Voici le premier tiers du triple album « Ascension of Shadows » de 1999, soit le CD Somewhere Else, qui ressort séparément, pour achever de perdre les fans.
Déjà chroniqué par votre droguiste habituel :
https://www.rythmes-croises.org/steve-roach-retrospective-1982-2000/
https://www.youtube.com/watch?v=Vx6VO72pgv8
Chouette alors.
Perfect Dream, qui ouvre l’album, s’enfle progressivement d’une note unique, dotée d’une enveloppe harmonique kolossale, qui emplit tout l’espace de l’auditorium. C’est très simple, très pur, très beau. On se laisse scanner par l’onde sans choc, qui nous submerge du fond de l’infini. Inspiré d’idées empruntées sur Structures From Silence, Quiet Music et Dreamtime Return puis réimplantées en auto-greffes, ce disque est méditatif, apaisé et serein, ample et non pompier.
(4/5)
https://steveroach.bandcamp.com/album/new-life-dreaming
Possible Planet (2005)
Organique et grouillant; né du désir de créer un type d’environnement sonore décrivant l’émergence d’une forme de vie jusqu’alors inconnue hors de la soupe primordiale sur une planète lointaine. « Au cours d’une renaissance analogique, j’ai créé un synthétiseur modulaire, en m’imposant des rêgles : pas de MIDI, pas de clavier, pas d’ordinateur pour composer ou éditer les sons que j’en tirais. Il s'agissait de tourner les boutons, de le sentir du bout des doigts et d'amener le courant dans la direction souhaitée. Possible Planet a été enregistré lors de trois sessions live. Chaque session commençait après plusieurs jours de création et d'apprentissage des nuances d'un patch «vivant» que j'avais créé, à partir duquel les formes sonores étaient tirées. »
Le courant passe. Et c‘est vrai que par moments, on jurerait voir un entendre un podcast sur des insectes extra-terrestres. Même si Gestation et Cell Memory sont exigeants, comme on dit quand c’est chiant mais qu’on n’ose pas, là c’est juste l’équivalent sonique d’une séance dans un caisson d’isolation sensorielle, à écouter les flux biologiques qui nous constituent et nous traversent, tout en vibrations basses fréquence ; bien sûr c’est biologiquement discutable, des gens très bien n’ont pas de branchies pour traverser cette renaissance analogique, mais c’est spectaculaire et inattendu.
(4/5)
Possible Planet (2005)
Organique et grouillant; né du désir de créer un type d’environnement sonore décrivant l’émergence d’une forme de vie jusqu’alors inconnue hors de la soupe primordiale sur une planète lointaine. « Au cours d’une renaissance analogique, j’ai créé un synthétiseur modulaire, en m’imposant des rêgles : pas de MIDI, pas de clavier, pas d’ordinateur pour composer ou éditer les sons que j’en tirais. Il s'agissait de tourner les boutons, de le sentir du bout des doigts et d'amener le courant dans la direction souhaitée. Possible Planet a été enregistré lors de trois sessions live. Chaque session commençait après plusieurs jours de création et d'apprentissage des nuances d'un patch «vivant» que j'avais créé, à partir duquel les formes sonores étaient tirées. »
Le courant passe. Et c‘est vrai que par moments, on jurerait voir un entendre un podcast sur des insectes extra-terrestres. Même si Gestation et Cell Memory sont exigeants, comme on dit quand c’est chiant mais qu’on n’ose pas, là c’est juste l’équivalent sonique d’une séance dans un caisson d’isolation sensorielle, à écouter les flux biologiques qui nous constituent et nous traversent, tout en vibrations basses fréquence ; bien sûr c’est biologiquement discutable, des gens très bien n’ont pas de branchies pour traverser cette renaissance analogique, mais c’est spectaculaire et inattendu.
(4/5)
https://steveroach.bandcamp.com/album/possible-planet
The Dreamtime Box (2005)
reconditionné sous blister en peau de chaman sibérien, revoici 3 albums récents : Dreamtime Return (1988)
The Dreamtime Box (2005)
reconditionné sous blister en peau de chaman sibérien, revoici 3 albums récents : Dreamtime Return (1988)
+ New Life Dreaming (2005)
+ Possible Planet (2005),
et après, au lit.