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The Blogger Team
Ouah Pinaise, j'ai reçu un avertoche !
Ironie du sort 1 : le disque visé s'appelle "Contrôler les foules"
Ironie du sort 2 : c'est le seul que j'ai acheté cette année, après l'avoir téléchargé illégalement et aimé !
Bon, je ne confonds pas le droit et l'usage, je sais bien que la mise en ligne de musique partagée sur les blogs ou par torrents ou comme ça vous plait profite rarement aux ayants droits... que Hadopi est une mauvaise réponse à un problème non résolu... autrement que par l'éthique de l'internaute : j'écoute, ça me plait, j'achête... que les mélomanes les plus geekiens se sont engouffrés dans les brêches techniques de Babylone parce que c'est pas tous les jours qu'on peut la niquer et se faire des plaisirs partagés, et que tout cela n'aura qu'un temps...
d'ici là, le dernier Archive, celui qui est déterminé à le tchourer le trouvera à profusion, à perte de vue dans les rayons des cyber-frigos... on retrouve les mêmes produits, manufacturés à l'infini, sur les étals des providers/partageurs.
C'est vrai que j'essaye de ne mettre en ligne que des trucs qu'on ne trouve pas ou plus dans le commerce, et que j'encourage vivement ceux à qui ça plait d'essayer de se le procurer par des moyens légaux... ça me fait penser qu'il faut que j'achète quelques Steve Roach.
Tatatann !
Je rebenne le contenu de l'article éradiqué :
lu et approuvé ici :
(p'tain apparemment y z'ont mis toutes leurs archives en ligne gratosse !)
Ce huitième album studio d’Archive n’est pas un disque, mais un concept, qui accrédite la thèse selon laquelle le progrès est méchant, et vouloir manipuler l’humanité, pas bien. Produit par Jérôme Devoise (bien revenu de ses aventures avec Mylène Farmer), intégrant de nouveau la participation du compositeur de musique de films Graham Preskett (les Britanniques l’avaient croisé à l’occasion de Michel Vaillant), et saluant le retour du rappeur Rosko John (disparu corps et biens depuis Londinium en 1996), les treize thèmes réparties en trois parties accueillent divers vocalistes, ce qui offre une apparence, parfois déroutante, d’auberge espagnole. Ce qui n’est pas bien grave, puisque Archive n’est pas un groupe, mais bien une unité créatrice, articulée autour de Darius Keeler (les claviers et les bidules électroniques, c’est lui), et Danny Griffiths (les bidules, itou). Là où le bât blesse, reste lorsque le duo tente d’apparier Pink Floyd (très séduisants à la manière de en ouverture et conclusion), le trip-hop d’un Massive Attack vintage, electro, et déferlante à la Prodigy : Controlling Crowds s’affale alors dans des approximations emphatiques à la Mike Oldfield, aux couleurs irisées dignes d’Alan Parsons, ce qui ne rend hommage ni aux uns, ni aux autres. Par bonheur, l’utilisation raisonnée des chœurs et section à cordes, et une tension dramatique palpable, accréditent la thèse qu’Archive, après s’être aliéné le public electro (trop commercial) et les audiences rock (trop sophistiqué), peut rallier durablement à lui les laudateurs du rock progressif.
Tu sais ce qu'il te dit le laudateur du rock progressif ? j'ai bien fait de cesser de lire cette revue, bien que pour le reste, il a foutrement raison.
Pour résumer, je l'ai fait écouter à ma fille de 9 ans, et elle me dit que ce disque c'est comme si quelqu'un te creuse le cerveau avec une petite cuiller, ben à la fin, t'as plus de cerveau.
J'avais qu'à pas lui offrir le coup du lapin (tomes 1 et 2) pour son anniversaire, ça a aiguisé son esprit critique au delà de toute mesure.
En plus elle était ravie de comprendre ce que c'était que l'humour noir.
Et puis je rêvais de retrouver le feeling de Londinium.
Snif.
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