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vendredi 1 juin 2018

Jeff Russo - Legion Vol.2 Soundtrack (2017)

Quand je m'affale devant la saison 2 de Legion
Comme j'avalerais une boite de cachetons,
ma fille me dévisage comme si j'étions
 un demeuré profond.
Il est vrai que si la première saison n'était pas banale,
la seconde en revanche est bougrement fractale.
Feuilleton télévisé préféré
de l'irrécupérable geek
Savourant la maitrise formelle de Kubrick
une pincée de Lynch,
en beaucoup moins morbide,
un zeste poétique tourné vers les sixties,
j'hagarde ma télé
des courts circuits m'font pchuichuiitt sous l'crâne
tous mes serpents lovés autour du Winch
(pas le Largo, plutôt Largués)
un luxueux catalogue de perceptions contaminées.

______________

Quand la diffusion sera parvenue à son terme, plein de gens écriront plein de commentaires à la con sur cette foutue saison 2. Je préfère donc m'y mettre tout de suite, alors qu'il me reste 4 épisodes à voir, puis à revoir (si tu n'as pas vu n'importe quel épisode de Legion 2 fois, tu n'as rien vu)
Moi ce que j'en vois (je sirote la saison 2 au cul du camion en vostvo) c'est que :

1/ ils ont eu moins de sous que pour la saison 1, ou alors à budget égal ils ont réparti les $$ différemment, étant donné qu'il y a 11 épisodes à la place des 8 de l'année dernière à Marienbad.
Du coup, certains acteurs, qui ne doivent pouvoir percevoir de cachets que les lundis bissextiles pour d'obscures raisons contractuelles, sont moins présents dans la série. D'ailleurs c'est le cas pour quasiment tous les personnages, sauf David et Syd.
Et celui qui a une corbeille en osier sur la tête, qu'on peut sans doute remplacer par un acteur moins bien payé les jours de bourrage.
Idem pour certains décors, trop chers à faire apparaître, et qui sont donc filmés de nuit.

2/ c'est beaucoup plus chéper. Après avoir effectué scolairement ses gammes stylistiques, et rendu ses devoirs de fin d'études (les 3 saisons de Fargo, série déclinée du film des frères Coen), je sens que Noah Hawley a décidé de s'affranchir de toutes les rêgles de la narration filmique pour ne retenir que celles visant à estourbir le spectateur et à égarer son jugement sur ce qu'il est vraiment en train de regarder. Il y a certes une très grande maitrise et fluidité formelles, empruntant autant à Kubrick qu'à son héritier auto-proclamé Nolan, mais narrativement, on est plus proche de Kandinski qu'autre chose, et les enjeux restent assez nébuleux à l'heure où nous imprimons, bien que je tente de m'intéresser aux jus de racontars que déversent les aficionadozes sur leurs propres organes de presse.
Par exemple, pour faire couler de l'encre de tes yeux sans la reboire après sinon tu vas être malade :
n'importe lequel des articles bourrés de gifs animés (pléonasme) de cindy davis
http://oohlo.com/2018/04/18/legion-chapter-11-the-virtual-reality-of-madness-part-contagion-five/
http://oohlo.com/2018/05/23/inside-out-upside-down-all-around-underground-legion-chapter-16/
Je vois un seul équivalent, c'est Grant Morrison, qui fait un peu la même chose en BD, dans sa période "The Invisibles", voire "Seven Soldiers of Victory" (récemment réédités chez Urban Comics et frauduleusement retitrés "Final Crisis").

La musique de Jeff Russo est le complément inédit (en ce qui me concerne) de l'album de la saison 1, et n'illustre pas la saison 2. Si tu as acheté mon article en croyant y découvrir la musique de la saison 2, tu t'es fait avoir.

https://jeffrusso.bandcamp.com/album/legion-original-television-series-soundtrack-volume-2

http://download-soundtracks.com/television-soundtracks/legion-vol-2-soundtrack-by-jeff-russo/


dimanche 3 juin 2018

Jeff Russo - Legion Season 2 (Original Television Series Soundtrack) (2018)

Et qu'est-ce qu'on trouve sur le site de Jeff Russo depuis le 25 mai ?
Mmmh ?
La musique de la saison 2 de Legion.
Fou que j'étais de ne l'y point chercher.
Evidemment, des petits malins (et/ou des vieux margoulins) l'ont suckée, siphonnée et reseedée.
C'est mal, mais c'est bien... pratique pour l'écouter.
Ce qui est étonnant, c'est que dans le dernier disque de Mark Lanegan, on trouve une allusion même pas voilée au Shadow King, personnage central de la série, cet Amahl Farouk qui passe de corps en corps sans retrouver le sien puisque le moine l'a planqué on ne sézou dans le Sichuan et qui de plus est affligé d'une hilarante glossolalie qui le fait souvent déclamer quelques mots dans un français rocailleux mais limpide, alors que Mark Lanegan ne chante pas du tout dans la bande-son de Legion mais dans celle de American Gods.
Je ne vois même pas pourquoi je le pointe puisqu'en général il n'y a que moi qui vois ce genre de détails, et qu'en plus tout le monde s'en tamponne le coquillard jusqu'à plus soif.
Ceux qui chantent dans la bande-son de Legion, essentiellement instrumentale, ne sont pas légion, si l'on exclut l'irruption dans la série de Jacques Brel, des Kinks, du Velvet, de Cat Power et d'Hubert-Félix Lemercier, qui ne sont pas repris sur l'album vu qu'il est signé Jeff Russo, vraiment faut tout vous expliquer vous êtes bouchés à l'émeri, et donc à part tous ces guests morts ou vivants, ceux qui chantent dans Legion c'est bien souvent le showrunner (Noix au lait) et le musicien attitré de la série qui s'y collent en fin d'épisode, prenant un malin plaisir à commettre des reprises ramollos de succès passés du music-hall d'hier comme celle-ci dont l'original me sert de sonnerie mobile depuis de nombreuses lunes même que mon fils a racheté le même, on s'en fout, je ne serai jamais à la hauteur de mes exigences rédactionnelles, tout est vain.
Car finalement quel est l'intérêt de la piste sonore instrumentale de Légion saison 2 hors de son contexte ? J'avais un copain, je l'ai d'ailleurs toujours, qui s'était introduit dans les années 70 et dans un cinéma du quartier latin avec un magnétophone à cassettes mais aussi à piles, et peut-être au lithium, seulement l'histoire ne le dit pas, cinéma où il avait enregistré des ambiances sonores pendant la projection du film Little Big Man, je me souviens de l'air de flutiau irlandais particulièrement entrainant pendant le massacre de la Wichita River, bien qu'à peu près totalement recouvert par les raclements de gorges de ses voisins de salle et les grincements des strapontins se rabattant au bout de la rangée de sièges car c'était l'époque des cinémas permanents et on pouvait entrer et sortir comme qui rigole à n'importe quelle heure et voir le même film trois fois d'affilée même si c'est à peine croyable pour les jeunes d'aujourd'hui qui préfèrent faire voler des drones plutôt que de regarder Légion, en tout cas pour mon copain c'était une forme d'idôlatrie pure mais l'idole était en plâtre car Aimée Eccles qui interprétait Rayon de Soleil dans Little Big Man n'était même pas amérindienne mais chinoise de Hong Kong, mais on s'en fichait bien à l'époque car nous voulions croire dur comme un cheval de fer à l'esprit d'endurance et de résilience de ces tribus amères, indiennes, inlassablement génocidées par les Tuniques Bleues, et pourtant Lambil et Cauvin n'en disaient mot dans Spirou, et enregistrer l'attaque de la Wichita River sur un magnétophone à piles et à cassettes avec un micro tout pourri c'était comme réaliser un screener sonore quarante ans avant que ton beau-frêre invente le screener avec sa caméra Hi8, c'était un acte de foi dont l'écoute nous transportait aux côtés de Dustin Hoffmann et de Peau-de-la-Vieille-Hutte, comme ces pionniers de la colonisation spatiale qui consomment une confiserie hallucinogène dans le Dieu Venu du Centaure de Phil Dick qui leur permet de se translater dans les poupées Pat ou Walt et de retourner vivre leur existence sur une Terre idéalisée par l'abus de Malibu pour un temps plutôt court dans la peau de Pamela Anderson, et est-ce que la musique de Lésion saison 2 peut engendrer des troubles conscientiels aussi importants si on l'écoute sans les images, j'avoue que je l'ignore, ça ne fait que trois jours que je l'écoute en boucle et pour l'instant je n'ai rien remaqué d'agnomal.
Et pourtant je sens bien que Lésion saison 2 c'est la pâte à tartiner de glyphosate lysergique, Lésion saison 2 c'est comme Ubik, un vaporisateur qui empêche la régression du temps bien que Syd vienne du futur et qu'Amahl Farouk ait bien du mal à coucher avec Lenny vu qu'il n'a plus de corps, franchement j'aimerais vous y voir, en tout cas ce qui est certain c'est que Lésion saison 2 c'est les joies de la lésion cérébrale temporaire sans les drogues expérimentales pour y parvenir de façon permanente, que chaque épisode peut être vu et revu et même re-revu séparément puisque le thème le plus évident de la saison 2 est la discontinuité, le sciage méthodique du lien qui exista jadis entre la cause et l'effet, et franchement on ne s'en lasse pas après une journée au bureau, surtout quand c'est le ouikende dans une grande station de télévision régionale et qu'on a réussi à glisser deux morceaux musicaux de Lésion saison 2 dans des reportages qu'on a montés pour le journal du soir afin d'aider à la dissémination & propagation du virus, et qu'on sait qu'on va rentrer chez soi le coeur en paix du travail accompli et qu'après une bonne pizza à la sciure on pourra regarder l'épisode 3 pour la 48ème fois sans s'en lasser, ou alors le 5, peu importe, la nuit est encore jeune.

P.S. : on me signale en régie que la chanson de Lanegan citant le Shadow King  n'est pas du tout sur son dernier album mais sur Blues Funeral (2012). Ca devient vraiment n'importe quoi ce blog. Et alors ? Quand tu regardes par hasard la vidéo du ver plat géant qui menace l'écosystème français, tu crois voir un remake d'un vieux Cronenberg, mais ça ressemble aussi à l'écrevisse mazoutée qui transporte et dissémine le Mal d’hôte en hôte en s'introduisant nuitamment dans leur oreille dans Légion saison 2, ou à la souris qui se met à chanter du Bryan Ferry dans l'épisode 6, et pourtant c'é vré, même si tu ne sais plus trop ce que ces mots désignent. C'était le but. Ce que Russo fait de bien aussi c'est la musique de Altered Carbon, une série de SF grotesque. Ce qu'il ne fait pas c'est la musique de The Expanse, space opéra très correct pour l'époque (Trump an II) ni celle de Handmaid's Tale, qui repousse les borgnes du masochisme télévisuel chez le lecteur de Télérama de plus de 50 ans, c'est pourquoi je ne la regarde plus.

samedi 6 octobre 2018

Noah Hawley & Jeff Russo - It’s Always Blue : Songs from Legion (2018)


Après avoir survécu à la saison 2 de Légion, encore plus cryptée que la 1, à tel point que je me demande si ce n'est pas plutôt elle qui m'a regardé en se demandant pourquoi je faisais si grise mine, comme dans la blague sur l'abîme que Nietzsche avait piquée à Lovecraft, j'ai trouvé du combustible pour raviver ma légionnellose hors-saison : une collection de chansons psychédéliques (Jefferson Airplane, Cream, Talking Heads, The Dead Aznavours on Acid) orchestrées de façon déprimante, tiédasse et généralement ramollie par le créateur et le musicien attitrés de la série.

- le preview de l'album
https://jeffrusso.bandcamp.com
où on peut aussi l'acheter avec des bitecognes si on en a acheté avant avec du vrai argent.

- les endroits plus discrets où on peut se le procurer discrètement sous pli discret :
https://www.musikfestival.info/download/noah-hawley-jeff-russo-its-always-blue-songs-from-legion-2018/
ou
https://newalbumreleases.xyz/noah-hawley-its-always-blue-songs-from-legion-2018-download/
ou
https://musicriders.blogspot.com/2018/08/noah-hawley-jeff-russo-its-always-blue.html

Je pense que je vais finir par prendre un abonnement qobuz : l'offre illégale est bien trop importante (quoi qu'assez confuse depuis la disparition de WhatCD) pour parvenir à faire quelque chose d'intelligent chez soi le soir après le turbin (quand y'en a) à part downloader comme un âne en croyant défier Babylone.
Un autre problème se pose : quand les illustrateurs sonores des séries télévisées contemporaines auront recyclé l'intégralité de la production discographique des années 50 à 70, il faudra que l'équivalent américain du CNRS envoie dans le passé des groupes de maintenant pour y forger de nouveaux tubes afin que les illustrateurs sonores des séries télévisées y trouvent du nouveau grain à moudre. Avec Trump qui sabre tous les budgets scientifiques, c'est pas gagné.

lundi 8 mai 2017

Jeff Russo - Legion Original Soundtrack (2017)


Je n'attendais rien de la série télé Légion, et elle en a profité pour me retourner le cerveau.
Ce qui s'annonçait comme un divertissement luxueux à base d'un univers de mutants affligés de pouvoirs psychiques de l'écurie Marvel (que je ne kiffe pas du tout) s'est révélé être pour moi une méta-série. Quoi que ce mot désigne.
Je pensai ingénument durant quelques épisodes que Légion était un long clip de promotion pour telle ou telle maladie mentale imaginaire et typiquement américaine (ici, une schizophrénie paranoïde, dans le film Split un trouble de dissociation de la personnalité à 23 fragments) financé en sous-main par les lobbys pharmaceutiques, pour fourguer leurs produits et rendre attractives des affections peu rigolotes par essence.
Si Mélenchon s'était placé au deuxième tour, j'aurais jamais regardé Légion jusqu'à l'épisode 5.
Je m’y étais vraiment mis pour oublier.
Et puis à l’épisode 5, y’a un basculement qui s’opère, dont je ne suis jamais vraiment redescendu. Me voici coincé dedans,  un peu comme le mec qui chante "The Lunatic is in my head" à la fin de Dark Side of The Moon des Pink Floyd. D'ailleurs j'ai l'impression de naviguer dans une série pop comme jamais série pop il n'y eut. Je vais être obligé de la re-regarder, pour comprendre ce que j'ai vu, ce qui ne m'arrive jamais avec une série. Ca m'a remué plein de trucs à l'intérieur de mes organes perceptifs, j'y vois aussi une averse de métaphores existentielles avec lesquelles je ne vais pas vous saouler, c'est très intime, trop sans doute.


https://lakeshorerecords.bandcamp.com/album/legion-original-television-series-soundtrack

mardi 25 avril 2017

Robert Plant - Band of Joy (2010)

Entre les deux tours de Minas Morgul et de Cirith Ungol, il arrive fréquemment que Rober Plant sa tante au beau milieu d'une discussion futile sur l'utilité du vote utile.
Surtout quand il pense au retour de Joy en première division blindée, et qui sera présente au second tour, la bougresse.
Trauma de vieillard géranium camé Baisers Tranxène coagulés sur miroir Hygiaphone T.V. lunettes noires pyjama rayé Wo ist das Blut ? Ich habe Durst... 
il fait un temps à réécouter les vieux Thiéfaine, mais Rober, c'est pas bon pour ce qu'il a et encore moins pour ce qu'il n'a pas.
Alors Rober il pose un acte fort, il regarde Légion, que c'est son nom, pour oublier.


Pourtant, son nom c'est pas Légion, c'est Rober. Rober U.
Rober n'aime pas trop l'univers Marvel dont est tirée la série qui s'est chopée 3 T dans Télédrama.
Mais c'est pour oublier, alors qu'importe naouak le flacon. 
De toute façon au point où il en est rendu, il est pas loin de se retirer de la vie bloguitique, alors pourquoi pas un suicide intellectuel par série télé américaine interposée. 
Alors Rober il se lance à cerveau perdu dans le Marvel, même si ça doit lui créer des lésions étrangères, même si le Légion il est plein de mutants pourris pleins de super-pouvoirs à la con qui n'ont même pas permis à Mélenchon d'arriver au deuxième tour. Les mutants, c'est rien que des branleurs. Le Marvel, il est réussi surtout plastiquement, c'est dire si c'est pas du toc et qu'il n'y a pas beaucoup d'explosions comme dans les Marvels que Rober y boycotte d'habitude. 
Dans l'épisode 3 de la saison 1 de son nom est Légion pour oublier les 2 tours, il reconnait "Monkey", un titre de Low.

Rober U a peut-être moins bien réussi que ses frêres Super et Hyper, sans doute un peu mutants sur les bords vu qu'ils ont les super-pouvoirs de la Réduc U, mais il sait reconnaitre une bonne chanson quand il l'entend passer dans le poste.
Plus tard, dans le secret de l'isoloir, il consulte les secrets du soundtrack de Légion grâce à tunefind.
Il découvre que c'est une reprise par Robert Plant.
Sur un album qui s'appelle Band of Joy.
Ainsi donc, Robert Plant n'était pas mort ?
S'il avait encore du lithium, il en mettrait dans son sex à piles et il banderait de Joy.
Ou pour Joy, à a ce stade d'intoxication marvelous légionellose, y sait pubien. 
D'ailleurs Rober se fait vieux, il commence à avoir des poils blancs sur les couilles, et il se demande si il verra le Grand Soir de son vivant, et s'il ne ferait pas mieux de voter pour Joy au deuxième tour, comme beaucoup de ses camarades parmi The Disappointed Melenchonists, ce nouveau groupe de metal lourd au profil bas qui fait pas vraiment dans le Band of Joy mais qui promet de taper fort et qui préfèrent hâter une apocalypse qu’ils n’ont pas choisie plutôt que de valider un crépuscule mou, et après nous le démiurge, et qui se disent carrément, comme la tante que Robert Plant, « s’il faut passer par une catastrophe pour y arriver... un jour... allons-y ».
C'est tellement inattendu et blasphématoire que même Emmanuel Todd y ferme sa gueule en ce moment, c'est si rare, profitons-en. 



Heureusement que tandis que les gens commencent à s'impatienter devant l'isoloir et toquent d'un index recourbé au rideau comme s'il s'agissait des Territoires Occupés quand Nethanyaou fait sa grosse commission, alors que Robert y se mord le fond dedans pour savoir qu'est-ce qu'y va voter, y se rappelle que sur le Robert Plant du Legion qui est pas mal du tout y'a aussi "Satan Your Kingdom Must Come Down", un peu plus mobilisateur que Joy Division blindée.
Et comme en France tout finit par des chansons, ouf on a eu chaud, mais qu'est-ce qu'on fera en 2022 ?



http://www61.zippyshare.com/v/zwGgatpv/file.html

 [Edit]

Une fois de plus, Xavier Gorce résume cela dans Le Monde de ce matin bien mieux que je ne saurais le faire.