Son nom, au croisement de la cote de boeuf XXL et de l'auteur de polars, est déjà un chef d'oeuvre qui m'avait caressé l'oreille par le passé, mais son oeuvre m'était inconnue.
Comme il signe la B.O. de True Detective, la série qui fait des trous dans les détectives, je tends l'oreille sur Internet.
Et j'apprends qu'il a aussi signé celle de O' Brother.
Ca veut dire qu'il sait bien choisir les morceaux qu'il écoute et qu'il met dans les oreilles des autres.
Est-ce que comme Trent Reznor, bien qu'officiant dans un tout autre périmètre musical, ce garçon ne réussirait-il pas mieux pour les autres que pour lui ?
Ca veut dire qu'il sait bien choisir les morceaux qu'il écoute et qu'il met dans les oreilles des autres.
Est-ce que comme Trent Reznor, bien qu'officiant dans un tout autre périmètre musical, ce garçon ne réussirait-il pas mieux pour les autres que pour lui ?
En tout cas, rien qu'avec ces deux références, Total Respect.
D'autant plus qu'il a la tête de Peter Sellers dans The Party.
Ca vient peut-être des lunettes, mais quand même.
Et je découvre que musicien unanimement reconnu par ses pairs, il n'a jamais réussi à percer commercialement.
Voilà de quoi susciter ma sympathie, voire mon identification, moi qui ne suis que maudit, et encore, que par ma femme.
Allez, on écoute Twenty Twenty - The Essential T Bone Burnett, en 2 volumes.
Bon, à priori, c'est de l'Americana, ce genre musical auquel je n'ai jamais rien compris avant de taper le mot dans Wikipedia.
C'est un peu foutraque, son entrepôt : il y a de la variété américaine, mais aussi du rock, des échos de Roy Orbison, du folk déglingué, des guitares slides, et même un tango.
Il a produit Elvis Costello, ça ne m'étonne pas, même si je n'ai pas le temps ce soir de me pencher sur les paroles, je sens une proximité dans le songuewritingue, congue.
Je ne sais pas si l'anthologie suit un parcours diachronique, mais plus j'avance, plus je trouve ça sympa.
J'en ai trouvé un autre qui me plait encore plus mieux, et que je posterai demain.
CD 1
CD 2