Avons-nous vraiment besoin d'une énième version "en concert" des plus grands succès de King Crimson, réinterprétés ad nauseam devant une poignée de nippons transis par les Exclus de la dernière formation canal historique du légendaire groupe de rock progressif, et contraints par Robert Fripp à changer de nom ?
Ne feraient-ils pas mieux de s'atteler à écrire de nouvelles compositions, puisqu'ils semblent encore assez en forme pour livrer des prestations décentes de leurs antiennes passées ?
Ne feraient-ils pas mieux de s'atteler à écrire de nouvelles compositions, puisqu'ils semblent encore assez en forme pour livrer des prestations décentes de leurs antiennes passées ?
Sont-ils comme le Daniel Goossens d'hier prisonniers de leur système ?
King Crimson aujourd'hui, c'est un peu comme le Parti Communiste Français après l'invasion de l'Afghanistan par les Soviétiques en 1981:
alors que le PCF tentait tant bien que mal de s'aligner sur Moscou et de justifier la légitimité de l'invasion russe, il y eut bientôt plus d'intellectuels cocos exclus du parti pour s'être élevés contre cet impérialisme guerrier qu'il n'en restait à l'intérieur.
alors que le PCF tentait tant bien que mal de s'aligner sur Moscou et de justifier la légitimité de l'invasion russe, il y eut bientôt plus d'intellectuels cocos exclus du parti pour s'être élevés contre cet impérialisme guerrier qu'il n'en restait à l'intérieur.
La chronique :
http://www.clairetobscur.com/article-the-crimson-projekct-live-in-tokyo-122728764.html
Le disque :
http://exystence.net/blog/2014/03/19/the-crimson-projekct-live-in-tokyo-2014/#more-136963
La photo détournée et sa légende stupide :
Dernière tentative de réconciliation entre Robert Fripp et Adrian Belew
lors d'une garden party dans les jardins de l'Elysée :
No more, mister Nice Guy.