mercredi 3 décembre 2014

Downparadise fermé suite à une action de la Gendarmerie



http://www.numerama.com/magazine/31401-downparadise-ferme-suite-a-une-action-de-la-gendarmerie.html

Ils sont forts, les gendarmes.
Et même pas une grenade offensive de jetée !
On savourera les commentaires de l'article, hors normes.
Y'avait une belle bande d'acharnés, sur down-paradise, mais les pop-ups publicitaires étaient vraiment pourris du cul, et je baise mes maux. (je suis un peu enrhumé)
Et puis "down paradise", le "paradis du bas", chez moi on appelle ça l'enfer, quoi.
Il n'est pas bon de fréquenter de trop près les damnés du download, que les pauvres asservis de la Machine dans Matrix, à côté c'est de la rigolade.
 Il me semble avoir longuement analysé tout cela dans une série d’articles rageurs et ravagés sobrement intitulée « Démons » et mémorablement oubliée, mais j’étais un peu squatté à l’époque par des entités d’outre-espace, ce qui n’est pas un gage de lisibilité.

Et puis en tant qu’utilisateur enthousiaste des trackers P2P privés, je ne peux que mépriser cordialement les adeptes du download pur, ces gars-là ne sont pas vraiment comme nous, on n’a pas gardé les Terabits ensemble.

Edit :
Des nouvelles actualisées de ce combat de titans entre pirates et forces de l'ordre ici.

mardi 2 décembre 2014

Steven Wilson remixe King Crimson (II)



King Crimson - Islands (1971), pour ceux qui connaissent déjà, inutile de faire les présentations, et pour les autres c'est un peu tard : si on n'a pas écouté ça dans sa jeunesse, difficile de s'y mettre maintenant.
J'avais entendu dire que Steven Wilson était repassé sur le mix, sous la haute autorité de Robert Fripp (dit  Roger Rabbin)
L'album original - remixé sans être remisé, alors qu'on trouve l'intégrale des Soprano pour 90€ en Blu-Ray, quand on aime on compte un peu quand même - présente peu de surprises, mais il y a une poignée de prises alternatives, intéressante pour le crimsonien maladif, qui conviendront aussi au bien portant.
Il y a même un inédit, instrumental, précurseur de "Lament", sur l'album suivant, Starless and Bible Black.
Bref, c'est dingue.




lundi 1 décembre 2014

Le nouveau Thiéfaine !

Un nouveau Thiéfaine !
Qu'est-ce qu'il vaut ?
On s'en fout, c'est Le Nouveau Thiéfaine !
On peut l'écouter les yeux bandés, et savourer chacun de ses albums comme si c'était le dernier !
On me parle souvent de « Tout corps vivant » (son premier album, à Hubert-Félisque, pavé d’une radicale altérité dans la mare de la chanson française de l’époque) mais celui qui récolte mes faveurs en tous temps c’est le second, « Autorisation de délirer », et dans une moindre mesure « Dernières balises avant mutation » quelques années plus tard. Variété des thèmes, originalité du traitement, et incommensurables réjouissances neuronales à l’époque.
Après, il s’est un peu enschnoufé la truffe, et s’est mis à s'autoparodier sans le vouloir, bien qu’il soit un peu revenu à la barre ces dernières années, après avoir survécu à ses pulsions d’autodestruction.
Et pourquoi son capital-sympathie est-il intact, alors que celui qu’on avait pour Lavilliers s’est effondré pire que la Bourse en 2008 ? En fait, Lavilliers, ça va mieux aussi, merci, depuis quelques albums, la résilience c’est la bonne ambiance. C’est Manset qui apparait enfin comme un vieux con prétentieux même à ses plus ardent fans.
C’était la rubrique « on s’en fout, les disques ne faisaient que 45 minutes et les journées n’avaient que 24 heures, et ça ne s’est guère arrangé depuis. » 

http://laspikedelycmusic.bloguez.com/laspikedelycmusic/6028011/Hubert-Felix_Thiefaine_-_Strategie_de_l_inespoir_2014320#.VHsURItODvU

samedi 29 novembre 2014

Moebius - Inside Moebius Intégrale (2000- 2010)

Le testament de Moebius, faute de mieux, pourrait se résumer ainsi : "Brûlez tout !"
C'est en effet à une forme de suicide artistique délectable ou navrante (selon le point de vue du lecteur) qu'il se livre à travers les 700 pages de cet Inside Moebius. 
J'ai adoré le Moebius des années 70 : Le bandard fou, La déviation, Arzach, le garage hermétique...
Période qui culmine tout en déclinant avec L'incal de John Difool, (du fait que Jodorowski scénariste tire déjà un peu à la ligne) mais c'est quand même extraordinaire ce que Giraud/Moebius a pu apporter au médium BD...
Après, il semble qu'il se soit lassé.
Moi aussi.
Dans ce journal intime dessiné au style très relâché, au lettrage j'm'enfoutiste, il nous donne à voir le processus créatif à l'oeuvre, ou plutôt en panne :
après avoir renoncé à fumer de l'herbe, Moebius-le-Vieux se retrouve à sec d'inspiration, et sommé de rendre des comptes à son propre avatar Moebius-le-Jeune, puis le désert-B, cet espace intérieur dans lequel il cultive des cailloux, est envahi par tous les personnages qui ont jalonné son oeuvre, et qui sont en pétard (sic) après lui, ils sont tous là, à se disputer les faveurs de l'auteur et du lecteur, dans l'attente de la manne céleste : le scénario qui va donner un sens à leur vie...
Mais ça coince.
Quand t'es dans le désert B depuis trop longtemps, tu t'demandes à quoi ça sert, que les non-dupes errent pendant trop longtemps. Les non-dupes errent, c'est une vieille blague de Lacan, qui faisait passer ses gros mensonges avec des petites vérités, comme disait Jodorowsky à propos de Castaneda, là c'est un peu pareil, le temps s'étire et l'espace s'étiole, on pense à "En attendant Godot" (en attendant Jodo ?), il y a du Crumb dans l'auto-dérision moebiusienne, un sens de l'absurde qui emprunte aussi à "Dans la peau de John Malkovitch", quelques reflets de la splendeur passée, le lettrage redevient lisible à partir du tome 4, mais la vanité de se refuser toute fuite fictionnelle pèse comme un couvercle sur l'entreprise d'auto-destruction systématique du mythe.
Spoiler : et à la fin, il meurt dans une débauche onirique qui m'a fait penser à la séquence finale de 2001.
Pour amateurs avertis qui ne boudent pas devant l'autoscopie autophage.  

http://uptobox.com/sndtasr0jdxh





[MàJ] 25/09/2022

jeudi 27 novembre 2014

L'attrait vaut mieux que la Réclame


La vitrine de l'entreprise


Revu de l'intérieur, 
et restituant la Vérité Vraie
du sens caché du slogan


Un produit vendu ailleurs,
qui lui n'a guère besoin de publicité.

mercredi 26 novembre 2014

Martux_M Crew, Fabrizio Bosso, Francesco Bearzatti & Eivind Aarset - Imagine (2013)


Excellente surprise.
De toute façon, dès qu'Eivind Aarset participe à un projet, c'est un gage de qualité musicale.
Là où Bill Frisell avait commis un opus assez ennuyeux en reprenant Jaune Les nonnes l'an dernier, Martux_M et son Crew produisent un disque moderne et profondément respectueux.

http://www.israbox.com/1146468909-martux_m-crew-fabrizio-bosso-francesco-bearzatti-eivind-aarset-imagine-2013.html

mardi 25 novembre 2014

Eivind Aarset - Sign of Seven (2010)


 Sign of Seven en studio

Ca fait au moins deux ans que Eivind Aarset n'a pas sorti de nouvel album, et c'est un scandale.
Sur son site, je suis tombé sur la version live de ce morceau terrifiant, d'ailleurs enregistrée en Syrie, chichement filmée au téléphone arabe portable, mais quand même : c'est pas tous les ans qu'on voit une inventivité de ce niveau chez les guitaristes suédois, surtout depuis que Robert Fripp n'est plus que l'ombre de lui-même.



 Sign of Seven en Syrie
(y z'en avaient pas assez avec l'EIIL)