel, la gentille fille aux longs cheveux dont l'appartement sentait bon le patchouli, et qui leur a préféré un rasta jamaïcain sorti de nulle part, blessure narcissique qu'ils ont cautérisée dans la bière et les hymnes barbares.





Evidemment, c'est une musique assez simple (et que je trouve assez pure, sans vouloir remuer le couteau ethnique dans la plaie existentielle… ad lib)


http://www.mediafire.com/download/oq6w31t06t1qwec/GW_TTR.zip

vendredi 17 juin 2016

Gillian Welch ‎– Soul Journey (2003)

Style:
Folk Rock, Country Rock

Evidemment, c'est une musique assez simple (et que je trouve assez pure, sans vouloir remuer le couteau ethnique… attendez, j’ai pas déjà écrit cet article la semaine dernière ?)

Encore plus roots que le précédent, si c’est pas Dieu possible.

Et s'Il Existe, Il ne Manquera pas de nous donner tout à l'heure une preuve de Son Existence, et Il pleuvra d'ici deux heures sur l'ouverture du Hellfest.

Quand on accueille un groupe qui s'appelle "Le Nazaréen Empalé", faut pas s'attendre à des miracles.









http://www.mediafire.com/download/sp16h01n6w2wten/GW_SJ.zip

jeudi 16 juin 2016

Jon Hassell - City : Works Of Fiction (Expanded Edition) (2014)

Le genre :
jazz moderne tendance extraterrestre.

Le billet de Jacques Boudinot :
ici.

Et un autre, en français.

Le disque :
.

Mémo pour le dire :
dans ce disque, j'entends des nids de serpents assoupis, des crémations sous la pluie balinaise, des files de véhicules vétustes rejetant un monoxyde non filtré par un pot catalytique dans des métropoles surpeuplées du Tiers Monde sous des néons grésillants, et pas mal d'autres trucs... c'est vous qui voyez.


dimanche 12 juin 2016

samedi 11 juin 2016

Zbig is big (1)

Un copain a réalisé un clip pour un chanteur déguisé en cosmonaute.
Ca m'a fait penser à un vieux clip hilarant de Zbigniew Rybczyński, qui met en scène un cosmonaute russe qui essaye de boire de la vodka en apesanteur. Ils ont fixé la caméra sur le hublot de la capsule spatiale qu'ils ont ensuite fait pivoter sur elle-même comme un tambour de machine à laver, ce qui fait qu'on met un moment à comprendre ce qui se passe en observant le trajet hasardeux de la vodka au sortir de la bouteille.  Je voulais le lui montrer, j'avais le souvenir très net de l'avoir enregistré sur une VHS à la suite de "The Orchestra", programme d'art vidéo produit et diffusé par Canal + en 1990. Las ! Pas moyen de retrouver le court-métrage. Je me rappelle qu'il y avait pas mal de temps de latence entre The Orchestra et le court métrage, que j'avais capté par défaut, en programmant un enregistrement longue durée sur une cassette BASF de 300 minutes. J'aimais bien ces cassettes, on pouvait enregistrer 3 longs métrages à la suite, s'ils ne dépassaient pas 1 heure 45 chacun. Et la cassette de "The Orchestra", je suis apparemment repassé dessus pour y loger L'invasion des Profanateurs et Snake Eyes, de Ferrara, pour économiser de la bande, faisant disparaitre au passage le court-métrage de Zbig, bien qu'il ne se soit pas effacé de mes souvenirs.
C'est triste, hein ?
Pour me consoler, j'ai mis en ligne trois extraits de The Orchestra.
C'est un spectacle musical d'une heure et quelques, qui parle de la vie, de la mort, et tout le bazar.
Sur Youtube, j'ai vu que quelqu'un avait réintitulé le troisième fragment "Stairway to Lénine", c'est pas mal trouvé.



Zbig - The Orchestra - Funeral March (1990) from john warsen on Vimeo.



Zbig - The Orchestra - Adagio (1990) from john warsen on Vimeo.


Zbig - The Orchestra (Bolero Finale) (1990) from john warsen on Vimeo.

vendredi 10 juin 2016

Gillian Welch : Hell Among The Yearlings (1998)


Style:
Folk Rock, Country Rock

Evidemment, c'est une musique assez simple (et que je trouve assez pure, sans vouloir remuer le couteau ethnique dans la plaie existentielle de nombreux lecteurs de ce blurg) à base de voix féminine et de guitare en bois.
C'est tranquille, quoi.
D'ailleurs, j'espère qu'il pleuvra sur les métalleux du Hellfest la semaine prochaine.
Quand tu joues du hard sous la pluie, un arpège négocié trop vite sur les cordes du haut, et tout le monde s'électrocute.
http://www.mediafire.com/download/ogjfj1afgd3ze6y/GW_HATH.zip


dimanche 5 juin 2016

Gillian Welch : The Harrow & The Harvest (2011)



« Je suis une orpheline sur l'autoroute de Dieu »

http://www.telerama.fr/musique/gillian-welch-la-fille-a-la-voix-triste-qui-reveille-le-folk,74660.php

"Remarquée dès ses débuts pour sa voix singulièrement familière et l'ascèse des arrangements, Welch n'a pas toujours suscité les éloges. Certains critiques américains doutaient de l'authenticité de cette jeune femme venue de Los Angeles et prenant la figure d'une fille de mineur des Appalaches. « Je ne savais pas comment répondre à ces attaques. Si l'on croit à ce que je chante, alors il y a là une vérité. Je n'ai rien d'autre à prouver, tout est dans les chansons. »




"Même si c'est une bobo travestie en prolo, si sa musique suscite des émotions vraies, who cares ?
- Qu'appelles-tu une émotion vraie, petit scarabée ? Et comment la distingues-tu d'une émotion fausse ?
- Alors vous, la belle-mère, ta gueule."

https://www.mediafire.com/?0fund9yw9n9a6n8

mardi 31 mai 2016

Brian Eno - Jon Hassell : Fourth World Vol 1 Possible Musics (1980)

Mon internet est toujours pété.
Je suis obligé d'uploader du bureau.
Un ami m'appelle pour me dire qu'il a retrouvé ce CD chez lui et qu'il manque un morceau.
C'est scandaleux.
Ce disque est la mère de tous les bons disques d'ambient. Ansi que son père et sa grand-tante par alliance, comme dans Prédestinations, ce film de SF un peu barré où à force de voyager dans le temps, tous les personnages sont la même personne à différents âges de la vie, avec des intérêts très souvent antagonistes.
Bref.
Ce disque vous transporte dans un ailleurs musical à nul autre pareil, il y a la mousson, des palmiers qui se balancent dans le vent, de grandes étendues poussièreuses, on cherche vainement un griot pour se délivrer d'une ancienne malédiction. On trouvera quand même un semblant de sérénité dans la trompinette sacrée de Jon Hassell.
J'ignore ce qu'a fait Brian Eno sur le disque, à part ravitailler la petite troupe en sandwichs au jambon végétarien, et pourtant j'ai les notes de pochette sous les yeux; mais n'oublions pas que je suis au bureau, et que j'ai du boulot.


























"One of the finest ambient albums, not only from the early days, but generally speaking. Hassell's otherworldly trumpet sounds like a spirit flying over an ancient landscape. Deep, organic ambient that I played on repeat while studying."
Gérard Manchié, étudiant.