samedi 19 décembre 2015

Rencontres Trans Musicales de Rennes (2O13-2015)



"J'ai peut-être eu plus de plaisir dans mes amours, en finissant par cette compile baisée, que vous n'en aurez jamais dans les vôtres, en commençant tout au moins par là".

Confessions
 d'un Mellow Man à une routière Roturière de Ruisseau
Jean-Jacques Rousseau

http://www.mediafire.com/download/n5tmwavacv3ag84/TRANS.zip



Des trouvailles comme s'il en pleuvait dans les arbres
pour cette compilation recomposée des Trans Muzs Rennaises, dont vous êtes maintenant familiers.

jeudi 17 décembre 2015

[ Repost v2 : Réup total recall ] Liévaux-transfo : passage public + porte 50 (1979/81)


Rajout tardif et antidaté de ces deux indispensables de ma musicothèque d'éternel adulescent, pierres glandulaires de mes 18 ans que je réécoute parfois la nuit quand tout le monde dort.
Je ne vais pas vous faire l'article, il y en a de forts bien faits.
Vynils rippés à la main et à la louche, arrangements rococo... pour amateurs avertis, accompagnés de leurs parents.
Y'a même une étonnante "mauvaise graine" sur la prostitution enfantine, thème pas facile pour un chanteur de variétoche.
Point Barre.

LIEVAUX-TRANSFO : PASSAGE PUBLIC
Le sauras-tu un jour (version courte) (Jean-Yves Lievaux / P. Dattas)
Le téléphone (Jean-Yves Lievaux / Y. Marquette)
 Jefferson (Jean-Yves Lievaux)
Je jette dans la vie (Jean-Yves Lievaux / P. Jutteau)
Passage public (J.C. Touzet)
 J’ai mis pour moi (Jean-Yves Lievaux / J.C. Touzet)
 Marcher tout seul (Jean-Yves Lievaux / J.C. Touzet)
 Le sauras-tu un jour (version longue) (Jean-Yves Lievaux / P. Dattas)
 Quand j’y pense (Jean-Yves Lievaux)
 Petite soeur (Jean-Yves Lievaux / Y. Marquette)

LIEVAUX-TRANSFO : PORTE 50
Mauvaise graine (Jean-Yves Lievaux / J.C. Touzet)
 Gamin tirelire (Jean-Claude Collo / Jean-Yves Lievaux)
 Cellule 317 (Jean-Claude Collo / Jean-Yves Lievaux)
 Porte 50 (Jean-Yves Lievaux / J.C. Touzet)
 Le théatre millénaire (Christian Hee / J.C. Touzet)
 Je suis fêlé (Jean-Yves Lievaux / P. Jutteau)
 [Edit ]novembre 2012 : Aux environs d'étoiles (j'ai pas les crédits, mais j'ai réparé mon CD)


http://www.mediafire.com/download/pcbu2pxagpby13m/LTransf-_la_compile_a%CC%80_Warsen.zip

Enjoy !

15/12/2015 à Marignan, ou presque


mercredi 16 décembre 2015

Scènes de panique tranquille devant le cabaret Ste Lilith



Mon personnage préféré dans cette scène : "Jé né souis pas monsieur Clistax !"
(c'est un personnage à clé, mais je la garde sous clé, alors amenez la votre)

mardi 15 décembre 2015

Hubert-Félix Thiéfaine : Alambic/Sortie-Sud (1984)


J'ignore pourquoi, parmi la communauté des mangeurs de disques, on trouve très peu de HFT à downloader.
Je pense que tout le monde se retient de dépouiller le maitre de ses revenus patrimoniaux. 
Au cas où le Grand Cthulhu (chapeau pointu) vienne lui faire un deuxième trou.
Une arrivée d'air chaud.

Comme je le disais chez Daniel, Thiéfaine fait ici l’apologie de la picole, du blasphème etc… sur des musiques endiablées, au milieu d’un lacis de putains de guitares flamboyantes et ténébreuses, de rythmiques sépulcrales, d’infra-basses séminales, et je me suis aperçu en le réécoutant récemment que je n’avais plus de grief contre ce Néonomicon sonore glauquissime et toutes les conneries que j’ai pu faire en l’écoutant, lorsque j’étais plus jeune et plus influençable.

De plus, Hubert-Félix s’est depuis racheté une conduite intérieure avec crucifix sur le volant, chant de psaumes dans les vide-poches, etc… Je galèje, mais c’est presque ça.
Et je n'accroche plus à ses disques comme avant.
C’est comme s’il avait entrepris un douloureux chemin de rédemption, en fonction de ses moyens du moment, pour réparer les torts qu’il a eus envers des millions d’ados mal dans leur peau et qui se sont livrés sur son invitation à de désastreuses expériences avec des produits et des relations toxiques au-delà du décibel dicible.
Donc voilà un gars qui avait sans doute au départ un potentiel de nuisance spirituelle plus élevé que le coma des mortels, même en considérant l’échantillon statistique peu représentatif des artistes maudits, et je n’ai pas eu à lever le petit doigt pour que les choses évoluent favorablement, même si ça a pris 30 ans.
Le bourgeois a-t-il plus de possibilités de s’éveiller que le Léon Bloy softcore que fut Thiéfaine dans cette incarnation de 1984 ?
Ont-ils vraiment besoin de mes prières, alors que je ferais mieux d’aller faire ma méditation de pleine conscience en vue de l’interro-surprise de demain matin ?
Ces questions méritent-elles vraiment l’encre virtuelle que nous répandons à leur endroit ou à leur envers ?
Les passants qui mourront après-demain sous les balles des zombies daechifiés regretteront-ils pendant leur courte agonie de n’avoir pas su, ou si mal, aimer leurs semblables, leurs frères ?
et de qui se moque-t-on ici, franchement, je vous le demande ?

Daniel :
Je pense que Thiéfaine a eu beaucoup d’occasions de souffrir dans sa vie (…) La souffrance, ça fait réfléchir. J’ai eu moi aussi ma période Thiéfaine, il y a 30 ans…

JW : 
Ok mais pour une part, sa souffrance était auto-infligée (addictions vécues comme un moindre mal et érigées comme paravent quand on ne peut affronter le pire, ce qui nous ferait quand même un bien ouf… après un certain travail devant lequel souvent on recule)
Ca compte ?

Daniel :
Il me semble que quand on est jeune et qu’on voit arriver le succès, on n’a pas la moindre idée de ce qui nous attend. Je n’ai jamais été une star internationale, mais si on se met à y réfléchir un peu, je pense que ça doit ressembler à “Descente dans le maëlstrom” d’Edgar Poe.

J'ai trouvé une chronique très correcte et instructive sur l'album, heureusement que j'avais rédigé la mienne avant.

http://clashdohertyrock.canalblog.com/archives/2012/02/03/16762526.html

Et le disque pour manger avec.

http://www.mediafire.com/download/53zwl54j11jwii1/HFT_ASS.zip

[EDIT] 

10/04/2024 :

en cherchant sur le net les paroles de Buenas Noches, Jo, je ne trouve que des versions gougnaffiées avec des logiciels de reconnaissance vocale de mes fesses.
Je ressors le CD et scanne le livret.
Houellebecq Akbar !
  




lundi 14 décembre 2015

VORTEX IMMERSION ZONE by Steve Roach (2015)






Faites chauffer la Carte Bleue et glissez-là sous le sapin !

Stevie pourra ainsi mettre sa môman à l'abri du besoin, dans lequel on reconnait ses amis.


dimanche 13 décembre 2015

Rencontres Trans Musicales de Rennes (2007-2011)

Honteusement repompé de moi (et un peu rebricolé au passage du Temps qui, à l'instar des Passants, fait rien qu'à passer) quand j'écrivais mieux que je ne vivais :
Il y eut une époque lointaine où les Inrockuptibles étaient une somptueuse revue à dos carré, éditant irrégulièrement des CD bourrés de trouvailles musicales, qu'on ne pouvait recevoir que grâce à l'abonnement, et on avait alors l'impression d'entrer dans le Saint des Saints Musicaux et de faire partie des Heureux Elus du Bon Goût et de l'Elegance réunies.
Ce temps n'est plus, il est aussi révolu que le Dead Parrott des Monty Pythons est DCD sur DVD, et il fut sans doute entièrement une fiction issue de la rencontre entre un habile marketing et des aspirations triviales à être branché élitisme et sociétés secrètes (et un peu d'avidité sonique, c'est à dire si je décompose : attrait de la nouveauté + envie d'être ému par des sons plutôt que par des gens, etc...)
Heureusement, tous les ans, le blog musical "Said the gramophone" édite sur le web une grosse compilation très éclectique, et pleine de trouvailles.



C'est grâce à Said the Gramophone que j'ai découvert Tune-Yards ou Avec pas d'casque... et que j'ai pu leur envoyer des sous.
Ils ont de l'oreille et du goût.
Bien que quand on dit ça, ça signifie souvent "ils ont bon goût puisque c'est le même que le mien".

Ma mère avait d'ailleurs trouvé dans une copie de français d'un de ses élèves cette définition radicale de la bêtise : "un con, c'est quelqu'un qui pense pas comme moi".

Bref, cette année avec la compil du Gramophone, vais-je capter un peu de cette beauté, et de cette grâce qui sont rarement distribuées par l'amère Noël, en tout cas pas chez moi depuis que maman est morte et que je n'ai plus goût à grand-chose ?
Sur leurs 100 titres préférés par an, comme il y a du rhapeû et des chanteuses pour filles, je conserve une vingtaine de morceaux dans ma discothèque, et ça ressemble alors à s'y méprendre aux compils des Inrocks de dans l'temps, à condition de ne pas me croiser dans la glace, d'oublier qu'en 1994 on ne pouvait pas écouter de clé USB en voiture, et de m'étonner de ne pas chercher à savoir qui joue quoi (de façon à briller ensuite en société, en oubliant que je n'ai pas d'amis et que je consacre tout mon temps libre à la méditation du Tantra de la Main Gauche), sachant que dans les musiques sélectionnées par Gramofon et refiltrées par moi, c'est surtout l'incarnation sans cesse renouvelée de la jeunesse, de l'émotion (je bannis l'arrogance sonore, ce qui ne fut pas toujours le cas) et des mariages sonores improbables qui vont me ravir l'âme, bref c'est de la créativité, et ça n'appartient à personne sinon au génie de l'espèce humaine qui est ©Dieu, même si une palanquée de sociétés d'avocats américains spécialisées dans le droit théologique s'acharnent à essayer d'en déposer le brevet... et finiront sans doute par y parvenir.

[Edit 2015] : 

J'ai torpillé la base de données des compilations des Trans Musicales dans une caserne d'Alibabio dont je tairai le nom par excès de fausse pudeur maquillée en vantardise.
Comme pour les Inrocks ou le Gramme au Phone, je les ai patiemment et maniaco-dépressivement désossées, écoutées, retriées et recompilées.

Voici déjà les cuvées 2007 et 2011, pour la plus grande joie des auditeurs libres de prendre ce qui leur plait et de laisser le reste.

Des aveugles, des armoires, 
Des Blacks, des Chicanos, 
Des Junkies de soixante-dix, 
Rien que la peau sur les os, 
Des maquerelles, des gourous, 
Des mouchards, des pompistes, 
Des poètes, des marins, 
Des tueurs, des analystes, 
Des chauffeurs syndiqués, 
Des gardiens de cimetière, 
Des laveurs de carreaux, 
Des rouleurs de carrure, 
Des joueurs de go, 
Des ramasseurs d'ordure, 
Tout ce que la ville produit 
De sportif et de sain 
Avait rendez-vous là. 
ELLE ME DIT: ALLEZ VIENS !



 "Nightbird », Bernard Lavilliers - 1981

http://www.mediafire.com/download/m9zgberm9svj1ju/TrRens_2011.zip

http://www.mediafire.com/download/xwsr847xcfkczk1/TransRennes_2007.zip



[Edit 2015/2] :

En allant m’assurer de la validité des liens qui nous unissent à travers les âges, je découvre que la compile Gramophone 2015 est déjà en ligne.
Concerning bedtime, I’m doomed.

samedi 12 décembre 2015

Buenas Noches Jo ! (Fais-moi une place dans ton linceul, je suis en Trans Mmmusicales 2015...)



Et voilà.
Tout ça, c'est de ma votre faute.
Avec mes vos conneries, je suis en train de louper l'horaire de diffusion de la programmation méga-concoctée avant-hier et pas de main morte, je peux vous l'assurer, et d'ailleurs veuillez excuser mon écriture saccadée, qui devait  précautionneusement miraculeusement couillincider avec l'ouverture du Festival des Trans Musicales Rennes 2015®.
Qui a lieu en ce moment même, et où donc ?
Ben à Rennes, si vous étiez un peu moins borgnés plus attentifs vous auriez déduit vous-même la prémisse du fait désincarcéré de la phrase précédente, de même nature ontologiquement votre que quand il pleut, ben les rues elles sont mouillées.
Rirabbin qui tirera le dernier, comme disent les Palestiniens de Jérusalem-Est.
D'ailleurs, par un fait étrange que je ne m'explique point encore et sur lequel j'ai dépêche les plus fins limiers du Landerneau de la correction orthographique ottomatik, lorsque cette blague m'est venue sous mes doigts gourds de frappe hier ô soir, Jérusalem s'est transformé sous mes yeux en "J'ruisselle salement", ce qui est un peu troublant comme trou noir, parce que je n'ai pas installé de correcteur orthographique sur ma mitraillette à mots.

J'aime bien les homos Trans.
Le festival est un radar à trouvailles, programmant contre vents et marées (à Perros Guirec mais aussi, faut-il le rappeler, à Rennes, dans le 35, où ils sont souvent contraires autant qu'elles restent basses), des groupes d'avant-garde, arty, noisy, trashy ou flashy, qui font ensuite carrière, ou pas, mais les concerts s'envolent et les compiles restent, et je me régale ensuite à me délecter de redécouvrir tous ces nouveaux talents du rire peer-to-peer que je ne suis pas allé voir en concert parce que j'étais sans doute en transs d'écrire des articles alakon sur mon blog minable, que je suis un putain d'évitant sociable, talents dont les chansons de saillies égayeront nonobstant mes mornes séances de repassage quand ma femme, excédée par mon incessant verbiage, mon parler haut et mes actes bas, m'enfermera avec une pile de linge sale dans la buanderie avec son fer à friser et trois litres d'eau déminéralisée à faire glisser dans le jerricane bêtement.

D'ailleurs, je vous prie de m'excuser, c'est déjà l'heure.

Pas grave : vous trouverez ci-dessous des concerts et des vidéos comme s'il pleuvait de l'eau écarlate.
Edit :
Comme au Bataclan le 13/11/2015.
L'injonction permanente à la joie est ce que notre société produit de plus troublant, à l'exception de tout le reste.



http://lestrans.com

http://culturebox.francetvinfo.fr/festivals/trans-musicales-de-rennes/trans-musicales-2014-huit-groupes-a-ne-pas-louper-206834

vendredi 11 décembre 2015

Ô Canada by La Souterraine (2015)



C'est qu'on commence à s'y faire, à ces saloperies de compiles underground & arty de La Souterraine. Ca change du tout-venant du ramassis de tarés dépressifs qu'on croise d'habitude sur ma tombe, en tout cas.
Y'a une certaine fraicheur, que je n'ai plute.
Forcément, 2 heures de sommeil par nuit depuis 45 jours, je commence à être un peu naze.
D'un côté, y'a des effets secondaires rigolos, de l'autre, je vous le souhaite pas.

jeudi 10 décembre 2015

Georges Arditi, meilleur acteur que son père (1986)

... JE VOULAIS DIRE "QUE SON FILS"
Tanpitanmieux, je laisse.
Mes biographes de l'an 3000 apprécieront la coquille.

Salut les petits loups !
Les gros aussi.
(Râtissons large)

Le week-end fut constructif, même sur le plan électoral (je dis ça avant de consulter les résultats, on est lundi matin very early in la mañana  mais je subodore que ça sent le cramé dans plusieurs régions du pays)
J'ai aussi remis la main sur une vieille bande à moi, réalisée entre amis.
Heureusement qu'il y a prescription.
Ce fut pour moi une formidable leçon d'humilité que de travailler sur ce film.
En même temps qu'une bonne leçon de peinture.
Aucune de ces deux leçons ne furent suivies d'effets dans les trois décennies qui suivirent, mais je ne suis pas encore mort.
Enfin, je dis ça, mais la journée est encore jeune.
Je vous bise.




message personnel :
M.W., désolé, faut vraiment que je prenne le temps de regarder ton film avant diffusion.
(aux autres : M.W. n'est pas la soeur de J.W.... enfin, si, mais pas au sens biologique du terme)