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mercredi 4 mai 2016

Mon voisin n'est plus

J'ai appris que mon voisin d'en face est mort dans la nuit, à 53 ans, d'un cancer du poumon.
Je n'étais même pas au courant qu'il était malade.
Carpe diem.

mardi 15 décembre 2015

Hubert-Félix Thiéfaine : Alambic/Sortie-Sud (1984)


J'ignore pourquoi, parmi la communauté des mangeurs de disques, on trouve très peu de HFT à downloader.
Je pense que tout le monde se retient de dépouiller le maitre de ses revenus patrimoniaux. 
Au cas où le Grand Cthulhu (chapeau pointu) vienne lui faire un deuxième trou.
Une arrivée d'air chaud.

Comme je le disais chez Daniel, Thiéfaine fait ici l’apologie de la picole, du blasphème etc… sur des musiques endiablées, au milieu d’un lacis de putains de guitares flamboyantes et ténébreuses, de rythmiques sépulcrales, d’infra-basses séminales, et je me suis aperçu en le réécoutant récemment que je n’avais plus de grief contre ce Néonomicon sonore glauquissime et toutes les conneries que j’ai pu faire en l’écoutant, lorsque j’étais plus jeune et plus influençable.

De plus, Hubert-Félix s’est depuis racheté une conduite intérieure avec crucifix sur le volant, chant de psaumes dans les vide-poches, etc… Je galèje, mais c’est presque ça.
Et je n'accroche plus à ses disques comme avant.
C’est comme s’il avait entrepris un douloureux chemin de rédemption, en fonction de ses moyens du moment, pour réparer les torts qu’il a eus envers des millions d’ados mal dans leur peau et qui se sont livrés sur son invitation à de désastreuses expériences avec des produits et des relations toxiques au-delà du décibel dicible.
Donc voilà un gars qui avait sans doute au départ un potentiel de nuisance spirituelle plus élevé que le coma des mortels, même en considérant l’échantillon statistique peu représentatif des artistes maudits, et je n’ai pas eu à lever le petit doigt pour que les choses évoluent favorablement, même si ça a pris 30 ans.
Le bourgeois a-t-il plus de possibilités de s’éveiller que le Léon Bloy softcore que fut Thiéfaine dans cette incarnation de 1984 ?
Ont-ils vraiment besoin de mes prières, alors que je ferais mieux d’aller faire ma méditation de pleine conscience en vue de l’interro-surprise de demain matin ?
Ces questions méritent-elles vraiment l’encre virtuelle que nous répandons à leur endroit ou à leur envers ?
Les passants qui mourront après-demain sous les balles des zombies daechifiés regretteront-ils pendant leur courte agonie de n’avoir pas su, ou si mal, aimer leurs semblables, leurs frères ?
et de qui se moque-t-on ici, franchement, je vous le demande ?

Daniel :
Je pense que Thiéfaine a eu beaucoup d’occasions de souffrir dans sa vie (…) La souffrance, ça fait réfléchir. J’ai eu moi aussi ma période Thiéfaine, il y a 30 ans…

JW : 
Ok mais pour une part, sa souffrance était auto-infligée (addictions vécues comme un moindre mal et érigées comme paravent quand on ne peut affronter le pire, ce qui nous ferait quand même un bien ouf… après un certain travail devant lequel souvent on recule)
Ca compte ?

Daniel :
Il me semble que quand on est jeune et qu’on voit arriver le succès, on n’a pas la moindre idée de ce qui nous attend. Je n’ai jamais été une star internationale, mais si on se met à y réfléchir un peu, je pense que ça doit ressembler à “Descente dans le maëlstrom” d’Edgar Poe.

J'ai trouvé une chronique très correcte et instructive sur l'album, heureusement que j'avais rédigé la mienne avant.

http://clashdohertyrock.canalblog.com/archives/2012/02/03/16762526.html

Et le disque pour manger avec.

http://www.mediafire.com/download/53zwl54j11jwii1/HFT_ASS.zip

[EDIT] 

10/04/2024 :

en cherchant sur le net les paroles de Buenas Noches, Jo, je ne trouve que des versions gougnaffiées avec des logiciels de reconnaissance vocale de mes fesses.
Je ressors le CD et scanne le livret.
Houellebecq Akbar !
  




dimanche 29 novembre 2015

Le Silence assourdissant des Tombeaux, et tout le Bataclan








C'est vrai que ça ne fait pas rire.
Willem a beaucoup perdu la gniaque depuis qu'il a survécu à tous ses collègues de bureau.
Pour rire aux sanglots de consolation, c'est .
N'hésitez pas à cliquer sur la vidéo, ce n'est pas sale.

Sinon, cette nuit j'ai commencé à regarder la vidéo d'Alain Soral, ce triste sire, (on est tous le triste sire de quelqu'un), ce frère en désolation.
Bon, enfin, si c'était mon frère, je refuserais quand même d'épouser sa soeur.



Le pire, c'est qu'il dit des trucs intéressants, qui surnagent parfois au milieu de son vomi complotiste. Cest comme ça qu'il gagne des points, comme sa copine Marinella, celle qui a des roulettes en chocolat.
Malheureusement je me suis endormi au bout de 13 minutes.
Le jetlag.
Comme vous le feriez si je vous assumais d'un talk show de 13 minutes.
Tiens, il faudra que j'essaye.

mardi 24 novembre 2015

Black Yoga ? Pourquoi why not ?

Signalé par ce diable d'homme de NovaExpress qui ne dort jamais que d'une oreille, un disque curieux, qui chie un peu à l'oreille (selon l'expression du regretté Patrick Fonte dans son stand-up pédophile "L'enclume des jours") mais qui relève d'une intention louable, à défaut de convaincre mes organes auditifs rongés d'acouphènes dûs au stress de n'avoir pas su m'accepter moi-même ces derniers mois :

"Created by 200-hour RYT-certified instructor, Kimee Massie, BLACK YO)))GA is vinyasa style yoga set to drone, noise, stoner metal, ambient, industrial, space doom, and other traditional meditation music. It incorporates basic poses in a relaxed environment, while focusing on safe body mechanics. It’s a traditional class in practice, though darker than what you may typically associate with yoga. 

Since 2012, the music for these classes has been a series of mix-tapes. This particular recording, however, was performed and created by the BLACK YO)))GA Meditation Ensemble, an eclectic group of metallic hippies and doomlords, headed up by Kimee’s husband, Scott Massie. This ensemble has produced a soundscape tailored to create a heavy meditative space in order to spread the benefits of yoga to people within their own art and music communities: people who may battle depression, anxiety, alcoholism, drug addiction, trauma/PTSD, phobias, dark passengers, etc.; those who may not feel they fit into the typical yoga classes; the people who, in all rights, may most need the balance and release of yoga to return to and lead rich, fulfilling lives. 

“You can’t fully appreciate the light until you understand the darkness.”

C'est ma foi un lieu commun de la spiritualité, mais en sortant du bus je viens d'en croiser une version illustrée qui disait "Jamais l'ombre ne voit le soleil".
Renseignements pris, la citation exacte serait plutôt "Jamais le soleil ne voit l'ombre."
(Léonard de Vinci / Carnets de Root)
Ce à quoi je pourrais rétorquer mon Khalil Gibran : "Tu ne vois que ton ombre lorsque tu tournes le dos au soleil." voire mon Albert Einstein : "La lumière est l'ombre de Dieu."
Mais ça nous mênerait où ? au point de Godwin en deux coups de cuillère à pot, comme toutes les discussions d'Internet.
 
Pour en revenir au disque, les toxicomanes sourds-muets auront du mal à se laisser convaincre, mais pour le reste de la populace, c'est bien moins pire que ce que notre ami virtuel met en ligne chaque jour que Dieu fait, au gré de son inspiration inoxydable et roborative, en quelques clics judicieusement balancés d'un index souple dans Spotify, et sans doute sans trop se casser le baigneur.

[Edith] me signale qu'à force de blablater pour enrôler l'innocent surfeur de web dans les casernes tantriques de la concurrence, j'ai oublié de dropper le link qui y mène.

Merci à elle. A vous les studios.


https://blackyoga.bandcamp.com/ 


Une bougresse qui avait commis l'imprudence de m'écouter 
sur un forum hyper-secret est toujours en soins intensifs à l'hopital Bichat.

dimanche 29 mars 2015

Rockers Hifi - Going Under (1997)

Avant de sortir du tombeau, Jésus a bien dû y descendre.
C'est mathématique.
Fredonnait-il le Going Under (= je m'enfonce, je coule) des Rockers Hifi, hymne sépulcral à la damnation sereine ?
Grand prix de la lividité cadavérique au remix de Kruder & Dormeister.





Pit patter little raindrops keep falling on my window pane
the city calling me out into the night
with promises of pleasures and sweet delight
it's wrong
it's oh so wrong
but I want it
to be right

cause at night I have a million dreams and then I wake
I pray the lord my soul to take
me away from this vanity
from this e-fuelled
love and insanity

J'ai longtemps contemplé tibias, péronés... (Bashung)

אֵלִי אֵלִי לָמָה עֲזַבְתׇנִי :
 « mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? »
Toute ma génisse enfouie...

En d’autres termes, moins ésotériques : Going under = cocktail réussi mais fatal de narcissisme outrancier et de chantage à Dieu, qui n’hésite pas à se prendre en otage puis à s’exécuter si nos revendications ne sont pas satisfaites, et on voit mal comment elles pourraient l’être dans ces conditions. La seule façon d’obliger Dieu à nous donner un coup de main, c’est de faire le ménage dans notre maison, et non se scandaliser de son impuissance à venir nous sortir du petit merdier portatif dans lequel nous nous sommes laissés enfermer.

virgule, 
ses nombreux frères et soeurs,
oncles et tantes Ahkül...


La poulpeuse Brenda, fiancée de Cthulhu
(collection privée)

dimanche 15 février 2015

Dale Cooper Quartet & The Dictaphones : Metamanoir (2011)



Ca le fait grave !

vendredi 9 janvier 2015

Charb : Maurice et Patapon (1999)

On dit qu'on meurt deux fois. 
Une fois quand notre cœur cesse de battre et la seconde, un peu plus tard, 
lorsque notre nom est prononcé pour la dernière fois.










jeudi 3 avril 2014

Dances in Dreams of the Known Unknown - The Skull Defekts (2014)



Le poison sonore coule dans nos veines psychiques.
Ca ne vous suffisait donc pas d'être suédois, encore fallait-il que vous fussiez noisy ?
Ingrédients de la galette : Incantations, guitares rageuses et darkness für alles.
Assez hanté pour figurer dans la bande son de True Detective.
En écoutant les paroles, on a peut-être même une chance d'en apprendre un peu plus sur le Roi Jaune et Carcosa, parce qu'avec Mathiou McCochonou, on est un peu restés le bec dans le marigot.
Mais bon, c'était du divertissement, là on est dans le dur.

Poussés par la pulsion prosélytique, qui nous pousse à diffuser le fruit de nos acquisitions, de vieux adulescents recopieront d’un clavier tremblant les versets psalmodiés par ces Défauts du Krähn (Skull Defekts) sur des blogs mortifères à vocation culturelle que personne ne lira, dans l’espoir toujours déçu d’attirer l’attention de filles faciles qui auraient été débectées, si elles étaient passées par là, par la pochette qui mixe pourtant habilement radiographie crânienne, dépistage du cancer du col de l’utérus et test de Rorschach.


http://exystence.net/blog/2014/03/25/the-skull-defekts-dances-in-dreams-of-the-known-unknown-2014/

jeudi 1 novembre 2012

Hommage tardif à Tuxedomoon

J'aurais bien aimé être Peter Principle, mais pas Winston Tong.
J'ai enregistré quelques maquettes, il y a un an, avant de comprendre que c'était la porte ouverte au Tout à l'Ego d'avoir tous ces musiciens non syndiqués dans mon ordinateur.

samedi 21 avril 2012

The Kilimanjaro Darkjazz Ensemble Live - I Forsee the Dark Ahead, If I Stay (2011)




elle est bien bonne : je l'ai trouvé d'abord sur un blog de voleurs
et ensuite je me suis rendu compte que le groupe l'offrait gratuitement, au risque pléonastique dont les conséquences sont tragiquement infimes, sur son site

article de courrier international pour manger avec, roule ma poule.
A propos de poules, les miennes se caillent grave, j'ai dû isoler leur cabane avec du vieux carton et ça fait un peu camp de roumains.

Edit : j'ai dû écrire ça début février, et depuis j'ai oublié quel article, et les poules gambadent dans la pelouse en y creusant leurs gaies tranchées. 
J'ai pas l'air con, tiens.

jeudi 19 avril 2012

vendredi 16 mars 2012

Aller simple - John Warsen, vers 2001



Allez, encore un p'tit tour de manège dans les Bardos, ça ne se refuse pas.
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.
Pas de sortie prévue.
Purée, j'ai encore claqué tout mon bonus Vimeo HD de la semaine pour uploader ça, je suis vraiment un minable...

mercredi 14 mars 2012

En suivant les liens publicitaires qu'on trouve sur ce blog...

... je suis arrivé là :

La vache !

Effectivement, ça donne envie de mourir en paix, entouré de graphistes compétents et aux petits soins.

Je n'ai pas osé pousser l'investigation plus loin pour savoir ce qu'était un sublimatorium, mon ambition (démesurée, je le conçois, après des années passées dans la honte d'être ce que je suis, au mépris de toute logique, hélas l'orgueil n'est jamais que de la honte inversée,  il m'en reste quelques caisses et je n'y peux pas grand chose à part prier pour en être délivré, mais j'ai pas une main de libre en ce moment) mon ambition disais-je étant  que ma maison soit un vaste Sublimatorium® où je puisse vivre en paix entouré des miens et profiter en pleine conscience des quelques années qu'il me reste à tirer avant l'inévitable cancer du tabac auquel mon Ego croit pouvoir échapper sans dommages, dans son rêve imbécile d'immortalité sans cesse contredit par les statistiques...
Enfin, je suis quand même content d'avoir de nouveaux amis oeuvrant dans ma branche...