mercredi 27 juillet 2016

[Repost] King Crimson : Road to Red (2013)


18/01/2014 :
J'ai été alerté par Rock et Folk.
Y z'ont sorti 20 CDs live de King Crimson (la dernière tournée de la première formation, en 74)
plusse l'album "Red", remixé par Steven Wilson.
Y z'ont vraiment peur de rien.
Toutes les essplications sont ici.
Un vrai truc de malade obsédé.
Le cadeau qui fâche définitivement avec le peu d'amis qu'il vous reste, à s'offrir exclusivement à soi m'aime.
J'ai tout pris.
Maintenant, faut trouver le temps d'écouter, histoire d'enfin savoir si la version de Larks Tongues In Aspic Pt II était meilleure le 24 juin ou le 28, le jour où on a si mal bouffé avant le concert, et c'est une autre paire d'oreilles, dans l'espace temps qui m'est imparti et qui se réduit drrrramatiquement, l'horizon lointain devenu le bout du couloir, tout ça tout ça.



, je mets le CD 20.
C'est le dernier concert, le 1er juillet 74 à Nouillorque.
Pour les autres, écrire au journal, qui transmettra.


[Edit] 26/07/2016  :

Je dépose la version FLAC de Red remixé en 2013 par Fripp et Wilson. 
Que Cthulhu me vienne en aide.



mardi 26 juillet 2016

King Crimson - Larks' Tongues In Aspic CD13 - Alternate Takes & Mixes (2012)

Issue d'une édition en 15 CD et 3 DVD "Larks' Tongues In Aspic (The Complete Recordings)"


CD 13 : 
January/February 1973:
Alt Mixes and takes: Steven Wilson’s alternate Larks’ Tongues In Aspic plus Easy Money edited by David Singleton and Alex Mundy from Keep That One, Nick Session Reel Essentials




Tracklist :

Larks' Tongues In Aspic (Part I) (Alt Mix) 11:13
Book Of Saturday (Alt Take) 2:56
Exiles (Alt Mix) 7:47
Easy Money (James Muir Solo) 7:24
The Talking Drum (Alt Mix) 6:58
Larks' Tongues In Aspic (Part II) (Alt Mix) 6:59
Easy Money (Alt Take) 7:25



http://www.mediafire.com/download/vhd67kojdqd1f07/LTIA-_ATMs.zip





lundi 25 juillet 2016

[Repost] Crimson Jazz Trio - King Crimson Songbook (2005)


9 juillet 2009

"Consisting of ex-KC drummer Ian Wallace, pianist Jody Nardone and bassist Tim Landers, the Crimson Jazz Trio is a group of three musicians who play instrumental jazz versions of King Crimson songs (what's in a name?).
Formed in 2005, the Crimson jazz Trio released "King Crimson Songbook, Volume One" that same year, and they are currently working on the second volume. While not a progressive rock band themselves, the Crimson Jazz Trio are obviously interesting for Crimson fans and prog fans in general. So if you're a KC fan and you like jazz as well, you know what to do!" - ProgArchives

- Jody Nardone / acoustic grand piano
- Tim Landers / fretless bass guitar
- Ian Wallace / drums

1. 21st Century Schizoid Man (6:53)
2. Three Of A Perfect Pair (6:11)
3. Catfood (6:19)
4. Starless (10:40)
5. Ladies Of The Road (6:44)
6. I Talk To The Wind (9:56)
7. Red (5:59)
8. Matte Kudasai (9:07)


25 Juillet 2016

"Bon ben c'est les grands succès de King Crimson revisités par un trio jazz, quoi."


http://www.mediafire.com/download/xrlb3168421ku6x/KCSV1%282%29.zip

dimanche 24 juillet 2016

[Repost] Bob Dylan - When the Deal Goes Down (2006)



14/11/2013

La langue de Dylan est chargée ras la gueule d'équivoques, de métaphores et de faux amis; c'est celle des demi-prophètes et des escrocs (mais pas trop) : on finit toujours par rentrer dans ses fonds par ce qu'on projette de signification pour colmater les brèches de sens dans ses versets ciselés d'expressions obscures et magnifiquement insondables. Il n'y a guère que chez les dignitaires tibétains du bouddhisme Bön que j'ai pu observer une telle floraison langagière.
Quant à sa diction d'ornithorynque mazouté, elle est génialement insupportable.
Parfois, on dirait qu'il a tout piqué à Charlélie Couture du temps de sa splendeur.
Et que dire du personnage public, auto-proclamé enfant chéri de la destinée ?
Cette nuit, alors que je sillonnais le périphérique nantais même pas pluvieux au volant de ma clé USB qui fait aussi GPS sans attendre rien de précis du vieux Bob, surtout après avoir entendu Joan Baez lui casser gentiment la baraque dans le documentaire de Scorcese, je me suis bien fait trouer le cul, pardon je veux dire qu'un délicieux frisson a parcouru mon échine de porc, à l'écoute de "When The Deal Goes Down", jusqu'àlors inconnu de nos services, mais comme je n'avais pas les paroles, j'ai d'abord compris que c'était "when the deer goes down", sans doute qu'un bambi se faisait tuer, quoi, et que le docteur Bob, vague avatar de son collègue éponyme du feuilleton "les cochons dans l'espace" du temps du Muppet Show se proposait d'assister  l'auditeur dans son travail de deuil de l'animal sauvage assassiné par les méchants chasseurs.
Las. En parcourant les lyrics ici, je m'aperçois que je suis une proie facile pour les mélopées sirupeuses du Docteur Bob le Baltringue :  même sans entraver l'amerloque nazillard, quand on a un coeur d'artichaud il est déjà malaisé de résister à une grille d'accords en G7sus4, qui semble d'ailleurs empruntée à Bing Crosby selon Saint Wiki, et sans doute bue à la même source que tout le folklore américain recyclé par Leon Redbone en d'autres temps; mais se faire rouler dans la farine de promesses quasi-divines d'accompagnement compassionnel à travers les aléas de la vie et de la mort, psalmodiées par un pasteur qui a tant de fois retourné sa défroque, c'est pas Dieu possible, ça ne pouvait que rentrer comme dans du beurre.
Une cover par Tom Waits serait la bienvenue.
Vous pouvez envoyer l'ambulance à l'adresse habituelle.

24/7/2016

Pas mieux, surtout en revoyant la vidéo de Ginette, qu'est partie avec mes couilles et ma voiture.
J'ai peut-être un peu perdu au niveau élégance langagière, aussi.


samedi 23 juillet 2016

[Repost] Minimal Compact : When I go (1985)




27 juillet 2013

Ah là là, de retomber sur ce titre me transporte émotionnellement à 14 ans et demi.
Sans parler de la photo de Ginette qui est partie avec mon coeur et toute l'argenterie.
En plus, j'étais persuadé que c'était de This Mortal Coil, alors que je l'avais entendu sur la B.O. des Ailes du Désir, de Wim Wenders.
J'ai plus toute ma tête.

When I Go
It's time for you to see
That i was swallowing my pride
and now i know
It's not enough for me
to be on somebody's side

Can your hear it?
can you see it?
can you look me in the eyes?

It does'nt really matter anymore

no long ago
you were the way for me
but i'know i have my way inside
cause i know
it's not alright for me
to close my eyes and live a lie

Can your hear it?
can you see it?
can you look me in the eyes?


23 Juillet 2016

Je me tape l'intégrale de This Mortal Coil en décollant tout mon putain d'enduit "murs d'autrefois" de la cage d'escalier à la raclette en buvant du Dissoucol, et cette chanson me revient en tête. Bizarre, elle n'est pas dessus.
Renseignements pris ici même, rien à faire, c'est toujours un titre de Minimal Compact.
Autant pour mon impression actuelle d'être libre de mes pensées.

samedi 16 juillet 2016

The Dwarf & other garden nabbotts (2016)


The Dwarf in the Naze Castle from john warsen on Vimeo.

Ca fait un moment que j'avais pas fait de vidéo à la con.
Pour les références, voyez avec les collègues de mon post précédent.

vendredi 15 juillet 2016

Julian Lage : Ryland (2016)

Je suis en train de réaliser une parodie débile du générique du Maitre du Haut Château à partir d'images de drones en Syrie, tout en détapissant partout, même dans les toilettes.


"Man In the High Castle" Main Title from Elastic on Vimeo.

Non, attendez, ne riez pas, c'est pas la parodie, ça, c'est l'original.
La série est un peu molle du genou.
Black et mortifère.
Après tout, elle décrit un passé dans lequel les Nazis et les Japonais ont gagné la 2ème guerre mondiale.
A priori y’avait pas d'quoi
En signe de joie
Se passer les paupières à la crème de chester
Avec une tringle à rideau d'fer.
Il y a quand même plein de petites bonnes choses dans l’adaptation du roman de Dick.
Le côté sépia et dépressif de la dystopie.
Le manque d’espérance global.
L’impossibilité pour les personnages d’incarner la noblesse des idéaux qu’ils proclament, qu’ils soient nazis, japonais ou résistants.
Le mensonge et la trahison à tous les étages.
La fadeur globale de l’univers proposé, dont toute joie a été gommée.
Un peu comme si nous vivions dans un pays gouverné par François Hollande, qu’il y avait des attentats terroristes le 14 juillet, qu’un despote syrien avait choisi de vitrifier son pays (dans le roman de Dick, il me semble que c’est l’Afrique qui a été vitrifiée, réglant radickallemand le problème des migrants) et qu’un supermarché transnational produisait une série de SF pour nous montrer à quoi on avait échappé.
Mais ça, c’était avant.
Avant que je découvre, grâce à Télérama (Heil Télérama !) Julian Lage et son Ryland.
Le trait d’union entre le Jeff Beck période Wired (1975) et Bill Frisell et John Scofield.


Comment veux-tu que l'espoir capitule
Et qu'on retourne après ça
Jeter en pâture aux chacals
Et aux requins
Ce pur élan de vie
Ce cri de rage

Hein ? Franch’ment.
Bon, allez, c’est pas tout ça.
Rarement météo des plages fut plus complaisante avec les petits travaux d’intérieur.
Même si aujourd’hui il fait scandaleusement beau.
Faut que j’me recolle à la décolleuse.

mercredi 13 juillet 2016

"Je suis une tombe" s'ouvre à l'international



Le cimetière irakien de Wadi-us-Salaam, en Irak, est l’un des plus grands cimetières au monde. Il s’étend sur six kilomètres carrés et comporte plus de cinq millions de corps. Il contient le mausolée d’Ali, gendre du prophète Mahomet, devenu son successeur légitime pour les musulmans chiites. Un étudiant irakien, Halim Hashim Moon, est allé filmer l’intérieur du cimetière avec un drone.
source : Le Monde

lundi 11 juillet 2016

Matthew Collings : Guilt Soundtrack (2015)


En été, la honte donne-t'elle plus chaud ou procure-t-elle un peu de fraicheur ? 
Surtout le lendemain de la défaite de la France à l'Euro, qui me fait doucement jubiler ?
Des titres comme « I’ve hurt everyone around me » ou « Something came up/I can't help it » y prennent un relief particulier.
Uh uh uh.

dimanche 3 juillet 2016

Mahavishnu Orchestra - Sapphire Bullets in Antibes, France (1974)



Le taux de pleurage de la cassette (> 3%) est supérieur au mien(< 0,2%).
Mais j'irais bien revoir le Mahavishnu (la Paix) à Antibes, bien que ce soit truffé d'Antibaises.

mercredi 29 juin 2016

Jmes Irwin - Needleye (2012)

Hier, j’ai redécouvert cette chanson de James Irwin, qui m’a ramenée 30 ans en arrière, quand la mélancolie n’était pas une maladie. Elle m’a rappelé un ami avec qui j’ai depuis coupé les ponts, qui raffolait de ce genre de bluette hypersensible sans doute toxique à haute dose, et qui moquait ma prédiliection pour les mélodies plus tortueuses et plus sombres.
Probably du coup, cette nuit j’ai rêvé de cet ami lointain d’hier qui se mélangeait sans problèmes avec mes amis d’aujourd’hui, et tout le monde était content de se retrouver et de passer de bons moments de convivialité ensemble, malgré le fait que je jouais d’une basse électrique bizarre qui ressemblait à un cageot à légumes métallique de chez Ikea qui n’arrêtait pas de se désaccorder.



Needleye from James Irwin on Vimeo.

Aïe.
Je me suis pris le chas de l'aiguille dans l'oeil.
Et puis dans l'oreille aussi.
Moi aussisijesavaischanter je ferais desclipsdeselfieautéléphoneportable.

On peut acheter la chanson ici :

https://westerntransport.bandcamp.com/track/needleye

en lisant des articles sur James Irwin

http://jaitoutlutoutvutoutbu.blogspot.fr/2012/12/jai-entendu-james-irwin-western.html

http://jaitoutlutoutvutoutbu.blogspot.fr/2013/01/jai-interviewe-james-irwin.html

lundi 27 juin 2016

Spacemen 3 - The Perfect Prescription (1987)


Spacemen 3 était un English alternative rock band, formé en 1982 by Peter Kember and Jason Pierce. Leur music était "colourfully mind-altering, but not in the sense of the acid rock of the 1960s; instead, the band developed its own minimalistic psychedelia ».

The Perfect Prescription est the second studio album by Spacemen 3. C’est un concept album, "a vision of a drug trip from inception to its blasted conclusion, highs and lows fully intact."
The music becomes progressively more orchestral and serene until the high of the trip, represented by "Ecstasy Symphony"/"Transparent Radiation (Flashback)," moving on to the moment of realisation where the high has faded and the comedown ensues, represented by the harsh opening guitar chords in "Things'll Never Be the Same."
Coming down is represented in the blues based "Come Down Easy," whilst the potentially fatal effects of an overdose are portrayed in the final track "Call the Doctor."

Tout un programme.
J'étais passé à côté de ce groupe.
On ne peut pas être partout.
Si l'on n'y prend garde, l'avidité nous transforme en bibliothécaires.

http://www.mediafire.com/download/h7q8m40pscpwz0g/S3_TPP.zip

samedi 25 juin 2016

Arab Strap - The Week Never Starts Round Here (1996)

Arab Strap* était un groupe de rock indé écossais inconnu au bataillon.
The Week Never Starts Around Here (1996) and Philophobia (1998), depicted the desperate decadence of post-Thatcherite Britain.
Donc à priori la bande-son minimaliste idéale pour célébrer la sortie de la Grande-Bretagne de l'UE.

*An Arab strap is a sexual device, usually made of leather and a metal ring, that is placed around the penis and testicles. This device is usually included in the group of cock rings and cock harnesses usually to play the role of a bondage-type sex toy. The name is probably derived from restraining devices used for mating Arabian horses, including the analogous method of binding. (…) The purpose of an Arab strap is usually to sustain an erection and to stimulate the clitoris during coitus, or as a sex toy. 
In other words, this device in this case plays the double role of a cock ring and clitoris stimulator.
(On va voir si le cul, ça fait vendre)


http://www.mediafire.com/download/124vg7bjox798md/AS_TWRH.zip

jeudi 23 juin 2016

The Thing With Five Eyes - نور

Ca fait un moment que je n’avais pas eu de nouvelles du Kilimanjaro Darkjazz Ensemble et de son satellite en orbite basse The Mount Fuji Doomjazz Corporation.
Leur dernier live m'avait empli d'une terreur indicible.



Lovecraft, croisé à la sortie du concert, s'est exclamé "ça fout trop les j'tons" puis en fit un récit accablant dans l'Affaire Charles Dexter Ward.


Les membres du groupe, reculant un peu tard devant la monstruosité qu'ils avaient engendrée, et assaillis des plaintes répétées du syndic de l'immeuble dans le local poubelles duquel ils répétaient, se séparèrent.
Mais Jason Köhnen n'avait pas dit son dernier mot.

https://thethingwithfiveeyes.bandcamp.com



http://www.mediafire.com/download/2fhzk7x063tb26w/ko.zip

Son Telecast est très bien aussi.

 نور signifie ‘Gloire’.
Vous mourrez moins bêtes, mais vous mourrez quand même.


Attention quand même aux effets secondaires d'une écoute répétée de  نور 

mercredi 22 juin 2016

Metallik Baba et les 40 violeurs d'oreilles (2016)


40 concerts du Hellfest comme si vous n'y étiez pas.

http://concert.arte.tv/fr/collections/hellfest

Une sélection ffff TéléramAcouphène.

Et prochainement, un concert de Gojira en prime.

lundi 20 juin 2016

Leon Redbone - If We Never Meet Again This Side Of Heaven (1977)

J'comprends pas. On est le 20 juin, et il pleut pire qu'au Hellfest.
Dieu serait-il pleurnichard ?
Ca me donne envie d'écouter un vieux disque, tiens.
Maria, branchez donc l'électrophone.



Soon we'll come to the end of life's journey
And perhaps we'll never meet anymore
'Til we gather in heaven's bright city…
Far away on that beautiful shore

If we never meet again this side of heaven
As we struggle through this world and its strife
There's another meeting place somewhere in heaven
By the side of river of life

Where the roses bloom forever
And where separation comes no more
If we never meet again this side of heaven
I will meet you on that beautiful shore

O they say we shall meet by the river
Where no storm clouds ever darken the sky
And they say we'll be happy in heaven
In that wonderful sweet by and by

If we never meet again this side of heaven
As we struggle through this world and its strife
There's another meeting place somewhere in heaven
By the side of river of life

Where the roses bloom forever
And where separation comes no more
If we never meet again this side of heaven
I will meet you on that beautiful shore

J'adore toutes ces vieilles chansons du folklore américain reprises par Leon Redbone.
Celle-là en particulier, parce qu'elle est très coeur d'artichaut, avec les choeurs qui font Ououououou, et qu'elle s'inscrit au coeur de la tradition "demain ça sera vachement mieux"... ce qui est insupportablement faux si je me sors pas les doigts du cul dès aujourd'hui, puisqu'aujourd'hui c'est le hier de demain.
Bref.
En voulant écouter If We Never Meet Again sur Youtube, j'ai trouvé le mot d'adieu de Leon posé sous la commode :

"Well folks, after many enjoyable decades of creating wonderful music, television commercials, talk show appearances and much more, the time has come for the Ole Redbone to officially retire from both public appearances and recording. Health has been a matter of concern for some time now &  It has become too challenging to continue the full range of professional activities. From this day onward the Legacy of Leon Redbone will continue on in the hearts and minds of the people of this world, and I am sure the Redbone will be dearly missed by all. On a more happy note, a NEW double album of previously unreleased Leon Redbone music will be released in the near future currently titled "A Long Way Home", a collection of solo performances, both live and studio, dating from 1972 onward.  Their will also be a Leon Redbone Documentary titled "Please Don't Talk About Me When I'm Gone: The Search for Leon Redbone" which is currently in the works.The night is for sleeping, the day is for resting."

Ah, le putain de batard qui se débine pour raisons de santé.
Un gros feignant, ouais, comme tous les artistes.
J'espère qu'en arrivant au Paradis, Lemmy Kilminster va lui mettre un bon coup de basse dans la tronche avant de l'amener voir les 72 putes vierges tellement belles que si la Beauté se mangeait en salade, on mourrait étouffé rien qu'à les regarder.


Leon Redbone tente de passer incognito en se déguisant en José Bové, 
auprès d'un individu non identifié qui essaie de se faire passer pour Joe Strummer, 
mais franchement, on nous la fait pas, à nous.

dimanche 19 juin 2016

Gillian Welch - Time (The Revelator) (2001)


Il pleut sur le Hellfest.
Inondant les hardeux de sa Colère Liquide, le Seigneur ne fait que prouver son impuissance à les détourner des musiques bruyantes.
Et pendant ce temps, Satan leur rabote le seuil d'acuité auditive de 30 dB.
C'est bien fait.
Ils seront ensuite inaptes à réécouter ce beau disque de Gillian Welch que leur avait fait découvrir au sortir de l'adolescence Patricia Amiel, la gentille fille aux longs cheveux dont l'appartement sentait bon le patchouli, et qui leur a préféré un rasta jamaïcain sorti de nulle part, blessure narcissique qu'ils ont cautérisée dans la bière et les hymnes barbares.





Evidemment, c'est une musique assez simple (et que je trouve assez pure, sans vouloir remuer le couteau ethnique dans la plaie existentielle… ad lib)


http://www.mediafire.com/download/oq6w31t06t1qwec/GW_TTR.zip

vendredi 17 juin 2016

Gillian Welch ‎– Soul Journey (2003)

Style:
Folk Rock, Country Rock

Evidemment, c'est une musique assez simple (et que je trouve assez pure, sans vouloir remuer le couteau ethnique… attendez, j’ai pas déjà écrit cet article la semaine dernière ?)

Encore plus roots que le précédent, si c’est pas Dieu possible.

Et s'Il Existe, Il ne Manquera pas de nous donner tout à l'heure une preuve de Son Existence, et Il pleuvra d'ici deux heures sur l'ouverture du Hellfest.

Quand on accueille un groupe qui s'appelle "Le Nazaréen Empalé", faut pas s'attendre à des miracles.









http://www.mediafire.com/download/sp16h01n6w2wten/GW_SJ.zip

jeudi 16 juin 2016

Jon Hassell - City : Works Of Fiction (Expanded Edition) (2014)

Le genre :
jazz moderne tendance extraterrestre.

Le billet de Jacques Boudinot :
ici.

Et un autre, en français.

Le disque :
.

Mémo pour le dire :
dans ce disque, j'entends des nids de serpents assoupis, des crémations sous la pluie balinaise, des files de véhicules vétustes rejetant un monoxyde non filtré par un pot catalytique dans des métropoles surpeuplées du Tiers Monde sous des néons grésillants, et pas mal d'autres trucs... c'est vous qui voyez.


dimanche 12 juin 2016

samedi 11 juin 2016

Zbig is big (1)

Un copain a réalisé un clip pour un chanteur déguisé en cosmonaute.
Ca m'a fait penser à un vieux clip hilarant de Zbigniew Rybczyński, qui met en scène un cosmonaute russe qui essaye de boire de la vodka en apesanteur. Ils ont fixé la caméra sur le hublot de la capsule spatiale qu'ils ont ensuite fait pivoter sur elle-même comme un tambour de machine à laver, ce qui fait qu'on met un moment à comprendre ce qui se passe en observant le trajet hasardeux de la vodka au sortir de la bouteille.  Je voulais le lui montrer, j'avais le souvenir très net de l'avoir enregistré sur une VHS à la suite de "The Orchestra", programme d'art vidéo produit et diffusé par Canal + en 1990. Las ! Pas moyen de retrouver le court-métrage. Je me rappelle qu'il y avait pas mal de temps de latence entre The Orchestra et le court métrage, que j'avais capté par défaut, en programmant un enregistrement longue durée sur une cassette BASF de 300 minutes. J'aimais bien ces cassettes, on pouvait enregistrer 3 longs métrages à la suite, s'ils ne dépassaient pas 1 heure 45 chacun. Et la cassette de "The Orchestra", je suis apparemment repassé dessus pour y loger L'invasion des Profanateurs et Snake Eyes, de Ferrara, pour économiser de la bande, faisant disparaitre au passage le court-métrage de Zbig, bien qu'il ne se soit pas effacé de mes souvenirs.
C'est triste, hein ?
Pour me consoler, j'ai mis en ligne trois extraits de The Orchestra.
C'est un spectacle musical d'une heure et quelques, qui parle de la vie, de la mort, et tout le bazar.
Sur Youtube, j'ai vu que quelqu'un avait réintitulé le troisième fragment "Stairway to Lénine", c'est pas mal trouvé.



Zbig - The Orchestra - Funeral March (1990) from john warsen on Vimeo.



Zbig - The Orchestra - Adagio (1990) from john warsen on Vimeo.


Zbig - The Orchestra (Bolero Finale) (1990) from john warsen on Vimeo.

vendredi 10 juin 2016

Gillian Welch : Hell Among The Yearlings (1998)


Style:
Folk Rock, Country Rock

Evidemment, c'est une musique assez simple (et que je trouve assez pure, sans vouloir remuer le couteau ethnique dans la plaie existentielle de nombreux lecteurs de ce blurg) à base de voix féminine et de guitare en bois.
C'est tranquille, quoi.
D'ailleurs, j'espère qu'il pleuvra sur les métalleux du Hellfest la semaine prochaine.
Quand tu joues du hard sous la pluie, un arpège négocié trop vite sur les cordes du haut, et tout le monde s'électrocute.
http://www.mediafire.com/download/ogjfj1afgd3ze6y/GW_HATH.zip


dimanche 5 juin 2016

Gillian Welch : The Harrow & The Harvest (2011)



« Je suis une orpheline sur l'autoroute de Dieu »

http://www.telerama.fr/musique/gillian-welch-la-fille-a-la-voix-triste-qui-reveille-le-folk,74660.php

"Remarquée dès ses débuts pour sa voix singulièrement familière et l'ascèse des arrangements, Welch n'a pas toujours suscité les éloges. Certains critiques américains doutaient de l'authenticité de cette jeune femme venue de Los Angeles et prenant la figure d'une fille de mineur des Appalaches. « Je ne savais pas comment répondre à ces attaques. Si l'on croit à ce que je chante, alors il y a là une vérité. Je n'ai rien d'autre à prouver, tout est dans les chansons. »




"Même si c'est une bobo travestie en prolo, si sa musique suscite des émotions vraies, who cares ?
- Qu'appelles-tu une émotion vraie, petit scarabée ? Et comment la distingues-tu d'une émotion fausse ?
- Alors vous, la belle-mère, ta gueule."

https://www.mediafire.com/?0fund9yw9n9a6n8

mardi 31 mai 2016

Brian Eno - Jon Hassell : Fourth World Vol 1 Possible Musics (1980)

Mon internet est toujours pété.
Je suis obligé d'uploader du bureau.
Un ami m'appelle pour me dire qu'il a retrouvé ce CD chez lui et qu'il manque un morceau.
C'est scandaleux.
Ce disque est la mère de tous les bons disques d'ambient. Ansi que son père et sa grand-tante par alliance, comme dans Prédestinations, ce film de SF un peu barré où à force de voyager dans le temps, tous les personnages sont la même personne à différents âges de la vie, avec des intérêts très souvent antagonistes.
Bref.
Ce disque vous transporte dans un ailleurs musical à nul autre pareil, il y a la mousson, des palmiers qui se balancent dans le vent, de grandes étendues poussièreuses, on cherche vainement un griot pour se délivrer d'une ancienne malédiction. On trouvera quand même un semblant de sérénité dans la trompinette sacrée de Jon Hassell.
J'ignore ce qu'a fait Brian Eno sur le disque, à part ravitailler la petite troupe en sandwichs au jambon végétarien, et pourtant j'ai les notes de pochette sous les yeux; mais n'oublions pas que je suis au bureau, et que j'ai du boulot.


























"One of the finest ambient albums, not only from the early days, but generally speaking. Hassell's otherworldly trumpet sounds like a spirit flying over an ancient landscape. Deep, organic ambient that I played on repeat while studying."
Gérard Manchié, étudiant.

dimanche 29 mai 2016

Véronique Vincent / Aksak Kaboul : Je pleure tout le temps (Covers & Reworks) (2016)

L'eusses-tu cru ?
Véronique Vincent était la chanteuse française du groupe bruxellois The Honeymoon Killers (alias Les tueurs de la lune de miel), et de Aksak Maboul (dans la mouture 1980-1981 du groupe).
Après s'être détournée de la scène musicale pendant de nombreuses années (durant lesquelles elle se consacre notamment à la peinture), Véronique Vincent revient avec Ex-Futur Album, qui paraît en octobre 2014 sous le nom de Véronique Vincent & Aksak Maboul. Il s'agit d'un album d'avant-pop (originellement prévu pour être le 3e opus d'Aksak Maboul) qu'elle avait composé et enregistré entre 1980 et 1983 avec Marc Hollander (fondateur de Crammed Discs).

Flavien Berger est un chanteur français né le 2 juillet 1987 à Paris. Artiste hybride mêlant électro et psychédélisme, Flavien Berger découvre la composition musicale sur sa Playstation 2 avec Music 2000. Né d'une famille de cinéaste, Flavien Berger s'est dirigé vers le design sonore dans une école de création industrielle. Il développera ses premières expérimentations avec d'autres étudiants en art, qui deviendront par la suite le collectif Sin et ira s'installer à Bruxelles. Ensemble, ils produisent des installations, des projets vidéo dont Flavien compose les bandes originales.

John Warsen a une connection Internet particulièrement pourrie en ce moment, ce qui lui interdit de dénicher de nouveaux talents autrement qu'à la radio. Ainsi, il découvre Flavien Berger alors qu'il ne cherchait même pas de remède à la mélancolie.

Tous trois sont des enfants chéris de la destinée.

samedi 28 mai 2016

Enfant chéri de la destinée

« Un court instant, Elaine reste silencieuse. Puis, d’une voix calme, elle dit :
— On a une bonne vie, mon chéri. C’est vrai.
Bob se regarde les pieds.
— Mon père, quand j’étais gosse, il passait toujours le même disque, j’sais pas où il avait foutre pu trouver ça, il avait juste acheté l’électrophone pour que m’man, moi et Eddie on s’en serve, mais il en avait un à lui, de disque, un quarante-cinq tours de Frank Sinatra, un truc qui s’appelait Enfant chéri de la destinée, une chanson complètement idiote. Mais il adorait ça ; il se tapait deux, trois bières et il se passait ce disque sans arrêt, jusqu’à ce que lui vienne cette espèce de regard rêveur, assis là dans son fauteuil à écouter cette chanson et à faire semblant d’être autre chose que ce qu’il était. Moi et Eddie, on le voyait faire ça et on s’marrait, tu vois ? On se fichait de lui, parce qu’on savait qu’on n’était pas pareils, qu’on ferait jamais rien d’aussi idiot que notre vieux, à travailler toute la journée dans une connerie d’usine pour rentrer le soir, boire une ou deux bières et se passer un disque à la con de Frank Sinatra, qu’on était les enfants chéris de la destinée. C’est vrai, quoi, bon dieu ! Je me disais : “Non, mais quel trou du cul !” J’étais qu’un gosse, j’allais à l’école à l’époque, moi et Eddie, mais vu qu’on était des joueurs de hockey tellement super qu’on causait de nous dans les journaux, on croyait que c’étaient nous les chéris de la destinée.  
 Seulement voilà, maintenant il y a quinze ans qu’ont passé, et moi me v’là. Exactement comme mon vieux. Seulement au lieu de rentrer à la maison, de m’asseoir dans mon fauteuil et de me passer Enfant chéri de la destinée, je regarde Hart and Hart ou un truc comme ça à la télé. Et si mes gosses avaient quelques années de plus, elles se foutraient de moi. “Regardez-moi ce trou du cul”, qu’elles diraient, Ruthie et Emma ; elles seraient supercheerleaders au lycée, et tout : “Regardez-moi c’trou du cul, il se prend pour Robert Wagner ou je ne sais qui, qu’elles diraient, il s’aperçoit même pas qu’il est à moitié cuit, qu’il est plein de suie qu’il a ramassée dans les chaudières des autres, qu’il a même pas des chiottes à lui et qu’il en aura jamais. »

Russell Banks, « Continents à la dérive. »

Je n'ai pas écouté de musique pendant 3 mois. 
Je ne suis pas pressé de me reprendre l'effet "Enfant chéri de la destinée" dans la gueule.