https://ohmresistance.bandcamp.com/album/after-such-knowledge-what-forgiveness
J'adore le titre de l'album. Et je ne vois pas comment fêter plus dignement l'avènement de Trump 2.0 qu'avec Bill Laswell dans les oreilles et Joan Cornella sous les yeux, ce prince ibérique du bon goût et de la bonne humeur.
https://www.instagram.com/sirjoancornella/
"After Such Knowledge, What Forgiveness ?" n'est pas le disque le plus confortable pour aborder Bill Laswell, bassiste et producteur protéiforme dont on dirait qu'il a collaboré sur plus de projets intersectionnels que Trump n'a prononcé de mensonges dans toute son existence, même en incluant son prochain mandat, au cours duquel il va sans doute atteindre de nouveaux sommets. Le disque est harsch, à base de drum&bass, de dub blafard déchiqueté de rafales de beats électroniques, industriels et anxiogènes, livides et sépulcraux, la bande-son idéale pour lire la dernière newsletter de Mediapart sur les extrêmes droites ou pour faire un jogging à Gaza avec un baladeur mp3 sur les oreilles. Si l'on veut s'initier doucement au Laswell, peut-être vaut-il mieux commencer avec son groupe de dub "Method of Defiance", ou ses remixes de Miles Davis de la période mauve. Il y a tout un tas de disques épatants de Bill Laswell par ici :
https://subrosalabel.bandcamp.com/music?filter_band=3262708719
en particulier celui-ci
https://billlaswell2.bandcamp.com/album/hashisheen-the-end-of-law
et celui-là
https://billlaswell2.bandcamp.com/album/city-of-light
qui réunissent plein de guest talentueux. Et il y a un autre gisement ici
https://billlaswell.bandcamp.com/
sur lequel j'ai compté 224 références. C'est beaucoup, même dans notre monde d'overdosés permanents. C'est bien simple, je ne sais plus où les mettre. Bill est réputé pour son amour des musiques arabes, et a chaperonné beaucoup de projets à tonalité orientale, comme Maghrebika. Il y a aussi
du blues, de l'ambient, et du drone metal très pénible, selon arrivage. De loin en loin, je vais jeter une oreille à ce qu'il fait, j'ai l'impression qu'à son âge Bill compile, et se demande maintenant où il a trouvé le temps d'enregistrer tout ce matériau, dont je ressors parfois tuméfié, toujours étonné. Et que dire de son acolyte Submerged ? ben ça :
https://en.wikipedia.org/wiki/Submerged_(DJ)
la vérité sur Bill Laswell :
https://en.wikipedia.org/wiki/Bill_Laswell
pour succomber sous le nombre :
https://en.wikipedia.org/wiki/Bill_Laswell_discography
sinon, j'ai testé la nouvelle version de ChatGPT
J'aime bien la réponse 1, archi-erronée, mais vraisemblable.
C'est la réponse 2 (colonne de droite) qui est correcte.
Mais le gros chat nous suggère d'entrer dans la vérité qui nous arrange.
Belle mentalité.
Quand je lis ça, j’ai l’impression d’écouter un curé bourré qui essaie d’expliquer l’Immaculé Conception. Beaucoup de grands mots, des références en pagaille mais on se demande s’il comprent ce qu’il dit - OK, Chat ne comprend rien à ce qu’il raconte.
RépondreSupprimerMon patronyme civil désigne en breton le curé de la paroisse, et je suis un ancien buveur. Dès lors, pas étonnant que nous nous entendions comme larrons en foire avec Chaton pour raconter des conneries en buvant de la Tourtel jusqu'au bout de la nuit. S'il comprenait ce qu'il dit, il se tairait. Le problème, c'est qu'il jette le discrédit sur la pensée consciente, dont il simule le fonctionnement avec un aplomb post-vergogne.
RépondreSupprimerMais il jette son machin sans volonté de nuire au moins… quoique, les concepteurs…
SupprimerOn peut le voir comme une boite en fer blanc ayant avalé Wikipedia et souffrant de colite conversationnelle, mais ses dérapages poétiques sur "l'écrivain britannique Jean-Paul Sartre" incitent à la prudence. Pourtant, les domaines dans lesquels l'IA excelle (je pourrais peut-être écrire l'IA XL, mais bon...) sont la tactique militaire et la recherche médicale. Tu me diras, c'est complémentaire. Une certitude en découle : on ne va pas vers les beaux jours.
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